Entre amour et enfer : 3 – Les ailes du vampire , livre ebook

Rebelle Editions - Maddy Facchin

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244 pages

Français

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Extrait

Description

Après avoir perdu Sarah, James a fui les siens. Dans l’ombre, il se prépare à une guerre qui changera le monde vampirique à jamais.Mais ses ennemis le savent, sa seule faiblesse est humaine.Alors que Sarah a pansé son cœur brisé loin de Labaroche, le danger la piège à nouveau dans un univers magique où son premier amour est le plus puissant des vampires. Mais le sera-t-il assez pour préserver son humanité ? Pourra-t-elle lui pardonner ses crimes passés ?À l’aube de la bataille, James devra faire des choix. Que devra-t-il encore sacrifier pour protéger les personnes qu’il aime ? Et si devenir roi ne suffisait pas ?Aussi cruel soit-il, le destin les réunira une dernière fois… mais leur accordera-t-il l’éternité ?

Sujets

amour

Fantastique

Vampire

Informations

Publié par	Rebelle Editions
Date de parution	15 novembre 2020
Nombre de lectures	22
EAN13	9782365388566
Langue	Français
Poids de l'ouvrage	2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ENTRE AMOUR ET ENFER 3 – Les ailes du vampires Maddy FACCHIN

www.rebelleeditions.com
Il y a des passions destructrices qui enflamment les cœurs.
Des temps qui effacent toutes choses ayant compté,
les souvenirs les plus précieux comme les regrets.
Et puis, il y a des amours plus puissants que tout,
ceux qui font d’un simple regard,
d’un simple mot, des étincelles.
Les siècles qui s’écoulent
ne font qu’amplifier ces sentiments,
renforçant ce lien magique.
Ceux-là entrent dans la légende.
Ils font l’Histoire.
Il y a de ces héros, indomptables et naïfs, qui croient qu’ils peuvent faire de leur rêve, leur destin.
L’espoir que leur amour et leur foi seront toujours plus forts.
Parfois, la chance vient à leur sourire.
Ils comprennent alors qu’ils font partie de ces privilégiés.
Et tout le sang versé, les sanglots ou les mots n’y peuvent rien changer.
Ils suivent le chemin qui leur est dédié.
PROLOGUE
Songe d’un matin ensoleillé.
Je la découvre auprès de moi, ses magnifiques yeux fermés, plongée dans un sommeil réparateur, un doux rêve. Ses lèvres roses, que je sais gourmandes de baisers, m’appellent, mais je n’ose pas la déranger. Qui suis-je pour venir troubler son repos ? Elle est si paisible. Si belle et merveilleuse.
Mon regard parcourt son corps de déesse. Elle porte une longue robe de soie émeraude. Un peu différente de celle qu’elle portait la nuit où je lui ai avoué ma vraie nature… Si troublantes et intenses r éminis cences. Celle-là est plus royale. Ses boucles rousses cachent les bretelles dorées de cette parure, fendue à partir du haut de sa cuisse droite où je retrouve ce fil précieux qui valorise le grain de sa peau . Une fine ceinture dorée encercle sa taille et ne rend les courbes de sa silhouette que plus parfaites. Ses ballerines s’attachent avec des fils d’or qui s’entrelacent le long de sa jambe et finissent en un délicat nœud sur son genou. Une amazone m’ensorcelle.
Sa main glisse sur le drap. Je suis hypnotisé par la peau si douce et blanche de son poignet entouré d’une tresse de soie dorée sertie d’ ém eraudes. Elle est époustouflante jusque dans les moindres détails. Captivante, sans même chercher à l’être.
Ses cils papillonnent. Elle s’éveille. Elle me sent à ses côtés. La réaction de son corps est immédiate. Alors qu’un sourire illumine son visage, elle se positionne avec légèreté sur moi, déposant sa tête sur mon cœur en soupirant d’extase.
À cet instant, je pourrais littéralement mourir de bonheur. Ne plus me nourrir, ne rien entreprendre si ce n’est la vénérer et être avec elle, jusqu’à ce que l’éternité ait une fin. Alors que je serais bercé par la somptueuse mélodie de son cœur, je nous protégerais des atrocités de l’univers en créant notre propre monde et en le délimitant par des flammes, pour que personne ne nous dérange, jamais.
Le feu est l’élément le plus fatal. Enchanteur, ardent et indomptable, il est pourtant bien pâle et sans saveur face à elle . C’est elle qui émerveille, réchauffe et vivifie mon être. Elle et personne d’autre. Si envo û tant amour.
Rêve. Songe éphémère d’un homme qui se noie dans ses souvenirs, car il ne peut se résigner d’avoir perdu la femme de sa vie. Un pauvre fou à l’abandon.
Je glisse ma main dans sa chevelure alors que la vision disparaît. Elle n’est plus que chimère. Je ne peux rien ressentir, car elle n’a jamais été là, néanmoins mes doigts se glacent un peu plus face à cette cruelle réalité. Je la perds davantage chaque jour.
Et bien qu’elle soit fugace, cette illusion me fait tenir. Elle me rend meilleur et m’aide à bâtir un monde plein de promesses. Son souvenir renforce mes convictions.
Elle me ramène à la vie – toujours –, un temps où je supportais mon reflet dans le miroir parce que je combattais le monstre en moi, que j’étais un homme dont mon père pouvait être fier et, surtout, parce qu’elle m’aimait.
Si seulement tu pouvais savoir à quel point j’ai changé. Ma douce… tu me manques, atrocement.
DEUX ANS, TROIS MOIS
Nobody Wins de The Veronicas vient troubler le silence studieux de ma chambre. Aurélie et sa musique à fond… Un jour, il y a forcément un voisin qui va se révolter. En attendant, je dois me concentrer et ignorer le grabuge qu’elle instaure dans notre salon.
J’ai beaucoup de planches à rendre et très peu de temps pour respecter les délais d’impression.
Je dois penser à une histoire. Une vie. Une famille. Des amis. Un couple. Un dessin qui pourrait plaire, émouvoir ou faire sourire pendant quelques minutes. De précieuses secondes où les yeux des lecteurs se pose raient sur mon illustration et où ils oublieraient leur quotidien. C’est ce à quoi j’aspir e.
Je suis reconnue pour mon art et pour les petites histoires que je crée avec mes pastels et, très rarement, avec ma plume.
Le cadeau de Noël d’Adam Hudson m’a permis de réaliser mon rêve. Ma première planche à beaucoup plu à un rédacteur qui a proposé de me publier. J’ai un rôle dans Le Magazine Des Petits Grands autrement dit le LMDPG . Mais ma plus grande fierté reste Teenage Dreams !
L’ordinateur posé sur mon lit émet le son familier de l’arrivée d’un nouvel e-mail. En pensant à elle . Teenage Dreams ! est le magazine que Lily a créé de toutes pièces. Celui dont elle parlait tant. Je ne l’ai pas revue depuis…
Je soupire en comprenant que c’est s û rement pour ça que je n’arrive pas à me concentrer. Bien que j’essaie de l’ignorer, aujourd’hui, mardi 17 avril 2012, ça fait deux ans et trois mois que ma vie a basculé. Et, bien que le temps continue sa course, m’ éloignant chaque jour un peu plus de lui… il me hante toujours.
Quand j’ai découvert ses sombres secrets, j’ai rompu avec James. Cette nuit-là, j’ai refusé de l’épouser. Et, incapable de surmonter ma peine, ma culpabilité, les morts qu’il avait décimés et l’être immonde qu’il était devenu par amour, j’ai choisi de mettre fin à mes jours. Alors que j’agonisais dans les bois, Nick et Lily m’ont découverte et emmenée chez eux où j’ai passé les heures les plus affre uses de ma vie. Pendant presque quarante-huit heures, j’ai vogué entre illusions tortueuses, cauchemars éveillés et vomissements incessants. Quand j’ai repris mes esprits, j’ai eu la désagréable surprise d’apprendre que les quelques gouttes de sang que James m’avait donné pour me guérir de mon agression étaient toujours dans mon organisme et que de ce fait, je ne pouvais pas mourir. J’étais encore sous son emprise. J’étais encore à lui , grâce à sa volonté de me protéger et aux puissants pouvoirs de son sang.
L’idée qu’il puisse encore interférer dans ma vie me révoltait. M ême après avoir souffert le martyr e avec ma tentative de suicide, je ne me voyais pas réussir à affronter toutes les atrocités que notre amour impossible avait semées autour de nous. Adam a su trouver les mots justes. Il m’a fait comprendre que j’avais commis une grave erreur et que j’ étais chanceuse de pouvoir la répare r. Il m’a fait regretter ce choix, me rappelant que j’avais beaucoup à perdre. Et que Marie, Jack ainsi que tous mes proches ne méritaient pas de vivre ça. Ma tante avait déjà enterré sa sœur, ma mère, elle ne pouvait pas recommencer avec moi. Il m’a aussi dit que je n’avais pas le droit de me faire ça, car j’avais encore tellement de choses à vivre. Au nom de tous ceux qui m’aimaient. Au nom de ceux que j’avais perdus, je me devais de continuer à respirer. Survivre. Grandir. Recommencer .
Après cette nuit, les Hudson ont fait croire aux habitants de Labaroche que James était reparti en Angleterre pour ses études. Ils ne m’ont pas dit où il était allé et je n’ai pas demandé. Il est devenu un sujet tabou. Je me suis focalisée sur l’obtention de mon bac, occultant tout le reste et refusant de voir les changements que son absence et mon cœur en miettes avaient engendrés. Le diplôme en poche, je suis partie aussi, ne supportant plus de vivre là o ù ét ait née et s’était éteinte mon histoire d’amour. Je me suis réfugiée à Paris, achetant avec Aurélie un petit appartement pas très loin de la Tour Eiffel. Revenant uniquement les week-ends pour aider ma tante à préparer l’arrivée de son bébé, la soutenir dans son rôle de jeune maman et partager avec elle et Jack le bonheur si intense de la venue de Lucas dans nos vies.
Je ne suis pas la seule à avoir pris la fuite. Les Hudson se sont éparpillés. C’est de ma faute, de la sienne également, si cette famille est déchirée. On a tout brisé autou