Le yoga et la poursuite du bonheur , livre ebook

Béliveau Éditeur - Sam Chase

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

119 pages

Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

A propos
Informations
Extrait

Description

Tout le monde cherche le bonheur mais peu savent comment le trouver.
Vous pourriez penser qu'il se trouve dans l'achat de la maison de vos rêves ou de cette voiture rutilante, ou encore dans la relation parfaite. Mais si le bonheur durable était déjà à portée de main – dans les petites choses de chaque jour pleines de sens ? Comment la philosophie du yoga peut-elle vous aider à le trouver ?
Dans le livre Le yoga et la poursuite du bonheur, vous apprendrez comment devenir heureux à chaque jour. Le réputé professeur de yoga Sam Chase marie la sagesse ancienne de la Bhagavad Gîtâ et des Yoga Sutras, la psychologie positive et les neurosciences avec son propre cheminement afin de vous montrer la voie du bonheur à chaque instant. En adoptant les principes des anciens yogis, vous découvrirez la paix intérieure et trouverez pour toujours la joie et l'illumination.
Le yoga et la poursuite du bonheur
«Le bonheur durable apparaît au cours de sa quête, et dans le moi qu'il nous permet de ressentir et d'exprimer. Mieux nous connaissons le moi, mieux nous pouvons le communiquer...
Le bonheur, pour éclore, a besoin à la fois du moi et d'altruisme. Si notre coeur n'y est pas, nous souffrons ; mais si tout tourne autour de nous, nous souffrons aussi. Lorsque nous mettons les aspects les plus profonds du moi au service de quelque chose de plus grand que nous-mêmes, nous suivons le chemin du dharma, et nos actions nous libèrent plutôt que de nous attacher.»

Sujets

Santé et bien-être

Bien-être émotionnel

Santé du quotidien

Sport

Sports fitness

Santé au quotidien

Fitness

Health

Yoga

Informations

Publié par	Béliveau Éditeur
Date de parution	12 décembre 2016
Nombre de lectures	9
EAN13	9782890928121
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0800€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L dition originale de cet ouvrage a t publi e sous le titre Y OGA AND THE PURSUIT OF HAPPINESS 2016, New Harbinger Publications, Inc. ( .-U.) ISBN 978-1626252875
R alisation de la couverture: Jean-Fran ois Szakacs
Tous droits r serv s 2016, B liveau diteur
D p t l gal: 3 e trimestre 2016 Biblioth que et Archives nationales du Qu bec Biblioth que et Archives Canada
ISBN 978-2-89092-811-4 ISBN Epub 978-2-89092-812-1

567, rue de Bienville Boucherville (Qu bec) Canada J4B 2Z5 T l phone: 450 679-1933

