Mamma mia, Pandemia !
128 pages
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Mamma mia, Pandemia ! , livre ebook

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Description

Essai ou fiction, essai et fiction, grâce à cet objet littéraire d’un nouveau genre, Jean Pintea livre à notre sagacité une analyse sans complaisance de nos ultimes secrets. Avec un formidable humour roumain digne d’Eugène Ionesco et un sens de l’absurde hérité de Kafka, l’auteur passe au crible nos nouvelles névroses, nos éternels dilemmes comme nos hésitations passées. Il se dégage de ce texte une force tellurique qui emporte tout sur son passage : nos perceptions, nos sensations, nos émotions et même nos sentiments. Entrer dans Mamma Mia, c’est en ressortir transformé. Alors, osez, lisez Pandemia !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2020
Nombre de lectures 2
EAN13 9782414481774
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson - 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-48217-7

© Edilivre, 2020
Dédicace

Pour sa beauté et pour sa grâce,
à Diana, for ever and a day –
În golul scoicii marea, în valuri nemuriri
În inima o perla, lumini si amintiri…
Chaque peuple a ses propres folies…
La Névrosphère© les a toutes rassemblées !
(dicton « névrosphéricien »)
A la mémoire d’Alphonse Allais
et du Comte de Lautréamont
Prolégomènes à une nouvelle discipline
Névrosphère© ! Névrosphère© ! Est-ce que j’ai une gueule de Névrosphère© ?
Le concept décisif pour comprendre le monde présent, et que je développe dans cet essai est inédit : il s’agit d’une réalité difficile à cerner, puisqu’elle n’émerge que depuis une dizaine d’années, sans doute en relation avec la crise financière de 2008-2009, mais dont l’actuelle pandémie est l’indéniable accélérateur et l’authentique catalyseur. Par ses effets économiques sur des dizaines de millions d’individus à travers la planète, le choc dit « des sub-primes » fut tellement fort, que les transformations sociétales l’ayant accompagné ont été – pour un temps – totalement occultées.
Seulement, ces mutations s’avèrent désormais si radicales, qu’elles méritent d’être approchées au sein d’une discipline à part entière, dussions-nous pour ce faire inventer ce nouveau champ d’étude.
Ce qui n’est, de nos jours, à vrai dire, pas une mince affaire !
En effet, du temps des Lumières – lorsque les progressistes de tous bords livraient des batailles acharnées à l’encontre de l’obscurantisme dominant – toute nouvelle science, tout art et, même, tout nouveau métier avaient leurs chances d’être reconnus…
Voici, à titre d’exemple, quelques « sciences » aujourd’hui disparues, dont certaines n’étaient pas dénuées d’intérêt, et qui ont même connu leur heure de gloire.
Il en est ainsi, de la physiognomonie et de la phrénologie – contemporaines (1855-1865), d’un Paris qui allait devenir « haussmannien », grâce à Napoléon et au Baron – et dont le dénominateur commun fut de prétendre à une meilleure connaissance de l’être humain, grâce à ses particularités physiques…
Il y eut, bien avant ces deux pseudo-sciences, l’alchimie, dont le but le plus emblématique fut la fabrication de la pierre philosophale, ou encore l’astrologie , laquelle consacre encore aujourd’hui le plus clair de ses efforts à prédire l’avenir, non comme science, il est vrai, mais plutôt comme un ensemble de techniques ésotériques.
Et puis, n’oublions pas l’extraordinaire projet des encyclopédises, dirigés par Diderot et D’Alembert.
Avec l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers , comprenant 17 volumes de texte et 11 d’illustrations, pour un total de 71 818 articles, le tout réalisé entre 1751 et 1772, le but est de… « … rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre ; d’en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de le transmettre aux hommes qui viendront après nous ; afin que les travaux des siècles passés n’aient pas été inutiles pour les siècles qui succéderont ; que nos neveux devenant plus instruits, deviennent en même temps plus vertueux et plus heureux ; et que nous ne mourions pas sans avoir bien mérité du genre humain. »
Vous avouerez avec moi, qu’après cela, créer de toutes pièces une nouvelle discipline, l’inventer – il faut oser le mot ! – voilà qui est… disons « téméraire » !
Cependant, malgré un espace scientifique désormais très encombré et même trusté par de nombreuses matières, un modèle explicatif global ET original est indispensable, afin de rendre compte du « nouveau-nouveau malaise » dans la civilisation où nous vivons…
Car, ni l’anthropologie structurale, ni la psychanalyse freudienne ou la psychologie des profondeurs (C. G. Jung), ni même l’ethnopsychiatrie de Georges-Devereux n’ont eu le loisir de l’adresser, s’agissant, il est vrai, d’interpréter des faits tout à fait récents.
Aussi, poser les bases de ce nouveau modèle et en dessiner – au moins provisoirement – les frontières est-ce devenu pour moi une exigence absolue.
Je l’ai donc fait un peu en « jouant des coudes » en quelque sorte, c’est-à-dire en repoussant délicatement chacun de ces Arts vers son « cœur de métier originel », afin d’installer dans les interstices ainsi libérés, cette nouvelle nouvelle science !
Une discipline donc, dont j’ai désigné le concept central d’un terme finalement suffisamment facile à comprendre de tous, à savoir la Névrosphère© .
