Je suis bordélique, c est grave ?
141 pages
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Je suis bordélique, c'est grave ? , livre ebook

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Description


La mode est au rangement et à l’ordre !


Cet engouement signifie-t-il que le désordre est préjudiciable ? À qui ? Où ? Dans la sphère professionnelle ou privée ? De ce fait, une question s’impose : si je suis bordélique, est-ce grave ?


Dans un cas, la personne bordélique espère entendre un « non » qui la soulagerait.


Dans l’autre, la personne confrontée au désordre d’un ami, d’un collègue ou de son conjoint attend un « oui » qui confirmerait sa perception et validerait sa souffrance.


Cet ouvrage répond à ces situations à travers une approche à la fois pratique, psychologique et mythologique.


À l’appui de nombreux exemples tirés de la vie quotidienne, il présente les origines du désordre et dresse les portraits des personnes désordonnées, du normal au pathologique.


L’autrice vous invite ici à changer votre manière de penser pour construire la vie que vous souhaitez et non celle que le désordre – le vôtre ou celui des autres – vous impose !




LA MANIFESTATION DE L’ORDRE ET DU DÉSORDRE
Mais de quel désordre parle-t-on ?
Les origines du désordre
Le désordre extérieur, miroir du désordre intérieur ?
Les mythes du désordre et de l’ordre : du Chaos au Cosmos
L’image négative du désordre
Quel profil de bordélique suis-je ?
Le désordre au travail
La souffrance du conjoint
Les fausses bonnes raisons du bordélique


LES PATHOLOGIES DE L’ORDRE ET DU DÉSORDRE
Le syndrome de Diogène
Le TAC, trouble d’accumulation compulsive ou syllogomanie
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)


LES OUTILS PRATIQUES
Du changement intérieur à la transformation extérieure
De la peur de manquer à l’expérience de l’abondance
De ce que je n’aime plus à ce que j’aime vraiment
De ce que j’ai à ce que je choisis d’avoir
De l’accumulation à l’essentiel
De la fonction d’usage à la fonction d’estime de soi
De la perte de temps à la juste utilisation de mon temps
De l’entassement à la juste place
De l’hésitation à la confiance de mes décisions
De la confusion à la clarté
Ne pas remettre au lendemain ce que je peux faire tout de suite en dix minutes
Diviser pour mieux régner
Faire ensemble et préciser les enjeux du rangement
Les dangers et le coût de l’ordre


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 avril 2023
Nombre de lectures 6
EAN13 9791039704779
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Je suis
bordélique
c'est grave ?



Je suis bordélique, 
 c’est grave ?
Autrice : Christine BENOIT
Édition 2023
© GERESO Édition 2023
Direction de collection : Catherine FOURMOND
Suivi éditorial et conception graphique intérieure : GERESO Édition
Illustrations intérieures : GERESO Édition (Benoît NAZARIN--PALAU)
Illustration de couverture : © Irina Kosheleva, Olga Kurbatova/gettyimages.fr
www.gereso.com/edition
e-mail : edition@gereso.fr
Tél. 02 43 23 03 53
Reproduction, traduction, adaptation interdites
Tous droits réservés pour tous pays
Loi du 11 mars 1957
Dépôt légal : Avril 2023
ISBN : 979-10-397-0381-9
EAN 13 : 9791039703819
ISBN numériques
eBook : 979-10-397-0476-2
ePub : 979-10-397-0477-9
GERESO SAS au capital de 465 920 euros - RCS Le MANS B 311 975 577
Siège social : 38 rue de la Teillaie - CS 81826 - 72018 Le Mans Cedex 2 - France





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Introduction - 
ordre contre désordre ?
Le succès planétaire du livre de Marie Kondo sur la magie du rangement, l’engouement pour l’ordre sur les réseaux sociaux, la déferlante de coachs de rangement ou home organizers laissent supposer que le désordre est un fléau mondial. On ne parle plus que de libérer de l’espace, d’opérations détox, du bien ranger, du désencombrement, du minimalisme… Autrement dit, le désordre devrait-il être éradiqué ?
Ordre et désordre, a priori , sont opposés l’un à l’autre. Dans une vision dualiste, ils sont perçus comme le bien et le mal, le bonheur et le malheur. L’ordre ne pourrait alors se passer du désordre, car il a besoin de lui pour exister. Si l’ordre est une disposition qui satisfait pleinement l’esprit, alors cela suppose qu’il faille réduire le désordre. Ce dernier bouscule l’ordre établi, il est anarchie, confusion, laisser-aller, désorganisation, encombrement. Tant et si bien que l’ordre a une image positive et le désordre, négative. En d’autres termes, le désordre serait une dégradation de l’ordre qui reflète l’harmonie, la perfection, la stabilité, la périodicité (ordre des saisons).
L’ordre provient soit d’une nécessité intérieure (je dois être ordonné et organisé) soit d’une exigence extérieure (règles, normes). Toute société, toute organisation suppose un ordre régi par des règles. L’ordre fait sens, car il garantit la justice, l’organisation, la sécurité, tandis que le désordre est tout son contraire.
L’homéostasie désigne la capacité d’un organisme ou d’un système à maintenir son équilibre intérieur (température, glycémie, pression sanguine…), c’est-à-dire à se réguler malgré les contraintes extérieures. Ce n’est donc pas un état figé, mais un mouvement permanent qui permet un équilibre dynamique. La néguentropie est l’entropie négative, ou tendance à l’ordre. La vie et l’homéostasie sont des néguentropies en ce sens qu’elles luttent contre la tendance au désordre. Cette lutte contre la désorganisation, les comportements déviants, le désordre…, s’applique à toute organisation humaine. Pour garantir l’ordre social, il y a les forces de l’ordre (police, gendarmerie), l’ordre politique étant incarné par l’État. Le désordre du monde, quant à lui, se manifeste par les guerres, le terrorisme, la famine et la malbouffe, la perte de valeurs, la montée de l’individualisme, les crises financières, les pandémies, les inégalités sociales, la souffrance animale, la pollution de la Terre-mère, les fake news…
Mais l’ordre se construit-il systématiquement en opposition au désordre ?
Le dualisme, si cher au mental, n’est pas représentatif des forces de l’univers. Les physiciens ont travaillé à partir des lois d’ordre, de la régularité, de la constance pour comprendre le monde. La thermodynamique classique affirme que toute évolution va vers une perte d’ordre irrémédiable, une dégradation selon la loi d’entropie. Les glaçons fondent dans de l’eau chaude. Autrement dit, ils passent d’un état ordonné (solide) à un état désordonné (liquide où ils se transforment en eau et deviennent indifférenciés). Selon le deuxième principe de la thermodynamique, il y a une irréversibilité des processus naturels. Un sucre mis dans une tasse de café ne redeviendra jamais un sucre.
La physique quantique ouvre d’autres horizons. Le désordre a aussi ses lois dont l’ordre n’est qu’un aboutissement momentané à une échelle donnée. Le désordre construit l’ordre. La structure n’est possible que du fait de l’agitation interne.
Héraclite écrit que « le plus bel arrangement est semblable à un tas d’ordures rassemblées au hasard ». L’ordre n’aurait pas de dessein formé par une Intelligence supérieure et cacherait peut-être un désordre. N’étant pas un état d’équilibre durable, l’ordre serait idéalisé, voire subjectif.
Il n’y aurait donc pas de l’ordre ou du désordre, mais de l’ordre et du désordre. Loin d’être opposés, l’ordre et le désordre seraient complémentaires, inséparables comme la vie et la mort. L’ordre naît du chaos, le chaos de l’ordre. Nulle nécessité de vouloir anéantir le chaos, nul besoin de vouloir l’ordre parfait, car, à l’intérieur de l’Homme, ordre et désordre subsistent ensemble dans ce qui fait notre humanité. Mais l’Homme a sans doute aussi peur du chaos que de la mort. Pourtant la vie est cycle, l’hiver les arbres perdent leurs feuilles et au printemps tout renaît. L’ordre n’est donc pas figé mais évolutif. La vie se nourrit de la mort. Tout déclin annonce un renouveau.


Partie 1
La manifestation de l’ordre et du désordre


Chapitre 1
Mais de quel désordre parle-t-on ?
« On se fait une idée précise de l’ordre, mais non pas du désordre. »
Bernardin de Saint-Pierre
Il y a plusieurs sortes de désordre : désordre public, désordre matériel, désordre moral, désordre psychique, désordre de l’information…
Toute société suppose un ordre social et une justice qui reposent sur l’ordre moral garantissant les droits et la liberté. L’ordre social est fondé sur le désir des hommes de vivre en société et de maintenir la paix sociale. Il donne des repères en prescrivant des règles et des sanctions. L’ordre est une disposition qui ordonne ce qu’il convient de faire. L’ordre se retrouve dans les normes, les codes sociaux, les règlements, les lois. Il est subordonné au pouvoir politique. Lorsque l’ordre est jugé intolérable, il est renversé par la révolution, la révolte, des manifestations, des contestations radicales.
Le désordre naît donc du refus de ces règles. Il est le perturbateur qui vient bousculer l’ordonnancement, l’agencement, la cohésion, et introduire la confusion, la négligence, l’incohérence et l’anarchie. Ainsi, nous désirons l’ordre et redoutons le désordre. Cependant, les systèmes sociaux, économiques, sanitaires, éducatifs, technologiques bien organisés…, sont aussi soumis au principe de l’entropie. Les civilisations et les maladies disparaissent au profit de nouvelles. Les crises économiques et sociales bouleversent l’ordre mondial. Le mode de culture et d’élevage modifie la qualité de l’alimentation, des sols, de l’eau… Le changement de valeurs, de l’éducation, les inventions, les réseaux sociaux chamboulent les relations humaines. Par exemple, le chaos informationnel actuel se manifeste par de fausses informations (sans intention de nuire), de la désinformation (dans l’intention de nuire), de l’information malveillante (vraie mais confidentielle, dans l’intention de nuire).
Le désordre en soi est confusion, trouble de la pensée et de la communication. La personne confuse éprouve de la difficulté à établir un lien logique entre sa pensée et son expression. Les troubles de la pensée, du langage et de la communication peuvent être liés à une augmentation ou une diminution de la production du débit de paroles ainsi qu’à une désorganisation des pensées. Ce désordre peut se manifester de différentes manières :
- La pensée manque de clarté et d’enchaînements logiques, elle est confuse. Elle est décousue : la personne passe du coq à l’âne sans transition. Les idées sont trop nombreuses et cet afflux excessif ne lui permet plus de les trier ou de les associer. Il est difficile de l’interrompre.
- La personne est irrationnelle : ses pensées ne sont pas fondées sur la réalité commune. Elles s’imposent à elle sans pouvoir les remettre en cause malgré les preuves contraires apportées par autrui. Son raisonnement est incohérent et aboutit à des conclusions aberrantes.
- Les idées de la personne deviennent fixes, absurdes, sans fondement, délirantes.
- Les idées sont obsédantes : répétition de mots, phobiques (craintes obsédantes)…
- Les distorsions de la pensée : pensée non connectée au réel, pensée magique (fondée sur la toute-puissance du désir), perte du raisonnement au fur et à mesure, persécution, mégalomanie…
Le désordre matériel chez soi a une triple nature. Il y a le désordre rampant qui envahit la maison, l’appartement, progressivement et sournoisement, de la cave au gre

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