www.beliveauediteur.com admin@beliveauediteur.com
Gouvernement du Qu bec - Programme de cr dit d imp t pour l dition de livres - Gestion SODEC - www.sodec.gouv.qc.ca .
Nous reconnaissons l aide financi re du gouvernement du Canada par l entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activit s d dition.
Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l autorisation de la maison d dition est ill gal. Toute reproduction de cette publication, par quelque proc d que ce soit, sera consid r e comme une violation du copyright.
I MPRIM AU CANADA
Introduction
Partie 1 - Feuille de route
1 La recherche du bonheur
2 Le yoga: le champ de bataille du Moi
3 La m ditation: la rencontre de votre conscience
4 Les piliers de la transformation
Partie 2 - Le voyage
5 Maintenant: regardez
6 Le Dharma: regarder en soi
7 Connexion: regarder autour de soi
8 Le pardon et la gratitude: regarder en arri re
9 Objectif: regarder devant soi
10 Regardez encore
Remerciements
R f rences
propos de l auteur
J ai commenc faire du yoga parce que je voulais tre capable de toucher mes orteils. l poque, je n avais pas d autre objectif que celui-l . J ai grandi avec un asthme s v re, faisant plus rire qu autre chose en sport. A l cole primaire, j ai couru un mille (1,6 km) en 15 minutes et j ai fini la course compl tement ext nu . Et j ai vomi tout de suite apr s. Mon corps et moi n tions pas vraiment "en bons termes . J ai fini par consid rer mes inaptitudes physiques comme une sorte de d ficience permanente, me contentant du peu que j arrivais faire.
D s l cole primaire, je savais que c tait un pari perdu d avance et j ai vite d laiss l activit physique au profit du d veloppement intellectuel. Pendant un certain temps, j ai cru avoir gagn au change: du secondaire l universit , j ai obtenu tous mes dipl mes avec tr s grande distinction. De toute vidence, mon esprit l avait emport sur mon corps. "Une bonne chose de faite , me suis-je dit.
C est l que tout s est mis aller moins bien. la fin de mes tudes, j ai t invit faire une demande de bourse pour tudier en Angleterre, dans l une des plus prestigieuses universit s sp cialis es dans mon champ d tudes. Au pays, seule une poign e de candidats parmi des milliers avaient pu b n ficier de cette bourse. Je me souviens clairement de l appel de f licitations qui aurait d me transporter de joie. Pour le jeune tudiant que j tais, je venais de d crocher la lune, ou presque. En tout cas, j avais atteint un sommet. C aurait d tre le plus beau moment de ma vie. Mais au lieu de rayonner de bonheur et de lever les voiles, j tais noy dans les flots de la panique et la respiration sifflante de l asthmatique a refait surface. Encore une fois, j ai vomi.
En m me temps, mon vieil ennemi - mon corps - agissait comme le pire des tra tres. Je me suis d sesp r ment exhort jouir de cette r ussite inattendue, mais quelque chose en moi s y refusait. Et peu importe ce que c tait, a ruait dans les brancards. Dans les jours qui ont suivi, chaque f licitation que je recevais tait comme un coup de poing dans le ventre. Chaque fois que j imaginais l avenir devant moi, porte grande ouverte, j en avais des sueurs froides.
Je savais pertinemment que je me tourmentais au lieu de jouir pleinement de ce privil ge rare, et a mettait du sel sur la blessure. Chaque fois que j essayais de me r jouir de la chance d une vie que j avais, quelque chose me g nait aux entournures. Apr s une semaine de m re d lib ration et d autoflagellation int rieure, j ai refus la bourse d tudes. Mes amis et mes professeurs m ont trait d idiot. J tais tout fait d accord avec eux. Je n avais pas de plan B, aucun avenir brillant en t te. L embarrassant manque d air de ma jeunesse commen ait envahir mon ge adulte, marqu par l apathie et l angoisse.
Quelques mois plus tard, j ai mis fin une relation amoureuse qui avait dur plusieurs ann es. Encore une fois, je ne savais pas vraiment pourquoi. Mon cerveau ne cessait de me r p ter: "Mais, bon sang, qu es-tu en train de faire?! , alors que quelque chose de bizarre en moi me poussait d truire la vie laquelle je m tais si scrupuleusement pr par . Aucun ph nom ne paranormal l horizon. J tais un rat par ma faute et le fait d tre incapable de trouver une raison valable mon comportement incompr hensible ne faisait qu ajouter ma honte. Dans l ann e qui a suivi, j ai d prim de fa on si graduelle que je ne saurais dire quand la d pression a commenc . Elle s est insinu e jour apr s jour par si petites doses qu un moment donn , j ai eu l impression qu elle et moi ne faisions qu un depuis toujours.
