S'accompagner soi-même en pleine conscience : De l’émotion à l’éveil , livre ebook

Béliveau Éditeur - Myriam Keyzer

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241 pages

Français

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Extrait

Description

Vous êtes engagé dans une quête de croissance fervente et pourtant… devant l’adversité, vous demeurez impuissant. Éduqué à être raisonnable, vous fuyez ce qui en vous résiste. Et si, sans le savoir, vous évitez exactement l’endroit où vous devez demeurer : sous vos contractions, où se blottissent vos aspects les plus vulnérables.
Ces espaces fragiles sont l’espace qui doit être observé, car ce qui fut jadis réprimé s’insurge et proteste pour enfin s’exprimer. Votre moi unifié n’émerge que de l’unification de toutes vos parts. Il demande de TOUT ressentir, autant vos aspects ténébreux, résistances et tensions que vos aspects les plus lumineux.
En observant la sarabande émotionnelle qui se déploie sans fin, vous découvrez que sous vos tumultes réside une paix profonde. Cette réalisation permet d’abandonner toute quête. Il n’y a rien à transformer, mais tout à découvrir, en témoin conscient de ce qui se présente dans l’instant. Cette présence est le chemin de traverse, l’échelon manquant et une grande révélation.
Ce guide est une invitation à descendre au cœur de votre être, dans chacun de vos battements de vie ; il incite à suivre, le chemin de vos fragilités, pour découvrir une profonde quiétude. Ainsi, le passé se dissout, offrant une nouvelle liberté : vivre à partir de votre essence, revendiquant votre autorité intérieure, et votre plein pouvoir.

Sujets

Vulnerables

Transformer

Croissance

Être

Informations

Publié par	Béliveau Éditeur
Date de parution	11 décembre 2020
Nombre de lectures	7
EAN13	9782897930622
Langue	Français
Poids de l'ouvrage	3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

DEUXIÈME ÉDITION REVUE, AMÉLIORÉE
ISBN 978-2-89793-061-5 (Format papier)
ISBN 978-2-89793-062-2 (Format Epub)
© Tous droits réservés Myriam Keyzer 2016
© Tous droits réservés Béliveau Éditeur 2019
Dépôt légal deuxième édition - 3 e trimestre 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada

Couverture :
Myriam Keyzer — porteurdeflambeau.com
Illustrations :
Rose-Marie Marcotte — auspexcreations.com
Graphisme/ Infographie :
Audrey Gagnon — designaudreygagnon.com

Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de la maison d’édition est illégal. Toute reproduction de cette publication, par quelque procédé que ce soit, sera considérée comme une violation du copyright. Tous droits de traduction et d’adaptation réservés.
Toute reproduction ou utilisation d’un extrait du fichier Epub ou PDF de ce livre autre qu’un téléchargement autorisé par l’éditeur constitue une infraction aux droits d’auteur passible de poursuites pénales ou civiles.
La plupart des mises en situations explicatives des chapitres sont inspirées de faits réels, certaines étant fictives. Les noms, situations et contextes présentés dans ce livre ont donc été modifiés. Toute ressemblance avec des situations existantes ne saurait être que pure coïncidence.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres. — Gestion SODEC — www.sodec.gouv.qc.ca .
Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada.

