Que l’on me pardonne
94 pages
Français

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Que l’on me pardonne , livre ebook

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Description

Marième Ngom a 20 ans. Elle a une démarche littéraire quelque peu hâtive mais tellement plaisante ! Elle s’empresse de traquer le quotidien, la course folle vers le destin ... Coudy Diallo, personnage touchant, sa mère, son père, sa tante ... Des figures énigmatiques. Son style est naïf, son phrasé brut, sans reptation, son verbe simple. Le récit est captivant. L’œuvre à la trame faussement enfantine est réaliste, immédiatement plausible. Autobiographie ? Fiction ? La question lui a été posée. Sa réponse ? Un rire jusqu’aux oreilles. Et puis, c’est tout. Cette jeune Saint-Louisienne du Sénégal qui a fait ses humanités à Thiès, ville culturelle par vocation, où elle a contracté le virus de l’écriture, est en train de poursuivre ses études à l’Institut Supérieur de Droit (ISD) à Dakar. Qu’elle devienne juge, avocate, conseillère ou autre personnel judiciaire, il faudra que sa plume reste active dans le domaine littéraire. Autrement, c’est un talent qui se noie alors que notre auteure a une tête à porter les deux casquettes, tout en restant sereine. « Que l’on me pardonne ! » est un texte court qui nous secoue et nous détend en même temps.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2023
Nombre de lectures 15
EAN13 9782492035210
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

1
2
Que l’on me pardonne3
Tous droits réservés pour tous pays Copyright Les Editions Séguima E-mailseguimaeditions@gmail.comSite web : www.seguima-vision.com4
 Marième Ngom Que l’onme pardonne  Les Editions Seguima 5
 « CHACUN A SA PROPRE DESTINÉE. IL IMPORTE DE S’INVESTIR POURLE BIEN. » 6
Jour 1 Je viens de quitter mon village natal Réfane pour m'installer à Dakar. Il y a peu, je rêvais de poursuivre mes études à la Sorbonne. Baccalauréat en poche, me voici loin de la France. Comment y aller ? Où trouver les moyens pour financer le voyage et les études ? Je vivais avec ma grand-mère et mon oncle. Ce dernier n'avait pas de travail. Il ne faisait que dormir. Ainsi, ma grand-mère avait trois bouches à nourrir. On mangeait une fois par jour et c'était de la bouillie. Parfois une vieille femme du quartier, Ndéw, nous offrait un plat de riz au poisson. Je m'en régalais parce quel’occasion était rare. La vie au village était très compliquée. Je me rendais rarement à l'école. Mon oncle Diogoy ne voulait pas que je continue mes études. Selon lui, je devais rester à côté de grand-mère pour veiller sur elle. Parfois, il me battait sévèrement pour que je reste à la maison. Ma grand-mère n' intervenait pas, car elle était du même avis que son fils. Pour eux, une fille doitd’ailleurs
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rester à la maison pour avoir une bonne réputation. Moi, je me fichais de ce qu'ils disaient. J'aimais l'école parce que je voulais réussir, parce que je voulais retrouver ma mère Khandiou. Je ne la connaissais même pas. Dibor, ma grand-mère me disait qu'elle m'avait abandonée pour suivre son nouveau mari en France.Il s’appelaitJean. Ma mère travaillait pour lui comme femme de ménage. Il a fini par l’épouser.Le 18 janvier 2008, je fêtais mes 15 ans. Le matin, mon père m'appela pour me souhaiter un bon anniversaire comme tous les ans. Lui non plus n'était pas présent, mais au moins, il m'appelait de temps en temps. Il me disait qu'il était très occupé pour venir à Réfane. Il me cachait son travail mais je savais que tous ses biens provenaient du vol. Je n'avais pas d'amis au village à part Yandé. Les autres ne voulaient pas de moi. Ils disaient que j'étais la Maudite. Ce qui expliquait le fait que mes parentsm’ont abandonnée.
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Je suis arrivée à Dakar vers 4 heures de l’aprés-midi. Ma tante m'attendait à la gare routière. En route pour la maison, je regardais sans cesse la ville. Elle était parfaite avec ses immeubles, ses magasins et ses trottoirs. Je me demandais comment les gens faisaient pour avoir autant de richesses. Une fois chez elle, ma tante Fatou m'avait affecté une chambre spacieuse avec un grand lit et une glace géante. Au village j'étalais mon pagne par terre pour dormir. Le sol était tellement dur qu'il avait fini par modifier mon dos. 9
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