Ma vie s est poursuivie, toujours platement banale, jusqu ce que, dans un rare lan de volont , je d cide de trouver le bonheur en apprenant toucher mes orteils. Je m tais rappel un rituel annuel cette m me cole primaire et qui s appelait Le D fi de gymnastique du Pr sident, un triste spectacle mettant en vedette toutes sortes d exercices qui ne pouvaient que confirmer mon intime conviction: mon corps ne me ferait jamais de cadeau . La pire torture dont je me souviens consistait s asseoir au sol, les jambes droites devant soi, puis de se pencher vers l avant et de s tirer les doigts aussi loin que possible de ses orteils. Une r gle de z ro l infini mesurait la r ussite de l l ve. Pour ma part, tant incapable de toucher seulement mes chaussettes, une autre r gle allant dans le sens contraire notait mon effroyable manque de souplesse. Une mer d l ves lastiques avait obtenu un neuf ou un dix, et une v ritable bande de caoutchouc avait m me obtenu un seize! J ai gard secret mon faible moins quatre et attendu la lettre que j allais s rement recevoir du Pr sident pour me dire que j avais irr m diablement chou et que j tais une d ception pour mon pays.
Sous l emprise de la d pression, toucher mes orteils tait le seul objectif que je pouvais me permettre. Pour le peu que j en savais, le yoga me semblait une bonne fa on de commencer. Si l estime que j avais de moi n avait pas t si basse et touch le fond, ma premi re s ance de yoga m aurait fait tomber plus bas que jamais. Mes orteils taient plus loin qu ils n avaient jamais t , le moins quatre de mon enfance tait devenu un d solant et terrible moins huit. Chaque posture trange que j ai eu prendre r veillait des parties de mon corps que j avais oubli es depuis longtemps et qui r sistaient violemment la demande. la fin de la s ance, nous nous sommes couch s sur notre tapis et fait ce qui s appelait un savasana . mon avis, il ne s agissait que d un autre mot pour dire "courte sieste . J tais alors pas mal certain que je d testais tout ce qui concernait le yoga.
Quand je me suis assis, apr s la sieste, rien de sp cial n est arriv . Je veux dire que mon corps ne me faisait pas mal, que mon esprit n tait pas rempli de pens es fr n tiques. Je ne me demandais pas ce que j allais faire de ma vie, et, pendant quelques secondes, rien n est arriv . Je n tais pas heureux. Je n tais pas triste. J existais, tout simplement. Je ressentais une nouvelle vivacit , une nouvelle acuit dans la perception de ce qui m entourait ainsi qu une impression de calme profond, ce qui tait si tranger ma fa on d tre habituelle que j ai eu un choc. J ai rapidement quitt les lieux, et le mal- tre qui m tait si familier a imm diatement refait son nid au creux de mon ventre, son endroit pr f r . Mais, pour ce court instant o rien n est arriv , j y suis retourn .
Quelques semaines plus tard, je touchais mes orteils. Quelques mois plus tard, je n avais plus besoin de mon inhalateur, que j ai rarement utilis depuis. Peu peu, l angoisse qui m obnubilait a disparu. Un soir, beaucoup plus tard cette ann e-l , sortant du m tro en courant, j ai vu le coucher du soleil se refl ter dans les fen tres d un gratte-ciel et me suis arr t devant cette illumination. Un sentiment de beaut tranquille m a envahi que j ai bien t incapable de nommer, mais qui m a laiss une impression de grande f licit . Puis j ai presque compl tement oubli ce moment, comme une lettre d amour au milieu d une pile de factures ou de publicit s. Le bonheur a refait surface en moi au moment o je ne le cherchais gu re. Pourtant, je l avais cherch de toutes mes forces et pendant longtemps.
La recherche du calme int rieur
Ce livre n est pas une histoire extraordinaire de yoga. Il porte plut t sur les objectifs du yoga: instaurer le calme int rieur au c ur de chacun et qui ne peut tre menac par le temps ou toute circonstance ext rieure. Tout comme un mot que vous entendez pour la premi re fois et que, partir de l , vous l entendez soudainement partout, si vous recherchez ce type de calme int rieur, vous en entendrez parler dans tous les coins du monde. L ancien philosophe chinois Lao-Tseu a dit: "Quand l esprit conna t la tranquillit , il soumet l univers entier . Le mystique chr tien, Ma tre Johann Eckhart, a crit: "Rien dans toute la cr ation n est si semblable Dieu que le silence . mon avis, c est le romancier Franz Kafka qui en a le mieux saisi l id e:
Vous n avez pas besoin de quitter votre chambre. Restez assis votre table, et coutez. Vous n avez m me pas besoin d couter, attendez simplement, en silence, immobile et seul. Le monde va venir librement s offrir vous pour tre d masqu . Il n a pas le choix, il va se d rouler en extase vos pieds (2012, 188)
L extase vos pieds dont parle Kafka n est pas seulement le lot des philosophes et des mystiques. Ces derni res ann es, les psychologues et les sp cialistes en neurologie