Taï Chi Chuan, un art martial ? , livre ebook

Nombre7 Editions - Denis Franceschi

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78 pages

Français

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Extrait

Description

Un art de vivre, une philosophie à votre portée.

Ce livre est fait pour vous expliquer ce qu'est le Taï Chi Chuan, à quoi va vous servir cet art, et surtout pour vous donner l'envie de pousser la porte d'une salle et d'entrer dans ce monde de santé, de bien-être, de partage, de joie, d'amitié, de connaissances du corps, de votre corps, mais pour aussi le commander, le diriger... Le Maîtriser.

Une introspection complète dans l’univers de cette discipline aux multiples facettes, aussi bienfaitrice les unes que les autres.

Sujets

Art martial

Informations

Publié par	Nombre7 Editions
Date de parution	14 septembre 2020
Nombre de lectures	12
EAN13	9782381532127
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

TAÏ CHI CHUAN, un art martial ?

La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ils produisent à la demande et pour le compte d'un auteur ou d'un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité

Denis Franceschi

TAÏ CHI CHUAN, un art martial ?

Préface
À l'occasion de la publication de son livre sur le Taï Chi Chuan, Denis Franceschi m'a demandé de préfacer son ouvrage, c'est sans hésiter et avec grand honneur que je rédige ces quelques lignes très amicales.

J'ai pu constater qu'il existait des gens capables de faire le vide en eux-mêmes au point d'exécuter le geste parfait au moment voulu.
Que certains d'entre eux accordent plus d'importance à la paix de leur esprit au moment de l'acte qu'au résultat même.
Cette plénitude Denis Franceschi l'a atteinte.
Je suis heureux donc de la publication d'un tel ouvrage qui contribuera grandement au développement de cet art.

Le Taï Chi Chuan a conquis notre monde de nos jours.
Un sport.
Une discipline.
Un moyen de défense.
Une mentalité.
Un contrôle de soi-même.
Un art.
Tout à la fois.
C’est-à-dire l'étude d'une technique guerrière qui, associée à la maîtrise du corps et de l'esprit, conduit à une philosophie pacifique.

L'harmonie du corps et de l'esprit, un des meilleurs spécialistes Denis
Franceschi vous encourage grâce à cet ouvrage à pratiquer et vous perfectionner à cet art.

Merci Denis pour ces nombreuses années d'amitiés.

Éric ASSO

Chapitre 1
TAÏ CHI CHUAN, un art martial ?
Je me présente
Denis Franceschi
J'enseigne le Taï Chi Chuan à Solliès-Pont dans le Var depuis de nombreuses années.
J'ai commencé à pratiquer en septembre 1989 avec Éric Asso comme enseignant, pratiquant de Karaté-Do et de Taï Chi Chuan style Yang, lui-même élève de Louis Wan der Heyoten.
Je dois insister sur le fait que ma rencontre avec Éric Asso a fortement contribué à la qualité de ma pratique. Son enseignement assez puriste m'a conquis. Je n’aurais jamais continué dans cette activité si je n'avais pas abordé le côté martial de cette discipline. Grâce à cette version, j'ai travaillé les gestes justes et la définition du mouvement dans l'espace. En effet, dans la période d’apprentissage, pouvoir visualiser l’action martiale avant d’exécuter le geste, prépare l’esprit à la recherche de la bonne position.
Pour me perfectionner, j'ai fait des stages avec :
Louis Wan der Heyoten
Fondateur du Mei Fa Chuan Taï chi de combat ; Professeur de Karaté-Do, CN 7° Dan, D.E Expert en Taï Chi Chuan et Qi Gong, D.E; Docteur en Naturopathie Québec ; Consultant en Feng-Shui.
Maître Kenji Tokitsu
Fondateur de l'école Shaolin-mon, puis du Tokitsu-ryu, chercheur en arts martiaux ; Professeur de sociologie à la Sorbonne à Paris.
Puis mes recherches en tant qu'instructeur m'orientent vers Georges Saby , chez qui Éric Asso allait chercher un autre apprentissage, et enfin vers Thierry Alibert ; la vision commune du Taï Chi Chuan avec cet expert m'a conduit vers des stages de maniements d'armes longues comme : le bâton, la lance à une pointe, puis le maniement de l’épée Fuchen (chasse mouche en crin de cheval) l’épée est dans une main et le fuchen dans l’autre. Les stages auprès de cet expert sont toujours riches d’enseignements. Lui-même s’entoure d’autres experts pour nous donner une grande variété de spécialités.
Ma découverte de Maître Gu Meisheng (1926-2003), Maître chinois de TCC, a également influencé ma pratique et ma compréhension.
Ce livre est fait pour vous expliquer ce qu'est le Taï Chi Chuan, à quoi va vous servir cet art, et surtout pour vous donner l'envie de pousser la porte d'une salle et d'entrer dans ce monde de santé, de bien-être, de partage, de joie, d'amitié, de connaissance du corps, de votre corps, et pour aussi le commander, le diriger

… Le Maîtriser.

Remarque très importante. Ne restez jamais sur vos acquis. Cela vous fait tourner en rond, vous ferme l’esprit, et vous condamne à une sentence qui est l’isolement. Il supprime toutes communications avec l’extérieur, vous ferme aux partages, vous rompt avec le développement de soi, et est contraire à l’esprit du TAO qui est la représentation globale de la vie, de l’univers, du mouvement permanent de la nature et du renouveau.
Tel le TAO, on ne peut rester enfermé dans des règles strictes, seuls le changement et le mouvement œuvrent dans ces lois.
J’ai failli moi-même tomber dans ce piège sournois, avant ma rencontre avec M. Thierry Alibert, qui m’a été présenté par une de mes élèves. Pour mieux comprendre mon expérience, voici en quelques mots mon aventure.
Il y a eu une période en France vers les années 1990 où l’enseignement en Taï Chi Chuan (TCC) était plus basé sur une vision de gymnastique que d’un principe de méditation fondé sur les racines de l’art martial. N’étant pas une pratique très répandue à cette époque, je me retrouvais enfermé dans cette voie par ma formation plus proche des anciens Maîtres. Autour de moi, les nombreux enseignants et pratiquants vivaient leurs expériences qui pour moi n’étaient que superficielles, ou plutôt une pratique incomplète. Un beau jour, Éric Asso mon professeur me rendit visite pour m’annoncer qu’il abandonnait l’enseignement de cette discipline pour ne se consacrer qu’à sa propre pratique. Son héritage étant assuré par mes soins. Ce jour-là, pour moi, la Terre s’arrêta de tourner, je perdais mon maître, mon guide, je faisais face à un précipice. Vers qui me tourner ? Comment m’y prendre ? Je décidais donc de me réfugier dans le travail et d’approfondir les connaissances acquises durant ces dernières années. Étant certain d’être sur la bonne voie, peu à peu je m'isolais et je finis par me retrouver seul dans ma région à vouloir enseigner un TCC que je pensais authentique. Mais mon entêtement m’avait replié sur moi-même. Au début de mon enseignement, Guy me secondait, mais très vite il me conseilla d'adoucir mes entraînements pour ne pas faire fuir les élèves. Pour satisfaire aux demandes de chacun, avec le temps, je supprimais quelques principes de base qui demandaient plus de capacités physiques dans les entraînements. Mais au fur et à mesure, sans y prendre garde, j’avais moi-même lentement appauvri mon enseignement. Le temps passant, les véritables racines de cet art refirent surface et le monde autour de moi avait changé, la propagation d’un véritable TCC était arrivée. Mais mon esprit aveugle a refusé cette information. Les années passent, Thierry Alibert faisait la une de nombreux magazines. Sa vision de la pratique était semblable à mes convictions. Je décidais donc de prendre contact avec ce dernier pour lui demander s’il venait dispenser des stages de Taï Chi Chuan dans ma région, mais ses déplacements dans mon environnement proche n’étaient pas encore prévus dans ses tournées au sein de l'Hexagone. À la suite de cette demande, il me proposa une lettre d’information, dans laquelle se trouvent de multiples stages de perfectionnement et de formations dans différentes régions de France. Pour la deuxième année consécutive, je proposais à Sylvie, une élève douée et passionnée, ce fascicule lors d'une fin de saison, afin de lui présenter un choix de stage d’été. Elle prit ce document en me disant "merci, je vais l’étudier avec attention." Dès la reprise des cours en septembre, ce fut avec joie qu’elle m’annonçait sa découverte d’été. Elle m’informait et me confirmait que le véritable TCC existait bel et bien, que Thierry Alibert était vraiment dans le même état d’esprit que moi et que mes convictions n’éta