Je suis Leo , livre ebook

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2019

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Comment pouvez-vous trouver un foyer quand votre coeur est en cendres ?


Alors que leur mère est morte et que leur père est en détention provisoire pour son meurtre, Leo Hendry et sa petite soeur, Lila, ne peuvent se reposer que l’un sur l’autre. Brisés et échaudés, ils sont placés en famille d’accueil. Leo protège Lila des soi-disant familles qui simulent de la fausse affection, jusqu’à ce que la famille Poulton soit le seul placement qu’il leur reste.


Charlie de Sousa est habitué à ce que d’autres enfants passent par le domicile des Poulton, mais il n’y a jamais eu quelqu’un comme son nouveau frère adoptif. Les blessures physiques de Leo sont évidentes, mais c’est la douleur dans ses yeux qui l’attire le plus.


Jour après jour, ils se rapprochent, mais l’obscurité à l’intérieur de Leo le consume. Il rejette ses parents d’accueil et lorsque Charlie a des problèmes, la tentative de Leo de le protéger devient violente. Lorsque ce dernier perd le contrôle, personne ne peut l’atteindre, à l’exception de Charlie. Il a désespérément besoin d’une famille – d’un foyer – et seul Charlie peut lui montrer le chemin.

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Publié par

Date de parution

03 octobre 2019

Nombre de lectures

18

EAN13

9782376766407

Langue

Français

Publié par JUNO PUBLISHING 2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt Tel : 01 39 60 70 94 Siret : 819 154 378 00015 Catégorie juridique 9220 Association déclarée http://juno-publishing.com/ Je suis Leo Copyright de l’édition française © 2019 Juno Publishing Copyright de l’édition anglaise © 2017 Garrett Leigh Titre original : Finding Home © 2017 Garrett Leigh Traduit de l’anglais par Christelle S. Relecture et correction par Valérie Dubar, Miss Relect Addict Conception graphique : © Garrett Leigh Couverture française : Francessca Webster
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing : http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-640-7 Première édition française : octobre 2019 Première édition : octobre 2017 Édité en France métropolitaine
Table des matières Avertissements Dédicace Remerciements Prologue Chapitre 1
Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12 Chapitre 13 Chapitre 14 Chapitre 15 Chapitre 16 Chapitre 17 Chapitre 18 À propos de l’Auteur Résumé
Avertissements Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés d e façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence. Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
Dédicace
Pour Darcey
Remerciements Merci comme toujours à mes merveilleuses correctrices, Caz et Alex, et aux lecteurs sensibilisés qui 1 ont tant aidé avec le BSL . Merci également à Jem Roche, qui a offert un aperçu du système de placement anglais très tôt dans l’écriture de Je suis Leo. J’ai écrit ce livre pour ma fille, Darcey. Darlin’, si tu arrives à la fin, je t’aime et je suis plus fière de toi que je pourrais le dire. Maintenant, va ranger ta foutue chambre.
Je suis Leo
Garrett Leigh
Prologue Les portes de la vieille maison de Swindon étaient cassées. Elles coinçaient, ne se refermaient jamais correctement ni ne s’ouvraient du premier coup. La porte d’entrée ne faisait pas exception. Jusqu’au matin fatidique où Dennis Hendry l’ouvrit d’un seul coup de pied avec sa botte à semelle d’acier. — Wendy ! Où es-tu ? Leo bondit sur ses pieds et bouscula Lila, qui mangeait ses Shreddies à côté de lui. Du lait se renversa sur la table, et leur mère se figea, torchon à la main. — Oh mon Dieu. C’est votre père. Leo, vite ! Entrez dans le placard. La porte d’entrée claqua encore alors que Dennis la refermait. Leo prit Lila dans ses bras et se précipita vers le placard sous l’escalier – l’endroit sombre et exigu où ils se cachaient de Dennis et de sa rage depuis aussi longtemps que Leo était capable de se souvenir. Une ombre obscurcit l’entrée de la cuisine alors qu ’ils s’introduisaient dans le placard. Wendy se déplaça pour bloquer la porte de ce dernier et l a referma avec son pied. Un noir d’encre les engloutit, à l’exception d’un éclat de lumière juste assez large afin que Leo puisse voir le visage de son père pour la première fois en six mois. Bâtard. Trempé, et rubicond d’alcool et de rage, Dennis n’avait pas changé. Il claqua son poing sur la table de la cuisine, et plus de lait se répandit hors du bol de Lila. — Regarde ce foutu bordel. C’est comme ça que tu t’occupes de ma maison, hein ? — Ce n’est que du lait, dit Wendy. Que fais-tu ici ? — À ton avis ? Dennis toisait Wendy, la fixant de son regard intraitable. Elle inclina sa tête en arrière, et il l’attrapa à la gorge. — Oh, non, n’y songe pas. Ne bouge pas et écoute comment ça va se passer. J’en ai marre de ce meublé miteux. Je veux régler ces bêtises aujourd’hui. — Dennis… La plainte de Wendy fut interrompue par la pression de la main de Dennis autour de son cou. Il raffermit sa prise jusqu’à ce que son visage rougisse et que ses yeux ressortent. Puis il la libéra avec un rictus. — Nettoie ce bordel, puis assieds-toi. Nous allons avoir une petite discussion. Wendy ne protesta pas. Elle jeta un regard furtif en direction de Leo, et se mit à nettoyer les restes de leur petit-déjeuner abandonné : les Shreddies de Lila, le toast de Leo. Elle prit sa propre tasse de thé, et sa main se mit à trembler. — Dépêche-toi, femme, grogna Dennis. Femme. Une froideur soudaine balaya Leo, et la panique d ans son cœur s’apaisa en un battement constant de rage enlacée de peur. Il ferm a les yeux et s’imagina surgir de l’armoire et frapper Dennis si fort que ses dents se brisaient, comme les assiettes que Dennis jetait contre le mur quand son whisky s’épuisait. Ou attraper la batte de cricket appuyée contre la porte et l’écraser sur sa tête. À la place, il ouvrit ses yeux et se souvint des instructions laissées par le gentil policier qui les
avait accompagnés au tribunal pour remplir l’ordonnance restrictive :« Ne le combattez pas. Appelez à l’aide. » Leo tendit la main derrière lui. Le sac à main de s a mère était suspendu au crochet, comme toujours. Il fouilla dedans et trouva son téléphone, balayant son doigt sur l’écran jusqu’à ce que celui-ci s’allume dans un éclair lumineux.Merde. Leo tressaillit et regarda par l’ouverture de la porte, mais Wendy avait toute l’attention de Dennis. Elle posa la planche à pain sur le côté alors qu’il épiait tous ses mouvements. — Tu n’es pas censé être là. Dennis croisa les bras sur sa large poitrine. — Tu crois que je suis assez stupide pour écouter ces poulets, espèce de salope ? — Queveux-tu, Dennis ? — Je veux ce qui m’appartient. J’ai reçu les papiers par la poste ce matin. Divorce, hein ? Tu te prends pour qui, bordel ? Wendy soupira. — Nous sommes séparés depuis assez longtemps maintenant. S’il te plaît, Dennis. Tu dois partir. — C’est ma putain de maison ! Ma maison, mes affaires, mes enfants. Dennis fit un pas en avant menaçant. Leo resserra instinctivement son emprise sur Lila. — Les enfants ne sont pas là, dit Wendy, sa voix grimpant d’un ton. Prends ce que tu veux et pars. — Pas là, hein ? Dennis jeta un coup d’œil vers le plafond. — Peut-être que je devrais aller vérifier. Leo est couché ? Je devrais peut-être le sortir du lit par ses cheveux de tapette. Lui montrer à nouveau ma ceinture. C’était la façon préférée de Dennis de briser Wendy, certain qu’elle ferait n’importe quoi, qu’elle accepterait n’importe quoi, pour protéger ses enfants. Mais cette fois, elle ne faiblit pas. — Vérifie tant que tu veux, puis fous le camp. Dennis retroussa ses lèvres en un rictus, et son ma intien impotent se transforma en fureur mortelle. Il se jeta sur Wendy et lui attrapa les cheveux. Son cri terrifié retentit alors que Leo tapait le 999 sur le téléphone. — Opérateur des services d’urgence. Quel service désirez-vous ? — Mon père fait du mal à ma mère. — Parlez plus fort, dit l’opérateur. Je ne vous entends pas. Pouvez-vous me dire votre nom ? Dennis jeta Wendy contre le mur. L’impact secoua ses os et sa tête subit le coup du lapin. — Pitié, chuchota Leo. Dennis saisit le couteau à pain abandonné sur le co mptoir de la cuisine. Leo ferma les yeux. Il enfouit son visage dans les cheveux parfumés de Lila. Un bruit sourd fit vibrer son propre crâne, puis un second, et un autre, comme les coups de pied et de poing qu’il avait entendus tant de fois auparavant. Mais cette fois n’était pas comme les autres fois. La respiration de Wendy était différente, laborieuse et étranglée. Vide. Sans espoir. La ligne téléphonique bourdonnait et crépitait. Leo compta trois battements de cœur avant que l’opérateur prenne une respiration. — Allô ? Vous êtes toujours en ligne ? De quel service avez-vous besoin ? Avez-vous besoin
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