Catéchisme maya , livre ebook

Edilivre - Antoine De Loubajac

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34 pages

Français

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Description

Venant d’un autre lieu et d’une autre époque, voici une version souriante de la Genèse qui devrait permettre à tout Homme d’aimer ce Dieu sympathique (qui m’a créé à Son image !) plus proche de Zeus que de Yahvé.

Sujets

Humour

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Publié par	Edilivre
Date de parution	14 décembre 2016
Nombre de lectures	0
EAN13	9782414001903
Langue	Français
Poids de l'ouvrage	1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

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Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-00188-0

© Edilivre, 2017
Du même auteur
Du même auteur :
Platina
Les boules de Bâmiyân
Pas dans l’oreille !
Historiettes farfelues
Dédicace
à Dieu
amicales
pensées.
Yucatan. Chute dans un trou. Grotte. Ossements. Lanières d’écorce couvertes de dessins mais beaucoup sont irrécupérables et intransportables. Trois ans de migraine devant une copie du Codex de Paris, m’arrachant les yeux sur les études de Diego de Landa, de Youri Knorozov, de Linda Schele pour réussir à traduire des sortes de hiéroglyphes représentant une des formes de l’écriture olmèque ou maya et un résultat époustouflant : Dieu existe !
Ce qui suit est mon exacte traduction des récits portés par les écorces les mieux protégées et je n’ai rajouté qu’une lettre par-ci, par-là, quand le sens du mot abîmé était absolument certain.
Acte 1 La Création du Monde (une longue lanière assez correcte et cinq fragments confirmant certains détails)
Dans le noir infini du Néant, le Néant s’ennuyait infiniment.
Sans forme, sans limites, sans couleur, ni odeur, ni mouvement, le Néant n’était rien dans un infini silence. Pas même un nom.
Il comprit que se donner un nom serait se créer. Et il choisit de s’appeler DIEU .
Aussitôt, d’imperceptibles vibrations naquirent au fin fond de tous les infinis et, se propageant de proche en proche, se croisant, se chevauchant, s’unissant ou s’anéantissant, elles devinrent lumières d’une infinité de couleurs, sons d’une infinité de musiques, ondes d’une infinité d’énergies. Tout le Néant se contracta en un point unique qui explosa en créant la Matière.
Jour 1. Et Dieu vit que cela était bon. Il appela cela le Premier Jour ou Jour du Big Bang en souvenir du monstrueux vacarme que venait de provoquer l’explosion du Néant.
Quelque peu ébloui par cette nouvelle lumière toute blanche qui L’entourait, Dieu la rassembla dans une lanterne sphérique qu’Il appela Soleil, tout en en conservant un peu pour une petite veilleuse qu’Il appela Lune. Il créa, avec cette nouvelle matière mise à Sa disposition, une grosse sphère amorphe qu’Il appela Monde et derrière laquelle Il cacha le Soleil.
Il lui suffisait de penser une quelconque création et, entre Ses deux mains étendues, se formait une sphère.
Dans la douce lueur de la Lune, Dieu vit que tout cela était bon. Il appela cela le Premier Soir et Il décida de se reposer en réfléchissant à ce qu’Il aurait à faire s’Il envisageait de créer un deuxième jour. La Lune disparaissant petit à petit derrière le Monde, ce fut la première Nuit, et Dieu décida d’appeler Sa nouvelle résidence, le Paradis.
Jour 2. Lorsque Dieu s’éveilla, ce fut le deuxième jour.
Les sphères créées la veille, toutes gorgées d’une phénoménale énergie, s’étaient animées et tournaient sur elles-mêmes comme des toupies. Elles...