Votre quotidien est une montagne sacrée. Une montagne de vaisselles à laver, de linge à plier, d’émotions à jardiner, de pensées à mijoter, de relations à déguster. Oui, votre quotidien est une montagne sacrée dont le sommet est nul autre que… vous-même !
Par tous ses vents et reliefs, par tous ses arômes et contrastes, fouler le sentier de sa montagne sacrée, c’est oser le chemin quotidien qui mène à soi. Marcher, encore et encore, accueillir pas à pas la petitesse des instants jusqu’à toucher les étoiles de votre ciel en dedans.
Oui, que vous soyez en train de rire ou de pleurer, de cuisiner ou de chercher vos clés, ici-bas la vie sans cesse se déploie, et votre plus belle offrande à l’univers est tout simplement… vous-même !
Jacinthe Paquette
Auteure de l’Autruche Spirituelle
qui ne veut pas mettre sa tête dans le sable !
R EMERCIEMENTS
À toi… qui m’as montré le premier pas. Comment passer du rêve à la réalité !
Dans notre dernier entretien, je t’ai assuré que je demanderais à la Vie que te reviennent les dividendes du bien qui en ressortirait.
À ceux qui crurent en ce rêve que j’ai conçu de faire une différence, de porter bien haut mon flambeau, illuminant ce monde de clarté.
À mes amis de toujours.
À Yvon, un ange passé sur ma route il y a 30 ans et qui fut toujours là… Merci de ton soutien !
À mes enfants qui crurent en moi, en ce projet comme en tant d’autres !
À mes parents, frères et sœurs. Ceux qui comprendront et les autres… qui, dans la sincérité et l’intégrité de leur âme, suivent un chemin dont l’énergie périmée les mènera tout de même là où la Vie nous conduit.
À ceux qui, dans ma jeunesse, ont partagé l’assujettissement et la captivité.
À toi, mon ami Sylvain pour ta présence et ton soutien indéfectible. Tu m’as permis de croire qu’il y a ici des êtres d’exception. Un merci tout spécial à Danielle pour son inspiration et à André qui a contribué à ce que cet ouvrage puisse se manifester selon mon élan.
Aux maîtres qui, de passage, posèrent les jalons de ma compréhension du pourquoi des émotions humaines, tout comme de l’importance de la présence.
À ceux qui, sans le savoir, furent les référents de ce chemin, mes miroirs. Ce sont eux qui m’ont permis de voir avec précision où étaient les endroits en moi qui avaient le plus besoin de soin, de tendresse, de bienveillance et de sollicitude. Merci d’avoir ouvert mes yeux à ce que je porte.
À vous tous qui, au fil des ans, m’avez fait confiance, luttant avec ferveur dans une quête sincère pour découvrir, enfin, que la sortie est à l’intérieur de soi. Un merci particulier à chacun d’entre vous qui est venu me rencontrer en individuel ou dans les stages, les formations.
À vous qui m’avez demandé de rédiger ces enseignements, y incluant beaucoup d’exemples concrets sur le cheminement à partir duquel s’est articulée ma guidance dans mon quotidien.
Merci à vous d’être, de me permettre de danser le tango avec vous, en gardant mon pas.
Prologue
À l’instar de Thomas Edison, je veux dé/couvrir et délivrer au monde un système d’illumination qui va complètement transformer l’assujettissement en respons/habileté. Je veux expérimenter et partager les secrets les plus simples, les plus concrets possibles, pour vivre heureux, profondément serein, et ce, peu importe les circonstances de départ.
C e livre se veut le reflet d’une nouvelle vie, d’une paix retrouvée. Je vous invite ici à retracer avec moi, pas à pas, l’itinéraire de ma quête durant laquelle les paysages de mon cœur se sont transformés. Ces étapes m’ont permis de me reconstruire avant de songer à écrire ce manuel de l’utilisateur qui permettra à chacun, je l’espère, de revendiquer son plein pouvoir.
Trop longtemps, ma vie ne fut qu’un trajet singulier dans un monde de souffrance morale et physique. Du plus profond de mon être, je voulais fuir un passé troublant pour connaître la lumière, expérimenter la joie, une joie simple, vraie, durable. Au long de ma quête, un espoir : savoir QUI j’étais vraiment. J’ai vu les paysages de mon cœur se transformer au fur et à mesure que ma conscience se modifiait, dévoilant des solutions d’une simplicité déconcertante.
Des perceptions fugaces, pâles lueurs, je m’agrippai sur ce qui m’apparaissait comme des repères, des points d’attache auxquels je pouvais me fier. Débouchant dans un espace d’acceptation, d’accueil, je devins un témoin de plus en plus paisible de ce qui fut et de ce qui est.

Née en Belgique le 22 mai 1969, je fus accueillie dans un foyer où mes parents pérégrinaient avec ferveur dans une quête continue de croissance. Cinquième d’une famille de six enfants, notre cocon était bien soudé. Nous étions, toutefois, inconscients du fait que notre mère semblait voir la religion comme un tapis volant hors des tribulations de sa vie et que notre père s’intégrait mal à la société, étiquetée âprement à la lumière de ses propres lacunes et de ses artistes idéaux. Comme bien des gens de leur temps, ils étaient des êtres religieux, des vocations manquées dans une époque où la religion primait en souveraine des âmes. Ils cherchaient Dieu tout en fondant une famille, de 1960 à 1970, durant la période la plus instable de l’Église.
Craignant pour leurs enfants la perdition spirituelle, ils donnèrent leurs biens pour trouver refuge « en Amérique », dans le vain espoir d’un lieu plus favorable aux élus de Dieu. Et ils firent confiance abandonnant la destinée de leurs enfants, âgés de un à dix ans, à un endroit que je me défends bien de qualifier. Lieu de culte, société secrète pratiquant abus de pouvoir, profanation du Saint des Saints, à savoir le sacré en chaque Être.
J’avais deux ans. Je connus le désespoir. Comme un petit être qui cherche son souffle dans la tourmente, je me dissociais de mon corps contusionné vers un espace entre deux mondes, me trouvant alors infiniment souffrante. La première étape de ce chemin de conscience fut de réaliser que je ne reverrais plus mon pays, ne reparlerais plus ma langue ni ne retrouverais les liens serrés et bienveillants d’une famille à jamais dispersée.
Mon itinéraire de solitude commença le 22 juillet 1971. Il se poursuit encore à ce jour.
Durant les dix-neuf années de ma captivité dans cet endroit « religieux », sadique et mystique, dans la noirceur ambiante, j’ai lutté pour protéger la lumière du flambeau qui brûlait en moi. Cette ferveur, je l’ai maintenue au prix de luttes quotidiennes pour garder mon équilibre autant que ma vie. En butte au jugement critique, à des châtiments physiques et moraux où se voyait réprouver la moindre émotion, je perdis tous mes repères. Jour après jour, le sanctuaire de mon être fut pillé, détaché de sa dimension humaine. Je me dotai d’une force intérieure, un véritable sonar qui finit par me montrer l’issue. Je m’enfuis, à l’âge de 21 ans, pour atterrir dans un univers inconnu.
Je sortis de l’enfer, terrorisée, sachant à peine mon nom, ignorant qui j’