Intelligence corporelle et processus vibratoire , livre ebook

Le Souffle d'or - Emilie Labourdette

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97 pages

Français

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Description

Intelligence corporelle et processus vibratoire s'inscrit dans la continuité de l'ouvrage précédent d'Emilie Labourdette, Écoute : ton cour te parle ! paru en septembre. C'est également la suite du processus de conscientisation de l'auteure. Dans cet ouvrage, elle aborde de manière plus précise diverses notions (dont la conscience, le corps, les fascias, la perception, le monde invisible, les influences, les problématiques actuelles) pour apporter un éclairage et surtout une méthodologie dans l'acquisition et l'intégration de notions universelles.Ce livre est pratique puisqu'il tente d'explorer les processus de transmutation interne liés à la transition de conscience (de la conscience psychologique à la conscience vibratoire), grâce à des témoignages (l'auteure partage son vécu personnel et le vécu des élèves qui participent à ses cours) et des parties plus théoriques (pour rendre pragmatique et concret un processus qui peut paraître très occulte, très mystérieux).Cet écrit tente de démystifier le rapport à l'invisible pour le rendre aussi logique que possible, pour apporter des éclairages sur la souffrance humaine, et lever les mystères de notre expérience Humaine. L'auteure fait des liens entre des domaines qui ne se côtoient jamais pour aborder la dimension vibratoire :- L'intelligence du corps, le mouvement, la voix, le son ;- La conscience supra-mentale ;- La psychologie évolutionnaire.

Sujets

Bien-être

Santé

santé

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Informations

Publié par	Le Souffle d'or
Date de parution	25 octobre 2022
Nombre de lectures	9
EAN13	9782840588443
Langue	Français
Poids de l'ouvrage	3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture

Titre
Emilie Labourdette
Intelligence corporelle & processus vibratoire
Le Souffle d’Or
5, allée du Torrent – 05000 Gap – France
www.souffledor.fr
Collection Chrysalide
Exergue

Se lire soi-même comme un livre ouvert.
Se savoir, c’est pouvoir aller à n’importe quel chapitre, n’importe quelle page et lire la vibration de la réponse, sans qu’elle nous affecte émotivement.

REMERCIEMENTS
Je remercie les personnes ayant apporté leurs témoignages précieux. Alexandre, Delphine, Christian, Annie-Claude, Thierry, Kattalin, Véronique, Linda, Martine, Cathy, Fanny.
Merci à mon éditeur d’avoir accueilli cette ambitieuse aventure.

AVANT-PROPOS
L’interdépendance du monde invisible et du monde matériel ne peut plus être niée. Ces deux niveaux de réalité ont toujours œuvré en l’Homme et font partie de l’Histoire de l’Homme. En revanche, aucune véritable étude à ce jour ne permet de se saisir des véritables corrélations et du véritable impact du monde invisible sur nos vies, notamment sur nos relations, notre quotidien, nos vies d’êtres humains. Cette dimension reste très personnelle, intime, voire énigmatique. Comment cette connexité fonctionne-t-elle exactement ? Cette étude ne nous serait-elle pas utile pour répondre aux questions métaphysiques, et surtout ne nous aiderait-elle pas à sortir de l’ambiance chaotique et aveugle qui règne en cette fin de cycle ? La réponse est oui.
Cet ouvrage tente de décrire un passage, un processus, un phénomène. Nommé initiation solaire , pour reprendre le terme de la psychologie évolutionnaire de Bernard de Montréal. Il s’agit simplement d’un processus vibratoire qui révolutionne totalement le mental humain et les structures internes tant nerveuses que cellulaires. Ce processus est non volontariste puisqu’il s’impose à l’Humain qui est prêt à le vivre. Porté par la graduelle et naturelle modification des fréquences terrestres et cosmiques, nous sommes au cœur de cette révolution fréquentielle et donc « conscientielle » qu’il nous faudra accueillir tôt ou tard.
Ce phénomène a besoin d’être connu de tous et surtout décrit car il est et sera vécu par de nombreux êtres en cette fin de cycle. Pourquoi ? Parce que la conscience humaine, dans ses conditions matérielles actuelles, est arrivée au bout de son développement. La conscience humaine doit faire sa révolution, et cette révolution peut (doit) être accompagnée, suivie de près, au creux des entrailles du corps et du cœur, afin d’en saisir toutes les subtilités.

