Les ailes sur les braises : Préface de Kamel Zirem
113 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les ailes sur les braises : Préface de Kamel Zirem , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
113 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Ce nouveau recueil de poésie « Les ailes sur les braises » nous transporte très haut et nous invite à rejoindre un monde meilleur.
Brahim Saci nous transmet un message d’amour. Ne dit-on pas que « ne ressent la braise que celui qu’elle brûle ? » Avec un cœur d’enfant, le ciseleur des mots évoque le fardeau des années et cherche une issue. L’artiste généreux est convaincu qu’au fond de chacun de nous se trouve un merveilleux jardin.
De la guitare à la plume, l’artiste dénonce les guerres qui menacent la Terre. Brahim Saci plaide pour un monde de paix.
Il interpelle l’humanité à s’éloigner de l’enfer pour retrouver le chemin du paradis. Pour cet amoureux des roses, même s’il restera une seule fleur, nous pourrons construire le bonheur.
Notre poète est un esprit libre qui hait les dictatures. Il met dos à dos ce qu’il appelle dans ses vers « l’Afrique des dictatures militaires et l’Europe des dictatures sanitaires ». On dit que le poète a toujours raison, lui qui voit plus loin que l’horizon.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 mai 2023
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312133171
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0200€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les ailes sur les braises
Brahim Saci
Les ailes sur les braises
Préface de Kamel Zirem
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2023
ISBN : 978-2-312-13317-1
Vous avez des ailes. Apprenez à les utiliser et volez.

Djalâl ad-Dîn Rûmi
Préface
L’écrivain, poète et artiste Brahim Saci me fait l’honneur de préfacer ce beau recueil de poésie : « Les ailes sur les braises. “Sa belle muse nous guide. Le poète voit très loin. Ses poèmes ont des ailes. Ils nous transportent très haut et nous invitent à rejoindre un monde meilleur ; un monde merveilleux dirai-je.
Brahim nous transmet un message d’amour. Ne dit-on pas que” ne ressent la braise que celui qu’elle brûle ? » Avec un cœur d’enfant, le ciseleur des mots évoque le fardeau des années et cherche une issue. L’artiste généreux est convaincu qu’au fond de chacun de nous se trouve un merveilleux jardin.
L’enfant terrible de la Kabylie profonde n’oublie pas ses racines. Il a une pensée particulière pour nos grands maîtres : Slimane Azem, Cheikh El Hasnaoui, Amar Ezzahi… sans oublier de s’ouvrir sur l’universel en évoquant Charles Baudelaire. C’est la beauté de la vie que seul notre ami Brahim sait très bien décrire. De la guitare à la plume, l’artiste dénonce les guerres qui menacent toute la Terre.
Cet artiste multiple : Poète , écrivain, auteur, compositeur et interprète, dénonce les guerres qui menacent toute la Terre . Universitaire doué, Brahim nous fait rêver. Nous savourons sa muse.
Notre poète se pose une question : « À quoi serviront tous nos trésors si nous sommes tous morts ? » Il plaide alors pour un monde de paix. Avec un style simple, l’auteur du « chant qui délivre » et de « l’inaccessible parfum » milite pour que la Terre redevienne un jardin.
Il interpelle l’humanité à s’éloigner de l’enfer pour retrouver le chemin du paradis. Pour cet amoureux des roses, même s’il restera une seule fleur, nous pourrons construire le bonheur.
En parcourant cette œuvre magnifique de Brahim Saci, on ne se lasse pas des mots qui guérissent les maux. Le semeur de joie évoque également les jours sombres, les larmes et le froid. Il est révolté contre les ennemis de la vie qui détruisent l’humain et la Terre. Il dénonce toutes ces guerres qui risquent d’exterminer toute l’humanité. L’artisan du verbe interpelle les consciences et les seigneurs du monde pour nous protéger de ceux qui souillent l’onde.
Brahim évoque aussi dans ce recueil tant de souvenirs de la rue des rigoles et revoit autour d’un verre son ami le grand chanteur Idir. Il fait également un poème sur son ami de toujours : Le poète, écrivain et journaliste Youcef Zirem. Notre poète rêve d’autres cieux et d’autres lieux pour chercher le neuf et le beau. L’architecte des mots, pour qui la muse est une sève, chante la vie.
Il est très nostalgique et regrette l’Europe des philosophes lorsque les humains voulaient vivre d’amour et d’eau fraîche. Ivre de poèmes et de livres, notre universitaire apporte au monde la pureté de l’onde. L’auteur des « larmes du ciel » sème l’amour chaque jour. À travers ce beau recueil de poésie, Brahim Saci revient sur la pandémie de COVID-19 qui a endeuillé le monde entier. Il dénonce la gestion catastrophique de cette crise sanitaire mondiale. Il dénonce donc la médecine aux mains des marchands tout en s’inclinant à la mémoire de toutes les victimes à travers le monde entier.
Notre poète est un esprit libre qui hait les dictatures et les tueurs. Il met dos à dos ce qu’il appelle dans ses vers « l’Afrique des dictatures militaires et l’Europe des dictatures sanitaires ».
Plus loin, place à l’amour. Notre romantique se rappelle de sa belle aimée, du bon vieux temps et de la paix retrouvée auprès de sa dulcinée.
Brahim Saci sème plus loin l’espoir. « Demain ne me fait plus peur » écrit-il. Pour lui, on doit retrouver la source d’où s’écoulera l’onde qui guérira le monde.« Des nuits les plus noires découlera l’espoir ». Optimiste, le poète implore le Seigneur d’essuyer nos pleurs, de pardonner nos erreurs et de protéger ses créatures. Quand on a l’amour, à la seule vue d’une fleur renaîtra le bonheur.
On dit que le poète a toujours raison, lui qui voit plus loin que l’horizon. Terminons cette préface en disant que le recueil de mon sympathique et surtout humaniste ami Brahim Saci est à lire et à faire lire.
Kamel Zirem
M ON SOUFFLE MES AILES
Tous me disent de tourner la page
D’aller vers d’autres rivages
Mais chez-moi les pages se tournent
Seulement pour que la muse séjourne
Les souvenirs défilent
Par mille
Ils me jettent entre les vagues du temps
Mon cœur d’enfant
Peine à nager
Ce qui laisse le poète désemparé
Comment atteindre la rive ?
J’attends qu’elle arrive
En vain
Elle s’est perdue en chemin
Comment vivre sans elle ?
Elle est mon souffle mes ailes.
P ARFOIS RIEN NE VA
Parfois rien ne va
Si lourds sont nos pas
Qu’on a du mal à avancer
Nos épaules vont se courber
Tant le fardeau des années
Est dur à supporter
Tout paraît sombre
Comme la fleur sous les décombres
On cherche une issue
On peine à dégager notre vue
Le ciel semble tomber
Les nuages noirs veulent l’étouffer
C’est la nuit
Rien ne luit
Et pourtant à l’intérieur de chacun
Se trouve un merveilleux jardin
Qu’on peut trouver
Il suffit de le chercher
En acceptant la course des jours
Le cœur se remplit d’amour.
L’ ABSENCE QUI PÈSE
L’absence qui pèse
Qui laisse le cœur sur des braises
Qui installe l’insupportable ennui
Pire que la plus profonde des nuits
Je repense à Slimane Azem à El Hasnaoui
À Baudelaire à Amar Ezzahi
Aux flots bénis des arts
Heureux ceux qui goûtent aux saveurs si rares
De la musique châabi
De la poésie
De ces airs
De ces vers
Qui célèbrent la terre
Le ciel et l’univers
Ô ces mélodies !
Qui nous rappellent la beauté de la vie
Du livre à ma guitare
Je chante et je versifie quelque part
Où il n’y a ni arrivée ni départ
Entre les voiles, dans un lieu à part.
L E MONDE S ’ AGITE
Le monde s’agite
La Terre pourrait quitter son orbite
Elle a bougé de quelques mètres
Ô triste sort des êtres !
Et on continue à jouer à la guerre
Quand est menacée toute la Terre
Le dernier mot appartient à l’univers
Ô grain de sable qui s’affaire !
À quoi serviront vos trésors ?
Si nous sommes tous morts
La fin des temps approche
Et certains ne pensent qu’à remplir leurs poches
Et vous avez imposé des injections de venin au monde
Ô assassins immondes !
Le ciel se fissure il gronde
Arrive la fin des mondes
Ô PROPHÈTES ET LES SAINTS !
Ô prophètes et les saints !
Gardez-nous une coupe de vin
Intercédez avant la fin
La Terre pourrait redevenir un jardin
Si vous nous aidez encore une fois
Si vous nous montrez le chemin de la foi
La sublime voie
De toutes les joies
On coupera la route au diable
Seront maudits ceux qui avec lui s’attablent
On retrouvera le sens du sacré
Qui protège la liberté
On laissera à l’enfer
Les semeurs de misères
Les ennemis de la vie
On retrouvera le chemin du paradis.
L A T ERRE A BOUGÉ
Un seul milliardaire
A empoisonné toute la terre
Les esprits qu’il s’est offerts
À bas prix pour l’enfer
Sonnent le début de la fin
L’univers se plaint
La Terre a bougé
On ne peut que prier
Le veau d’or que vous adorez
Va nous précipiter
Vers le vide cosmique, vers la nuit éternelle
Vous ne reverrez plus le ciel
Ô gens de la lumière !
Le cœur ivre espère
Tant qu’il restera une seule fleur
Nous pouvons construire le bonheur.
Ô POÈTE POURQUOI TU T ’ INQUIÈTES ?
Il y a des rencontres qu’on regrette
Il y a des gens pires que la bête
Ils vous sautent dessus
Ils sont à l’affût
Agressions et violences
Ont pour source la souffrance
Là où il n’y a pas d’amour
Peinent les jours
Chacun a son lot
De fardeaux
Difficile de garder la tête hors de l’eau
Quand les abysses veulent votre peau
Même les meilleurs nageurs
Ont peur
De la tempête
Ô poète pourquoi tu t’inquiètes ?
L ES NUAGES NOIRS
Les nuages noirs reviennent
Ils s’ajoutent aux peines
Ils me tiennent
Je me démène
Pour m’échapper
Mais je n’arrive pas à bouger
Ni en avant ni en arrière
Je reste comme un piquet enfoncé dans la terre
Comme un spectateur
À qui il ne reste que les pleurs
Les joies sont à terre pêle-mêle
Attendant la pelle
Je sens les gouffres s’approcher
La plume essaie de m’en éloigner
Comme toujours
En célébrant chaque jour.
I L PLEUT SOUVENT
Il pleut souvent
Soufflent les vents
Les larmes ne se voient pas
Elles sont pourtant dans chaque pas
Même la plume s’essouffle parfois
Étouffant ma voix
S’approche ma part de chagrin
Le verre vide se plaint
Il fait souvent froid
Dans des nuits où l’effroi
Couvre tout
Est-ce le sort qui joue ?
Encore une fois
Jaloux de nos joies
Mais j’ai l’habitude
Des sentiers rudes.
Q UAND TOUT VACILLE
Ô poète
Quand s’approche la bête
Tu nous avertis
Tu as vu l’Europe assujettie
Aux ennemis de la vie
Tu l’as vu s’habituer au ciel gris
Aux plus noires des nuits
Aux orages, à la pluie
Tu l’as vu assise avec le diable
Négociant à table
Les peuples comme cobayes
Mais que dire qui vaille
La peine, quand tout vacille
Que soufflent la faux et la faucille
Les injections du démon
Ont sonné le glas de la raison
Les états ont obligé
Les peuples pliés
À oublier le sacré
Pour accepter d’être empoisonnés
Entendez-vous les cris de l’univers ?
Ô fous qui détruisez l’humain et la Terre !
Le néant vous guette
Ô adorateurs de la bête !
Q UE NUL N ’ OUBLIE
Les pays les plus évolués
Risquent de nous exterminer
Les laboratoires ont signé
La non responsabilité
De leurs crimes
Soufflez ô mes rimes !
Avec le vent
Avec le temps
Que nul n’oublie
Le souffle affaibli
Par le poison
Injecté par la déraison
Le veau d’or
Vous a vendu à la mort
À quoi serviront vos palais ?
Dans vos tombeaux allongés.

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents