Osez 20 histoires de sexe dans les vestiaires
119 pages
Français

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Osez 20 histoires de sexe dans les vestiaires , livre ebook

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Description

Il s'en passe de belles après le match...


Les hommes adorent le foot et les femmes détestent ça ? Gros cliché ! Les femmes aiment autant le foot que les hommes, elles le regardent juste différemment. Ce qui les intéresse, c'est ce qu'il se passe une fois que le match est terminé. Dans les vestiaires, les possibilités fantasmatiques sont nombreuses... Et c'est valable pour tous les sports! Ce recueil vous amènera dans les vestiaires du club de foot, mais aussi sous les douches de l'équipe de basket féminine, sur la table du masseur du club de rugby, dans les coulisses du club de boxe et autres lieux qui sentent la sueur et le muscle encore chaud. Les sportifs athlétiques vous font fantasmer ? Ce livre est fait pour vous.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 mai 2016
Nombre de lectures 227
EAN13 9782842717117
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Musardine
Il s’en passe de belles après le match…
Les hommes adorent le foot et les femmes détestent ça ? Gros cliché ! Les femmes aiment autant le foot que les hommes, elles le regardent juste différemment. Ce qui les intéresse, c’est ce qu’il se passe une fois que le match est terminé. Dans les vestiaires, les possibilités fantasmatiques sont nombreuses… Et c’est valable pour tous les sports ! Ce recueil vous amènera dans les vestiaires du club de foot, mais aussi sous les douches de l’équipe de basket féminine, sur la table du masseur du club de rugby, dans les coulisses du club de boxe et autres lieux qui sentent la sueur et le muscle encore chaud. Les sportifs athlétiques vous font fantasmer ? Ce livre est fait pour vous.
Sommaire Sous les shorts des garçons - Ornella Caldi Histoire d’eau - Rita Le grand envol - Flore Cherry La mascotte - ChocolatCannelle Appelle-moi coach - Juliette Di Cen Mâle barré - MMK Who did you run with ? - Amandine Gantois L’œilleton - Noann Lyne Les petits secrets d’Annie C. - Viviane Faure La découverte - Héloïse Lesage Ma honte - Julien Ligny La théorie du grain de sable - Jon Blackfox Entre les lames - Maude Okyo Le maillot dix - Blanche de Saint-Cyr Caméra 2 - Ian Cecil Dieux du stade : mode d’emploi - John Faredes Tante Clara - Éric Cécile-Parques Le repos du sportif - Clarissa Rivière Victoire ! - Charles Delygne Cerise - Charles R. Santiago Contribuez !
S OUS LES SHORTS DES GARÇONS   Ornella Caldi
Alors qu’elle commençait doucement à glisser du fauteuil trop étroit dans lequel elle s’était assoupie un peu plus tôt, Alicia se réveilla en sursaut. Quelques secondes et un rapide coup d’œil autour de la pièce lui furent nécessaires pour lui rappeler où elle se trouvait. Un petit bureau insignifiant décoré – si l’on peut dire – de posters et de photos représentant – et cela rattrapait heureusement le goût douteux – des dizaines de footballeurs en short blanc qui couraient, shootaient ou posaient simplement devant l’objectif.
Regardant l’heure sur son téléphone portable, Alicia estima qu’elle avait déjà trop attendu et sortit du bureau dans lequel elle était cachée depuis plus de deux heures maintenant. Le temps avait été long à tuer, d’autant que la pièce, qui ne devait pas être très souvent utilisée, ne contenait pas beaucoup de divertissements. Heureusement pour elle, la plupart des joueurs affichés au mur, les muscles bandés par l’effort, étaient suffisamment sexy pour exciter son imagination et la conforter dans son entreprise.
Oui, car Alicia n’était pas là par hasard. Son plan avait été mûrement réfléchi, échafaudé pendant plusieurs semaines, avant qu’elle ose enfin le mettre à exécution. Cette planque en était la première étape et, en principe, la plus facile, mais elle s’était tellement ennuyée à rêvasser sur le canapé sûrement plus choisi pour la sieste que pour de quelconques entrevues, qu’elle avait fini par s’y endormir, risquant ainsi de compromettre la suite des événements.
Derrière les fenêtres du couloir plongé dans le noir, s’étendait le terrain de football de la ville, qu’Alicia connaissait bien. Déjà au collège, sa classe venait s’entraîner ici une fois par semaine ; la municipalité ne disposant pas d’assez de moyens pour créer plusieurs espaces dédiés au sport, le club de football partageait volontiers son terrain avec les plus jeunes. Alicia se rappelait la fin des cours d’EPS, ce moment où elle et ses camarades quittaient le terrain pour laisser la place aux grands. Au petit trot, les jambes nues plantées dans leurs chaussettes hautes, le short ample ballottant au rythme des foulées, ils se déversaient sur l’herbe distraitement verte, occupant bien vite tout l’espace, toute la scène dont elle ne détachait les yeux qu’au moment de passer la porte des vestiaires.