« L’intelligence supramentale n’est pas du domaine de l’humain, mais du domaine de l’esprit dans l’humain, et l’humain doit s’il en est récipient, apprendre à vivre avec elle, au lieu de chercher à en comprendre les modalités de pénétration et de descente. Ce n’est pas à l’humain de rationaliser le chemin dont prend la conscience supramentale pour descendre en lui, mais il est de son ressort d’apprendre à vivre avec cette nouvelle intelligence, cette nouvelle conscience, qui est le but final de l’évolution sur la Terre. »
Bernard de Montréal.

GENÈSE PERSONNELLE
J’ai eu la chance de connaître de manière quasi concomitante l’enseignement de Bernard de Montréal 1 et de Danis Bois 2 . L’étude s’est faite de manière conjointe et j’ai vécu une intégration fulgurante de ces deux domaines qui, pourtant, ne semblait rien avoir en commun. En un temps record, j’ai revisité mon histoire personnelle, ma psychologie, mon mode de fonctionnement, mon mode de pensée ; cela, depuis le corps, avec le support de la perception comme manière de décrypter les choses qui m’habitaient.
J’ai surtout appris à faire de mon corps un lieu d’étude et de lecture : un support complet et efficace pour comprendre les rouages et les lois sur cette Terre, et surtout les intégrer individuellement, intimement. Lois dont parlait Bernard dans sa vibration particulière et qui finissaient de me donner les dernières clefs une fois absorbées dans mon espace corporel. Une fois que toute l’histoire, la vie émotionnelle, les réminiscences ont été mises en mouvement, je m’en suis libérée dans la foulée. Mais aussi, tout s’est effondré, une part de moi, un aspect de moi est mort. Tout de mon histoire a comme disparu et une autre chose a pris place, entre deux, ça a été un état de vide, de rien, de sidération. Il m’a fallu des mois pour cartographier les choses, me saisir des subtilités et épurer aussi les derniers reliquats pour progresser et m’installer de mieux en mieux dans cette conscience vibratoire. Quand bien même j’aurais voulu arrêter le processus, revenir à « avant », c’était simplement impossible.
La force de propulsion de tout cela agissait comme une locomotive que rien n’arrête. Historiquement, je pense avoir tu très jeune ma perception, mes perceptions ; à cause d’un climat familial toxique et perturbant. Les informations que je recevais créaient des déséquilibres affectifs et des insécurités considérables dans mon être profond car il y avait un grand décalage entre ce que je percevais et ce que l’on m’inculquait, ce qu’on attendait de moi et ce que je pressentais. Si bien qu’à un moment, je ne savais plus discerner le réel. Discerner si ce que l’on perçoit est juste pour nous, si finalement même, nous avons le droit de percevoir ce que l’on perçoit. Questionner la légitimité du ressenti interne, c’est commencer à laisser le doute s’infiltrer. Nous devenons ainsi illégitime pour nous-même. Tout devient le reflet d’un conditionnement ou d’une croyance, soumis à des attentes, des projections, et nous ne savons plus rien : il y a une perdition de soi.
Ce que je percevais du monde était globalement peu agréable, souffrant, hostile, aussi, j’ai longtemps étouffé mes ressentis par protection et par peur. Cela a créé naturellement une rupture perceptive avec mon corps très jeune, que j’ai longtemps entretenu par des comportements visant à anesthésier littéralement mes ressentis corporels qui étaient à cette époque insupportables à vivre émotionnellement.
L’expérience du sensible a rendu possible une réconciliation globale qui était en route depuis plusieurs années grâce à un travail de thérapie mais qui restait impalpable car mentale (dans sa dimension involutive) et très psycho-émotionnelle. La matière de mon corps était encore passablement endormie. Grâce à la pratique, je suis passée d’une perception plutôt énergétique, subtile et assez mentale à une perception matiérée, incarnée, intense, dense. Cette proximité dans la profondeur avait besoin de s’établir/se rétablir enfin. J’étais prête à entrer en moi, à oser poser mon regard dans la matière du corps et à poser des mots sur ce vécu. Le début des pratiques a été difficile, douloureux, énervant : inconfort physique, émotionnellement perturbant, un coup connexion au cosmos et un coup aux enfers, je me suis laissé tout traverser. Ma perception m’a emmenée partout. C’était le grand chantier. Grâce au soutien du groupe et à une rencontre particulièrement fondatrice dans l’équipe pédagogique, j’ai pu tenir bon dans mes voyages intérieurs et ils sont devenus de plus en plus stables, confortables, calmes mais également puissants.
Au début, j’étais fascinée, interpellée, bouleversée par tout ce vécu et par la suite, il y a eu comme un détachement vis-à-vis de ce qui se présentait à ma perception. Cela devenait fou, par moments, tellement changeant, tellement fort que j’abordais ce champ informationnel avec du recul pour ne pas en faire trop les frais. Je ne le savais pas encore mais je renforçais ma présence et ma stabilité en faisant cela, et ainsi, ma capacité à accueillir toujours plus de mouvement et d’énergie, tout en restant stable. La formule « être dans ce qui passe » décrit bien cette posture que j’ai adoptée rapidement. Le lieu de moi qui regarde, qui perçoit, a grandi peu à peu… L’objet de mon introspection et de ce avec quoi j’entrais en relation est devenu moins crucial, sans enjeu et sans attente. Sans volonté. Et c’est finalement ce qui regarde, ce qui écoute qui a pris de l’espace.
J’ai découvert comme une nouvelle planète avec la méthode, un langage, des personnes qui me semblaient enfin pertinentes dans leurs échanges et dans leur profondeur. Cela m’a ramenée à mes perceptions de quand j’étais enfant, une proximité que je n’avais pas pu vivre. Je me suis à nouveau autorisée à faire vivre ce mouvement du dedans et à le laisser glisser dans mes pensées, mon cœur, mes os, mes profondeurs. Pourtant, le chemin perceptif n’a plus suffi, je comprenais que c’était simplement un premier niveau de lecture d’un champ informationnel vaste, très vaste. La suite n’allait pas tarder à me surprendre.
Lors d’un stage, j’ai vécu un fracas dans mon cœur qui a bouleversé mon être, mes projets et mon devenir. Alors que nous étions en méditation lors d’une Master Class, j’étais en paix, je flottais dans un velours bleu, je goûtais la plénitude et tout d’un coup, une énergie m’a percutée en plein cœur. Une énergie bleue et blanche, fulgurante, qui partait du cœur de l’enseignant vers moi. Cela m’a étonnée et saisie. J’ai appris à ne rien croire dans l’espace de méditation, et il en faut beaucoup pour me déstabiliser, mais mes cellules ont résonné partout, en moi, c’était une électrification totale, j’avais l’impression de recevoir une initiation de je ne sais quel ordre. La méditation s’arrête et l’enseignant, je ne sais pas pourquoi, a parlé brutalement. Il y avait un tel contraste avec le velours bleu, la plénitude que je vivais encore il y a quelques secondes. Je ne sais plus ce qu’il a dit, mais cela a percuté mon espace cardiaque et je me suis sentie d’un coup dévastée, anéantie. En une milliseconde, tout avait basculé.
Il m’a fallu des mois pour comprendre ce qui s’était passé. Par la suite, j’ai tout arrêté. Ma formation, mes engagements, mon diplôme. Chose que je n’ai jamais faite dans ma vie : ne pas mener quelque chos