Les Meilleurs Régimes du monde
154 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les Meilleurs Régimes du monde , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
154 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Quels sont les secrets des centenaires qui vivent, de plus en plus nombreux, aux quatre coins du monde ? Parmi les plus connus, on compte les Crétois, les Japonais de l’île d’Okinawa. Ailleurs, d’autres populations présentent une longévité et une forme remarquables : Équatoriens de Vilcabamba en Amérique du Sud, Pakistanais de la vallée d’Hunza, habitants du Caucase. Quels sont les principes des régimes de longue vie ? Que doit-on en retenir qui nous aiderait à améliorer notre alimentation ? Jacques Fricker explique comment adapter leurs meilleurs éléments à notre mode de vie. Dominique Laty, en 75 recettes inspirées de ces régimes ancestraux, fait découvrir leurs plaisirs gustatifs et partager leurs bienfaits. Pour se préparer de belles années…Dominique Laty est l’auteur de nombreux livres sur la forme et le bien-être qui ont connu un grand succès, dont Le Grand livre de la forme, Le Régime des pâtes et Petits plats raffinés en 20 minutes chrono. Après des années de recherche à l’Inserm, le Dr Jacques Fricker est nutritionniste à l’hôpital Bichat. Il enseigne dans plusieurs facultés de médecine. Ses ouvrages sur la nutrition et la minceur rencontrent un très grand succès auprès du public, dont Maigrir vite et bien, Le Régime liberté, Cuisiner vite et bon, Simple comme maigrir.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 octobre 2008
Nombre de lectures 45
EAN13 9782738178251
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Illustrations de Claudio Rinaldi
© O DILE J ACOB , OCTOBRE  2008
15, RUE S OUFFLOT , 75005 P ARIS
www.odilejacob.fr
EAN 978-2-7381-2178-3
Le code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article L. 122-5 et 3 a, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou réproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (art. L. 122-4). Cette représentation ou reproduction donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo
Introduction

En 2000, on a enregistré 9 264 centenaires en France, un chiffre en augmentation constante. Le nombre est passé de 10 en 1900, à 12 871 début 2003. En 2050, les prévisions sont de 165 000. Les femmes arrivent largement en tête. En France, les champions de la longévité sont donc le plus souvent des femmes.
Des études récentes sur le régime crétois ont révélé le pouvoir de l’alimentation sur le vieillissement. Depuis, des chercheurs s’interrogent sur les secrets de certaines populations à forte longévité comme les Crétois de l’arrière-pays mais aussi les Japonais d’Okinawa.
D’autres contrées présentent des exemples d’extrême vieillesse, mais on sait peu de chose sur leur âge précis. Ce sont les Équatoriens de Vilcabamba dans les Andes du sud, les habitants himalayens de la vallée d’Hunza au nord-est du Pakistan, et les montagnards du Caucase. Que peuvent nous apprendre ces populations pour notre propre qualité de vie au fil des années ? Quels intérêts nutritionnels pouvons-nous tirer de leurs habitudes culinaires ancestrales ?

En Crète, des habitants en bonne santé
En Crète, les hommes sont traditionnellement cultivateurs et bergers. Tôt le matin, ils cueillent les herbes sauvages qui vont servir à leurs repas. En général, ceux-ci sont composés de légumes frais, consommés croquants, ou secs, de pain, d’un peu de vin, d’huile d’olive. Les légumes frais comme le concombre, le fenouil, le pissenlit ou l’artichaut sont assaisonnés d’origan, de cumin, de menthe, de romarin, de persil, d’aneth ou de basilic. Les légumes secs comme les haricots blancs sont destinés généralement aux salades, les pois chiches sont écrasés en purée. Les noix, le pourpier, les escargots, les anchois complètent l’assiette en lui apportant de bons acides gras. Sont présents également l’agneau, le poulet, le porc, les poissons gras, les fromages de brebis ou de chèvre, les yaourts et le miel.
L’ordinaire des desserts est une mosaïque de fruits. Le tout est arrosé d’un peu de vin rouge tannique à la saveur prononcée.

Au Japon, une grand-mère étonnante
En 1992, Mme Tsubakino a fondé son entreprise de soupe Miso . Comme elle a 80 ans, elle a pris comme slogan : « La soupe de soja des grands-mères ! »
Les Japonais sont favorables au travail après 60 ans. Certains même considèrent l’inaction comme débilitante. En général, les seniors travaillent et ont un sentiment d’utilité. À Okinawa particulièrement, les anciens sont respectés et entourés. Ils participent un peu aux travaux de la terre, se reposent beaucoup, mangent surtout du riz, des légumes, du tofu et du poisson. En revanche, ils consomment peu de sucres rapides et de graisses.

En Équateur, la vallée de la longévité
Perché à une altitude de 1 850 mètres, Vilcabamba regroupe environ 5 000 habitants. On appelle cette région la « vallée sacrée » car la population compte 11 % de sexagénaires contre 4 % de la population nationale. Mais, comme l’âge de 90 ans est fréquent, on dit que cette région est le « paradis de l’éternelle jeunesse ». Appelée « vallée sacrée » depuis 1950, Vilcabamba reçoit un tel afflux de touristes, de journalistes que les habitants, pour préserver la discrétion sur leur mode de vie, effacent des pierres tombales les dates des décès de leurs parents centenaires.