Ce qui n’était au départ qu’une fascination innocente se mua peu à peu en une tentation moins enfantine. À l’âge où tout est prétexte à l’obsession, il lui suffisait d’un regard, d’un sourire ou même d’un vague signe en direction des gradins pour que naisse au plus profond de son ventre ce frémissement nouveau et si prometteur qui la poussait à venir ici chaque week-end. Elle s’installait dans les gradins, au sixième rang, tout à droite, là où un arbre ombrageait quelques places, pour être certaine qu’ils ne la voient pas. Certaines filles venaient parfois assister aux matchs, moins souvent aux entraînements. Elles s’asseyaient tout devant, criaient, applaudissaient, pour être, elles, bien sûres qu’ils les voient. Et cela ne manquait pas. Mais pas Alicia. Jamais elle n’aurait pu croire que l’un d’entre eux s’intéressât un tant soit peu à son cas. Pour elle, ils ne faisaient même pas partie du même monde. Pourtant, elle avait fini par apprendre que l’un était le grand frère d’une amie, l’autre le cousin de cette fille en seconde, que les mecs de l’autre côté de la barrière n’étaient en réalité pas si intouchables que ça. D’ailleurs, Sarah de terminale S avait déjà couché avec celui-là, dans les vestiaires, après un match.
Dans les vestiaires… Cette idée ne lui avait à l’époque encore jamais effleuré l’esprit, et pourtant, aussitôt lui était-elle apparue qu’elle balaya toutes les autres. La moiteur des corps encore douloureux de l’effort qu’on débarrasse de leurs vêtements, la vapeur qui s’échappe par vagues de la peau sous l’eau brûlante, tous ces hommes dénudés qui s’effleurent, rient, se complimentent, tout cela excitait son imagination encore peu rompue à ce genre d’histoire. Elle se voyait débarquer au milieu de toute cette testostérone déjà bien agitée par le match. Les regards se tournent vers elle, d’abord curieux, mais, bien vite, les muscles se tendent à nouveau. Sa timidité n’est plus un obstacle maintenant qu’elle est là, offerte, elle sait qu’elle n’aura rien à faire. Déjà, ils se pressent autour d’elle, avides de cette féminité qu’ils avaient presque oubliée. Hors du terrain, leurs mains retrouvent le droit d’agir, et c’est avec enthousiasme qu’elles la touchent enfin, qu’elles parcourent sa peau délicatement hâlée, glissent sur le tissu, le soulèvent. Tous la veulent et, déjà, la compétition commence au sein même de l’équipe. C’est à qui, en premier, prendra ses lèvres, attrapera ses jeunes seins dressés, se glissera entre ses cuisses encore trop serrées. Bientôt, des bras la soulèvent, pendant que d’autres la débarrassent de ses derniers vêtements. Elle ne sait plus qui la caresse, qui l’embrasse, elle s’en fout, elle se fait posséder par un mâle dont les cent dix doigts effleurent, titillent, agacent chaque parcelle de sa peau frissonnante, bien décidés à occuper tout le terrain. Ils savent qu’elle est venue pour ça. Incapable de bouger, cernée de tous côtés par des torses durs et dessinés, elle sent soudain qu’on enserre ses cuisses, qu’on les écarte pour l’exhiber tout entière. À peine a-t-elle pris conscience de l’indécence de sa position, sans qu’elle ait même le temps de voir sa pudeur ressurgir, qu’une bouche se jette sur son sexe écartelé, et c’est avec une délicieuse terreur qu’elle le sent s’éveiller, se tordre, s’ouvrir sous les caresses obscènes qu’on lui prodigue. «  Prenez-moi, maintenant, prenez-moi. » Et ça y est, enfin, elle la sent, pas le moins du monde hésitante, faire une percée entre ses lèvres glissantes, s’enfoncer immédiatement, aussi loin qu’elle peut ; et c’est si délicieux de se faire ainsi baiser, malmener comme une poupée de chiffon entre les bras de tous ces mecs habitués à agir à l’unisson, travaillant de concert pour lui donner le plus bel orgasme de sa vie. C’est si fort que ses pieds se crispent, que tout son corps tremble. Ce serait tellement bon…
Combien de fois avait-elle tourné et retourné ce scénario dans sa tête ? Tantôt debout contre les casiers, ou bien à quatre pattes sur un banc, le plus souvent contre le mur embué des douches… Toutefois, les semaines défilaient, et elle ne réussissait toujours pas à sortir de l’ombre du sixième rang. Il n’était même pas sûr, en réalité, qu’elle ait rien qu’un seul instant envisagé de la quitter. Était-elle plus moche

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