Partant, cette nouvelle branche des Humanités dont les bases sont ici jetées, et qui relève d’un champ sans doute plus large, s’appellera la Névrosologie© .
La Névrosphère© – une pandémie dans la pandémie
Avant de poursuivre, il me paraît indispensable d’approcher de plus près l’idée clé de notre étude, puisqu’il s’agit d’une notion jamais définie auparavant.
Premièrement, il faut rappeler ici que toute nouvelle discipline scientifique a dû – pour commencer à exister – chercher à poser ses définitions en s’appuyant sur d’autres sciences, déjà reconnues et validées, disposant d’une autorité incontestable.
Et, cela, à l’opposé des sciences exactes, ou – plus tardivement – des sciences naturelles, lesquelles se sont, elles aussi, retrouvées dans cette enviable position de réservoir d’analogies et/ou de modèles explicatifs…
Ainsi, les sciences humaines (sciences dites « molles » avec un léger dédain), ont souvent cherché à prendre appui sur des concepts issus des mathématiques : l’anthropologie et la linguistique, la critique littéraire ou la sémiologie, par exemple, y ont eu pleinement recours en leur temps.
D’autres sciences humaines, telles la psychologie ou l’histoire, ont pu se servir de la logique, de la physique, voire de la biologie, dans le but de bâtir peu à peu leurs propres référentiels.
Grâce à la définition d’un premier corpus spécifique, puis à l’enrichissement progressif de celui-ci, ces disciplines, toutes nouvelles en leur temps, ont pu gagner peu à peu une réputation, un statut « scientifique » et, avec un brin de chance, ont commencé à servir de référence à de nombreux « débutants », eux-mêmes à la recherche de la vérité.
De la sorte, ce qui est à l’origine un but, une vision et/ou un regard particulier sur l’Univers, peut transformer une pseudo-science en connaissance respectable, sinon véritable.
C’est ainsi que, feue l’Alchimie, devint la Chimie – en s’injectant de fortes doses de Physique. Et, c’est grâce aux nobles Mathématiques que l’Astrologie est devenue Astronomie, en abandonnant, il est vrai, son ambition première qui consistait à vouloir prédire l’avenir, pour se contenter d’observer l’Univers présent, afin de tenter d’en déduire le passé. (Malgré tout, la croyance qu’il est possible de prédire le caractère d’un nouveau-né en fonction de son ciel de naissance persiste par endroits ; elle a même laissé quelques traces dans notre vocabulaire : « malotru », l’autre nom du « goujat » ou du « rustre », désignait à l’origine quelqu’un de « mal astru », autrement dit, que les astres avaient mal traité.)
Je schématise, bien sûr !
C’est pour mieux faire comprendre que, de la même façon, la Névrosologie© devra, pour exister, faire feu de tout bois – si je puis dire. Et, tant mieux si un jour prochain, cette nouvelle discipline, qu’ici je porte sur les fonts baptismaux, la Névrosologie© donc, deviendra une Grande Science, au sens nietzschéen du terme.
Aujourd’hui il s’agit simplement d’un tout nouveau champ d’étude – ce qui n’est pas rien dans un monde aux savoirs à ce point installés.
Je propose donc le concept de Névrosphère© , pour compléter les différents modèles explicatifs de l’Ethnopsychiatrie, de la Psycho-sociologie, de la Psychiatrie et, surtout, de la Psychologie des profondeurs de C. G. Jung, avec des éléments de la période que nous sommes en train de vivre présentement.
Carl Jung avait posé que, depuis toujours, l’« âme » se (com) plaît à créer des œuvres d’art. Des œuvres diaphanes, semblables à certains motets de J-S Bach, des œuvres inspirées, semblables à un sonnet écrit par Petrarca à la gloire de Beatrice, sa bienaimée idéale. Ou encore que, cette même « âme », peut créer des manifestations culturelles autrement plus incarnées : on se souvient des géantes nues de Botero, lourdement couchées pour un temps, tout en bas de nos Champs Elysées.
Quoi qu’il en soit, de nos jours, dans un espace-temps/monde qu’au fil de l’histoire elles ont saturé, ces multiples productions culturelles, parfois conçues pour l’éternité (comme les anciennes Pyramides ou la Grande Arche de la Défense), ou bien éphémères, (comme celles de Jeffrey Koons et de Christo), ces créations ineffables ou plus réalistes, se répondent mutuellement, dialoguent toutes, un peu comme dans la fort sympathique comédie « Une nuit au musée ».
Populaires pareillement à des clips vidéo diffusés sur YouTube et affichant plusieurs milliards de vues, ou alors plus confidentielles, ces œuvres interagissent, ce qui concourt à la matérialisation d’une inédite, mais véritable, intertextualité planétaire.
Or, cette nouvelle sphère « spéculative » qui nous entoure désormais commence à se comporter comme le ferait un esprit autonome universel : cet esprit est celui de Gaïa .
Rappelons ici que, depuis une cinquantaine d’années, le terme de Gaïa fait référence à un ensemble de théories, selon lesquelles les êtres vivants ont une influence sur la totalité de la planète où ils se trouvent.
Très concrètement, le système formé par la biomasse, par les composants non vivants responsables de la masse totale de la Terre, et par la totalité du rayonnement solaire extérieur, possède des mécanismes internes (autoré

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