Au Caucase, des montagnards heureux
La légende veut que le Grec Jason et ses matelots aient débarqué en Colchide pour s’emparer de la Toison d’or, la peau du bélier à la fourrure d’or, convoitée pour ses vertus. La Géorgie ou sakarthvélo était appelée « Colchide » dans l’Antiquité. À cette époque, sa civilisation est raffinée et très avancée. La fascination pour cette contrée s’est accrue à la fin du XIX e  siècle. La mode est alors à la villégiature et aux cures thermales sur les bords de la mer Noire. Les eaux y sont sulfureuses, ferrugineuses et tellement chaudes qu’on peut, dit-on, y faire bouillir un œuf !
Léon Tolstoï passe l’année 1852 au Caucase. Il boit du koumys , lait de jument versé dans des outres et fermenté avec du koumys aigri, puis brassé avec des bâtons. Dans son roman Les Cosaques , il parle des femmes viriles, décisionnaires, belles et dotées d’une grande force physique car elles font des travaux rudes. Il évoque le parfum des légumes à la tombée de la nuit, celui exhalé par les vergers d’ arbouz (melons d’eau) ou de potirons. Il explique que les cosaques boivent du lait caillé, kaimak , qu’ils mangent des pilafs gras et des kacha (bouillies de gruau de sarrasin ou de millet).
Le Caucase est alors un véritable paradis touristique où l’on cultive le thé, les agrumes, le palmier, le noyer, le figuier, l’igname et la banane. Un grand nombre de voyageurs, d’écrivains, d’archéologues, de botanistes et de médecins se rendent au Caucase, comme Jane Dieulafoy en 1881. Dans ses écrits, elle vante le shit  : mélange de chou fermenté, mouton, lait aigre, un des meilleurs plats du Caucase. Elle dit les mérites des pieds de porc sucrés et cuits dans de la sauce aux prunes et des recettes de riz, aussi nombreuses que de jours dans l’année, servi parfois avec de la confiture de cerises.
Les ouvrages, qui retracent ces voyages, parlent tous de la beauté des Circassiennes et de la noble allure des vieillards. L’Abkhazie, notamment, est donnée comme le pays des centenaires et du kéfir. Et, en 1960, un étonnant documentaire soviétique pousse des journalistes à enquêter pour connaître les secrets de ces populations qui vieillissent bien.

Les points forts de ces régimes
Que vous alliez dans un restaurant caucasien, japonais, crétois ou pakistanais, vos impressions seront différentes et pourtant vous trouverez certaines constantes.
À Moscou, il y a plusieurs restaurants géorgiens. L’un d’eux est une maison typique, en bois, comme on peut en voir à Tbilissi. La noix, la grenade, l’aubergine, l’oignon, le haricot rouge, le yaourt, le pain à la farine de maïs et l’agneau y tiennent une place de choix. Or ces aliments se retrouvent pour la plupart, dans les régimes traditionnels, à Okinawa, au Pakistan, en Équateur, au Caucase et en Crète. Le thé vert est bu au Caucase comme à Okinawa, le riz est une constante, de même les pâtes, qu’elles soient au sarrasin ou à la semoule de blé dur. Il existe ainsi des habitudes qui peuvent nous inspirer pour notre propre alimentation.

➤  La tradition des soupes
Dans ces pays des « immortels heureux », pour reprendre une formule d’Okinawa, on maintient la tradition des potages.
• En Crète, les soupes comportent des haricots blancs secs.
• Au Caucase elles sont déclinées à l’oseille, à l’esturgeon, aux champignons avec du sésame, au blé dur avec des yaourts, aux raviolis avec des oignons et des noix, au poulet avec de l’œuf et du vinaigre, à l’agneau avec du riz et des tomates.
• En Équateur, les sopas sont très consommées. Certaines sont si copieuses qu’elles constituent un vrai repas. Le locro est composé de pommes de terre, d’avocat, de graines de lupin et de fromage sec.
• Au Japon on prend du potage à tous les repas, même le matin. Le bouillon classique est le dashi , bouillon clair à base d’algue, accompagné de copeaux de bonite (thon) séché. À midi, on privilégie la soupe aux nouilles, shirumono.
• Au Pakistan, c’est la soupe de carottes qui tient le haut du pavé.

➤  La constance des légumes
Les légumes sont incontournables, que ce soit à Okinawa, au Pakistan, en Crète et au Japon. Le chou, le haricot, la tomate, l’aubergine, la courgette et le potiron sont présents partout. De même le concombre mais, à Okinawa, il s’agit d’un légume amer et croquant, appelé goya , à l’allure d’une calebasse verte. On le dit souverain pour la santé. On peut se le procurer dans les épiceries orientales.
Les légumes sont plutôt consommés non écrasés. À Okinawa, ils sont malaxés. Cette manipulation tient lieu de macération. De cette façon la plupart sont servis crus, ce qui est un plus pour la préservation des vitamines.

➤  Des sauces en complément
Les sauces sont permanentes sur les tables. Crémeuse dans les pays caucasiens, notamment en Géorgie où elle est à base de noix, de grenade et d’épices, elle peut être plus acide à Okinawa avec du vinaigre et des grains de grenade. Si la sauce de soja, le wasabi et le raifort représentent la trilogie d’Okinawa, les baies et les herbes dominent au Caucase et en Crète tandis que les épices l’emportent au Pakistan.
 
Depuis que l’on connaît tous ces éléments, les papiers sur la cuisine internationale font fureur. Les chroniqueurs doivent désormais avoir de solides connaissances, autant dans le domaine historique qu’au niveau santé. Aux États-Unis, les magazines gastronomiques Gourmet et Saveur sont de plus en plus sophistiqués et proposent des recettes du monde entier. Même The New York Times est devenu une référence en matière culinaire. Les repas équilibrés, l’activité physique, la convivialité, le respect des traditions sont le trait commun de ces populations qui vieillissent bien. Mais quels sont les autres secrets ? Quels sont donc les préceptes communs aux meilleurs régimes du monde ?
Première partie
Les secrets des régimes du monde
Chapitre premier
Des r

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents