S’abandonner à l’amour
156 pages
Français

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S’abandonner à l’amour , livre ebook

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Description

7R8e2n8co9n7trer6 J7et4t f7u6t c2omme un coup de tonnerre. Il était dangereux. Mieux vaut l’éviter, l’oublier. Toutefois, la foudre frappe toujours deux fois. Brooke Stewart, une agente immobilière de New York, évite les relations amoureuses. Lorsqu’elle est dépêchée à l’étranger pour conclure une transaction immobilière, elle découvre que son nouveau patron n’est nul autre que l’homme qui s’était retrouvé nu dans son lit. Séduisant, dangereusement beau et arrogant, Jett Mayfield attire les problèmes, et les femmes, comme un paratonnerre. Rencontrer Brooke représente bien plus que ce à quoi il s’attendait. Le tombeur millionnaire aux yeux verts n’a pas l’habitude de se faire dire non, et il n’a pas l’intention d’y changer quoi que ce soit. Lorsqu’il propose une entente sexuelle de deux mois sans attaches, Brooke est intriguée et accepte sa proposition. Elle est loin de se douter que Jett est résolu à faire sienne la seule femme qu’il ne peut avoir, l’attirant ainsi davantage dans son univers dangereux.

Informations

Publié par
Date de parution 03 novembre 2016
Nombre de lectures 1 433
EAN13 9782897674786
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2013 J. C. Reed
Titre original anglais : Surrender Your Love
Copyright © 2016 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Dystel & Goderich Literary Management, New York, NY
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Nathalie Tremblay
Révision linguistique : Nicolas Whiting
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Émilie Leroux
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89767-476-2
ISBN PDF numérique 978-2-89767-477-9
ISBN ePub 978-2-89767-478-6
Première impression : 2016
Dépôt légal : 2016
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
CHAPITRE 1
J ’étais assise au comptoir, et je sirotais ma deuxième Margarita. Ma jupe fourreau à hauteur du genou effleurait le tabouret vide à côté du mien alors que mes doigts tambourinaient sur ma cuisse au rythme de la musique provenant de la chaîne stéréo invisible. Ce n’était pas le genre d’endroit que j’avais l’habitude de fréquenter, mais mon patron avait fortement insisté pour que je rencontre Mayfield dans son environnement de prédilection. J’avais donc accepté, quoiqu’avec une certaine inquiétude, l’idée d’entrer dans un club masculin chic où de jolies femmes se faufilaient, vêtues de lingerie élégante, et où la règle des deux consommations minimum m’avait déjà coûté plus cher que mon épicerie pour la semaine.
À en juger par les innombrables lumières scintillantes et les planchers polis de marbre, l’endroit exsudait le style et l’argent. Même si l’endroit était encore vide, je ne doutais pas du fait qu’il allait se remplir bientôt et permettre au propriétaire de faire fortune. Une fille à l’allure provocante qui semblait sortir de la couverture du magazine FHM grimpa à un poteau et se laissa glisser en un grand écart — question de se réchauffer — tandis que le DJ annonçait le programme de la soirée aux quelques clients en costumes sur mesure. Je soupirai d’impatience et m’avachis davantage sur mon tabouret luxueux au comptoir surplombant les canapés en cuir souple et les murs recouverts de miroirs près de l’entrée.
Mayfield était en retard. En fait, il était très en retard. Je n’aimais pas les retardataires — surtout pas lorsque j’aurais déjà dû être à la maison à me détendre avec un verre de vin après une longue journée à lécher les bottes des gros bonnets de l’immobilier. L’emploi devait être temporaire en attendant que je mette la main sur un poste dans une société comme Delaware & Ray, mais comme tous les emplois temporaires, c’était une voie sans issue. Et deux ans plus tard, à 23 ans, j’étais coincée et surmenée sans possibilité de promotion à l’horizon.
Peut-être que c’était la démarche du type — confiante et impudente —, mais dès que je l’avais vu entrer dans le bar, j’avais su qu’il était du genre à ne m’apporter que des problèmes. Ainsi, j’avais fixé mon regard sur mon verre, évitant le regard curieux de l’étranger. Les poils de ma nuque se hérissèrent. Je me retournai tranquillement pour me rendre compte qu’il était debout juste derrière moi. Son haleine chaude effleura la peau sensible de ma joue alors qu’il se penchait par-dessus mon épaule pour me murmurer à l’oreille :
— Vous jurez dans le décor. Je ne sais pas si c’est bien ou mal.
Sa voix était basse et rauque. Torride.
Une voix de chambre à coucher… Ces mots résonnèrent dans un coin de mon esprit.
Le cœur me monta à la gorge, ce que j’attribuai au fait de ne pas aimer le fait qu’un étranger se penche au-dessus de mon épaule. Et particulièrement pas un étranger avec une voix profonde et sensuelle avec un petit accent du Sud. Luttant contre l’envie de me lever de mon tabouret pour établir une certaine distance entre nous, je me redressai et me retournai pour lui faire face, prête à répondre de façon mordante.
Mince, alors !
Il était d’une beauté éblouissante. Oubliez la beauté ; il était superbe. Absolument, totalement, magnifiquement sensationnel. Sur une échelle de 1 à 10, il tapait le 100.
Pendant quelques secondes, je le regardai fixement alors que mon abdomen se tordait et que mon pouls s’accélérait. Le type était canon, et à en juger par son sourire malicieux, il n’était vraiment pas le genre de garçon que l’on présente à ses parents. Il était grand, faisant au moins une bonne tête de plus que moi. Il devait mesurer 1,90 mètre. Ses cheveux sombres et trempés étaient un peu trop longs et décoiffés, comme s’il venait de se passer la main dans les cheveux. Son manteau, détrempé par la pluie qui cascadait dans le centre-ville de New York depuis trois jours, ne dissimulait pas sa carrure et sa musculature, pas plus que sa posture insolente. Dans la lumière tamisée du bar, son regard électrique chatoyait comme l’auraient fait des émeraudes.
Je n’avais jamais vu de tels yeux. Vert foncé. Intenses. Prêts à déshabiller d’un seul regard. Je me sentais déjà nue malgré plusieurs couches de vêtements. Son regard appréciatif descendit le long de mon chemisier et s’attarda sur mes jambes plus longtemps que ne l’aurait voulu la politesse. Son regard me donna des frissons. Je glissai une boucle de cheveux rebelle derrière mon oreille et humectai mes lèvres tout à coup très sèches. L’effet qu’il me faisait était à la fois inquiétant et excitant. Je croisai les bras sur ma poitrine et me mordit durement la lèvre inférieure pour reprendre le dessus.
Il me dévisagea, fronçant les sourcils avec un air franchement amusé, comme s’il savait l’effet que me faisait un seul de ses regards. Toutefois, ce n’est pas son arrogance évidente qui m’irrita instantanément. C’est plutôt la façon dont sa main à plat s’attardait intimement dans le creux de mon dos comme si ses doigts avaient déjà caressé cet endroit auparavant. Comme si le creux lui appartenait.
— Pourquoi dites-vous ça ? Parce que je ne porte pas un string qui ne cache rien et des talons aiguilles et que ma poitrine ne déborde pas de mon soutien-gorge en imprimé léopard ? demandai-je en souriant, ignorant le délicieux tiraillement qui se développait dans mon abdomen.
— Jet Townsend, dit-il avec un petit tic aux lèvres. Mayfield ne pouvait pas venir, alors vous devrez vous con­tenter de moi. Mais ne vous inquiétez pas ; nous nous entendrons à merveille.
La peau autour de ses yeux éblouissants se plissa, et un sourire se dessina sur ses lèvres, faisant paraître des fossettes parfaites. Pourquoi avais-je l’impression que son discours était à double sens ?
— Brooke Stewart, dis-je.
Mon regard s’attarda sur sa chemise bleu pâle et son jeans délavé à la bordure effilochée qui tombait sur ses bottes de cowboy, et je ne pus empêcher le petit rire dédaigneux qui vrombissait dans ma gorge.
— Vin ? demandai-je, prête à commander.
— J’opterais plutôt pour un Sex on the beach, dit-il en me décochant un sourire malicieux.
Je me dis que ses paroles pouvaient être interprétées dans les deux sens, mais à en juger par son sourire charmeur, je doutais qu’il parle du cocktail. Une chaleur mR

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