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Description

C’était l’heure des informations. La voix suave de la présentatrice annonça sur les ondes de France Inter un incendie dont l’origine n’était pas encore connue. Celui-ci était survenu quelques minutes plus tôt quelque part dans le territoire français. Les locaux d’un établissement commercial avaient pris feu. Selon un bon nombre de témoins oculaires, une sorte de météorite avait jailli du ciel et s’était abattue sur le bâtiment qui abritait une entreprise. Était-ce le même feu du ciel qui avait détruit la ville biblique de Sodome ? L’archange Métatron, l’ange suprême de la mort et du pardon, avait-il enfin sévi ?


Par ailleurs, Anne-Laure Combes avait prédit que le feu de Dieu s’abattrait sur Don Pietro et ses hommes. N’avait-elle pas exigé du ciel la destruction de tous les biens de ce redoutable criminel ? Le foudroiement était-il programmé depuis la menace ayant été proférée par l’épouse du diplomate ayant été kidnappé ? Était-ce réellement Armageddon ?


Ainsi revenait-il à l’Honorable Baptiste Bisengu de l’Arnerie de Saint-Didier de clarifier ces phénomènes et faits hors du commun, dans l’attente de l’avis officiel mais énigmatique du Groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEIPAN).

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 juin 2023
Nombre de lectures 0
EAN13 9791091580557
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0071€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Contenu Couverture Hors-Texte_1 Hors-Texte_2 Hors-Texte_3 Hors-Texte_4 Hors-Texte_5 Hors-Texte_6 Premier chapitre Chpitre II Chapitre III
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DU MÊME AUTEUR DANS LA MÊME COLLECTION :


- Mortelle surveillance  – L’Atelier de l’Égrégore, collection Crime & Suspense – Paris, 2023 – ISBN : 979-10-91580-52-6 – EAN : 9791091580526 ;
- Le corbeau de Zurich  – L’Atelier de l’Égrégore, collection Crime & Suspense – Paris, 2018 – ISBN : 979-10-91580-32-8 – EAN : 9791091580328 ;
- Dangereuse comédie à Bamako  – L’Atelier de l’Égrégore, collection Crime & Suspense – Paris, 2018 – ISBN : 979-10-91580-30-4  ;
- Pagaille à Mavoula !  – L’Atelier de l’Égrégore, collection Crime & Suspense – Paris, 2018 – ISBN : 979-10-91580-25-0  ;
- Le justicier exécuteur  – L’Atelier de l’Égrégore, collection Crime & Suspense – Paris, 2017 – ISBN : 979-10-91580-07-6 ;
- La trilogie des Grands Lacs – L’Atelier de l’Égrégore, collection Crime & Suspense – Paris, 2016 – ISBN : 979-10-91580-20-5  ;
- Au pays des mille collines – L’Atelier de l’Égrégore, collection Crime & Suspense – Paris, 2016 – ISBN : 979-10-91580-05-2 ;
- La chasse au léopard  – L’Atelier de l’Égrégore, collection Crime & Suspense – Paris, 2015 – ISBN : 979-10-91580-04-5 ;
- Dans l’œil du léopard  – L’Atelier de l’Égrégore, collection Crime & Suspense – Paris, 2015 – ISBN : 979-10-91580-03-8 ; /* Script */ /* Script */ /* Script */
Gaspard-Hubert LONSI KOKO




MIDI-PYRÉNÉES CONNEXION




Crime & Suspense

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ISBN : 979-10-91580-55-7 – EAN : 9791091580557
© L’Atelier de l’Égrégore, juin 2023
http://egregorelivres.fr – Courriel: atelieregregore@gmail.com

En France, le code de la Propriété intellectuelle du 1er juillet 1992 interdit expressément la photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants droit. Cette pratique s’est généralisée au point que la possibilité pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles est aujourd’hui menacée.

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« Le tigre ne proclame pas sa tigritude, mais il bondit sur sa proie et la dévore. »
Wole Soyinka

« Sur le plan du secret de soi-même, “la part des Anges”, c’est-à-dire la vapeur, la vapeur d’éther qu’on laisse filer pour que l’alcool soit plus pur. Eh bien, c’est aussi tout le travail auquel doit s’engager un homme entre l’âge où il prend conscience de lui-même et l’âge où il disparaît pour essayer d’être un peu mieux. »
Interview de François Mitterrand accordée à Bernard Pivot sur France 2  le 14 avril 1995, dans Bouillon de Culture , sur les grands travaux, son enfance, sa philosophie, ses croyances. /* Script */ /* Script */ /* Script */
Mes sincères remerciements à Baptiste Bisengu de l’Arnerie de Saint-Didier, dit l’Honorable Baptiste Bisengu, et à Sir Dany Nkulu, alias Dany le Dingo, pour leur engagement, peu importe la forme, en vue du triomphe de la Liberté et d’une certaine Vérité. Après tout, les moyens ne facilitent-ils pas la réussite d’une initiative ? /* Script */ /* Script */ /* Script */
Aux gens du Languedoc – Marie-José, Florence, Jean-Marc, Tasnime et Mathieu –, ces humanistes et anarchiste pour l’un d’eux (il se reconnaîtra) bien à l’aise en Occitanie. /* Script */ /* Script */ /* Script */
PREMIER CHAPITRE


La fin de semaine ressemblait à toutes celles qui s’étaient déjà écoulées. Dans le huitième arrondissement de Paris, Marc Combes savourait bourgeoisement ses quarante berges et s’apprêtait à célébrer, par la même occasion, le dixième anniversaire de son mariage. Il avait connu Anne-Laure Garcia, moins âgée que lui d’au moins cinq années, lors d’un après-midi non particulier. Ce jour-là, la capitale de la France avait rendez-vous avec le soleil printanier. Le jeune homme se promenait dans le parc Monceau dans l’espoir de vaincre l’ennui, après l’avoir merveilleusement feinté aurait-on conclu en jargon sportif – surtout footballistique. Les rayons solaires contribuaient au scintillement de son poil blond. On aurait dit un épi de maïs loin de la campagne, abusivement transplanté ou emporté par un vent mauvais dans un îlot de verdure en pleine ville. Le fils d’excellente famille travaillait, en qualité de conseiller diplomatique, dans l’un des bâtiments ministériels situés dans le septième arrondissement. Avaient à l’époque habité dans le plus riche et prestigieux quartier du Faubourg Saint-Germain des célébrités tant politiques qu’artistiques, et aussi ceux du monde de la presse ou des affaires, comme Jacques et Bernadette Chirac, Sofia Coppola, Michel Field, Bernard Tapie, Laura Smet, Catherine Ney, Claire Chazal, Charlotte Gainsbourg, Ivan Attal, Catherine Frot, la voyante Yaguel Didier, Bettina Rheims, Kad Merad. Cette liste pouvait être complétée avec des noms comme ceux d’Alain Terzian, Hubert de Givenchy, Philippine de Rothschild, Clotilde Courau, Cécile Petrossian, Michel Drucker, Patrick le Lay, Nicolas de Tavernost, Thierry Roland parmi tant d’autres encore. Le couple Combes avait tout entrepris, dans le passé, afin de permettre à leur unique rejeton prénommé Marc d’embrasser une carrière en rapport avec la diplomatie. Et, des années plus tard, leur souhait s’était réalisé. Leur vœu avait été exaucé. C’était une vive satisfaction parentale.
En pleine flânerie, dans le quartier de l’Europe dans le huitième arrondissement, Marc Combes avait espéré en effet éviter en ce début d’après-midi l’oisiveté dominicale dans son bel appartement de la rue Rembrandt. Il s’était donc retrouvé dans le jardin d’agrément connu sous l’appellation de parc Monceau limité au Nord par le boulevard de Courcelles, et entouré de plusieurs voies dont certaines avaient été auréolées des patronymes de grands peintres du XVIIIe siècle : les avenues Vélasquez, Ruysdaël, Van-Dyck, ainsi que les rues Rembrandt et Murillo. Dans cet espace de verdure, le jeune homme, dont les parents étaient originaires de la région languedocienne, avait par simple hasard posé son regard sur une charmante créature à la moitié finissante de la vingtaine et aux cheveux châtain clair qui se pâmait d’aise sur un banc. Quelques atomes crochus avaient éveillé en cet excursionniste du dimanche l’ardeur d’un apprenti Casanova en mal de conquêtes féminines. Le fait de ne lui avoir connu aucune petite amie suscitait de la moquerie de la part des jeunes gens de son âge. Il fallait bien mettre un terme à la timidité l’ayant sans cesse caractérisé. Emporté par un élan miraculeusement insufflé par Cupidon lui-même, tel le crédule Arlequin de Marivaux, Marc Combes était soudain poli par l’amour. Il s’était par conséquent dirigé vers la demoiselle qui avait réussi à éveiller les sens émoussés par les obligations professionnelles, les devoirs familiaux, les réunions politiques et les soirées mondaines – les futurs rallyes – permettant au beau monde de perpétuer certaines traditions et d’encourager le transfert des biens en une sorte de vase clos. Tout se passait dans un circuit bien fermé.
– Puis-je m’asseoir à côté de vous, mademoiselle ? eut-il l’audace d’exprimer le fond de sa pensée.
– Bien sûr, avait répondu Anne-Laure en toute spontanéité avec une sorte de désinvolture charmante.
– Je ne tiens surtout pas à perturber votre repos. Mais, je préfère vous rassurer tout de suite. Je suis loin d’être une personne indélicate, contrairement à ce que vous pouvez vous imaginer.
– C’est un banc public.
– Ça n’empêche pas de solliciter l’avis de la première occupante.

Marc Combes avait ainsi comblé l’autre moitié vide du mobilier de la ville de Paris. La mélodie intérieure de la chanson de Georges Brassens sur les amoureux des bancs publics aurait davantage ravivé l’ardeur masculine. Tant qu’à faire, il fallait bien se foutre pas mal du regard oblique des passants honnêtes. De plus, le temps aurait été aux « je t’aime » non pathétiques. La manœuvre avait toutefois nécessité de l’audace de la part du promeneur circonstanciel.
– Merci pour votre compréhension, mademoiselle !
– De rien !
– Êtes-vous sûre que je ne vous dérange pas ?
– Si c’était le cas, j’allais déjà me lever pour m’asseoir ailleurs.
– Encore une fois, merci beaucoup !
– Je t’en prie !
– Est-ce dans vos habitudes de vous épanouir dans ce parc ?
– Je le fais chaque fois que le temps me le permet.
– Vous êtes donc du quartier ?
– Non.
– Comment se fait-il que vous vous promeniez par ici, si vous habitez ailleurs ?
– Je suis libre d’agir comme bon me semble. Pour satisfaire votre curiosité, je vis dans un arrondissement presque voisin.
– Le seizième ?
– Pas du tout. C’est plutôt le dix-huitième, avait-elle annoncé pour éviter au jeune homme de donner sa langue au chat.

Marc Combes avait reconnu que la clémence météorologique ne pouvait qu’encourager les jeunes filles en fleurs à se montrer dans des espaces non privés. Phénomène absolument naturel, leur épanouissement n’aurait pu qu’attirer les abeilles butineuses. Le moment était donc propice, sachant que ce rôle revenait aux vieux êtres hyménoptères en guise d’une sorte de prime d’ancienneté dès lors que leur espérance de vie était de trente-cinq jours. Ce phénomène aurait en principe dû intervenir à la vingt et unième année de l’existence de ce jeune homme de bonne famille tout propre sur lui, mais il aurait mieux valu tard que jamais. Il allait enfin rapporter le nectar à la ruche, afin de le livrer aux parents par comparaison aux abeilles chimistes.
– On ne peut élaborer certains plans qu’en fonction des horaires de travail et de la météorologie, précisa l’apprenti séducteur.
– Tout à fait.
– Nous ne pouvons que nous accorder sur un bon nombre de plans, sauf sur un aspect particulier.
– Quoi donc ?
– Le fait d’exposer votre joli corps au soleil printanier.
– Ah bon !
– Oui, mademoiselle !
– Vous êtes allergique à ce point au bronzage ?
– Disons que les rayons solaires peuvent abîmer, à la longue, une peau soyeuse comme la vôtre.
– C’es

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