Les Aigles Noirs , livre ebook

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Christelle, dix-sept ans.


Pour sa dernière année de lycée, elle passe d'une école privée catholique à une école privée laïque. Un changement de décor radical pour cette petite fille sage qui pendant ces mois va découvrir l'amour.


L'amour, oui, mais aussi les Aigles Noirs et leur univers. Ah ! Les Aigles Noirs... Des bikers, des mauvais garçons si attachants.


Laissez-vous porter par la vie de Christelle, Sébastien, Henri et Amélia.


Entrez avec eux au coeur du monde de la nuit, des coups bas et des grandes déclarations.

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Nombre de lectures

8

EAN13

9782374474342

Langue

Français

Christelle AZ
 
 
 
 
 
 
LES AIGLES NOIRS Personal Diary
Romance
 
 
 
 
ISBN format papier 978-2-37447-435-9
ISBN numérique : 978-2-37447-434-2
Mars 2020- Imprimé en France
© Erato–Editions - Tous droits réservés
Couverture : © Erato–Editions - Crédits photos : Adobe Stock
Correction : Correction Occitane - Suivi éditorial : E. Saracino
Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre, est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la Propriété intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales
LES AIGLES NOIRS Personal Diary
Romance
Chapitre 9
— Bonjour ma chérie comment vas-tu ce matin ?
— Bien, merci maman.
— Si tu ne te sens pas bien tu peux rester à la maison aujourd’hui.
— Merci maman, mais ça ira, par contre je veux bien que tu m’amènes, j’ai pas envie de prendre le bus.
— Bien sûr ma chérie,
— Merci maman.
Donc quelques minutes plus tard nos regagnons la voiture. Le long du trajet ma mère ne parle pas, elle respecte mon silence.
— Je passe te prendre ? M’interroge-t-elle quand nous arrivons
— Ça va aller maman, merci.
— Tu me tiens au courant dans la journée ?
— Oui t’inquiète.
A peine passée l’entrée que Stéphanie me saute dessus, puis Frédéric et Seb. On se fait la bise comme si de rien n’était. De toute manière pour lui tout ça c’est normal, les filles rentrent et sortent de sa vie régulièrement. Alors moi qui suis-je ?
La sonnerie retentit, chacun rejoint sa classe. La prof d’anglais madame Mitchell n’est pas encore là, alors on papote.
— Alors tu m’as pas dit, ta soirée avec ton mec ?
— Bien,
— Tu l’as fait ? Je bouge la tête. Et Seb ?
— Quoi Seb ?
— Vous deux ?
— Il m’a embrassée,
— Et ? Tu as kiffé ?
Je souris, me colle contre elle doucement
— Oui.
Plus le temps de parler madame Duran fait son entrée en classe.
— Bonjour à tous
— Bonjour madame
— Votre professeur madame Mitchell à partir de ce jour est en congé maternité.
— Yeah pas de cours.
— Bien sûr qu’il y a cours Bruno, je suis ici pour vous présenter votre nouveau professeur d’anglais. Je compte sur vous pour lui faire un bon accueil. Monsieur Rémy s’il vous plaît.
Dans la salle de classe, les murmures des filles se font entendre.
« Hummm mignon, je crois que je vais adorer l’anglais moi maintenant. »
Avec Stéphanie on tend le cou, et je le vois là devant moi madame Duran continue,
— Je vous présente monsieur Laurent Rémy votre nouveau professeur d’anglais.
Je suis sur le cul.
— Oh putain.
Ma main soutient ma tête.
— Ça va pas, Chris ?
— C’est Laurent.
— Le mec avec qui tu sors ? Reprend Stéphanie plus doucement.
— Oui.
— Ah, ça risque de compliquer les choses.
Je la regarde un peu perdue. Puis Laurent, à présent seul dans la classe,nous parle.
— Bonjour à tous comme vous l’a dit madame Duran je vais remplacer votre professeur d’anglais jusqu’à sa reprise. Pour vous connaître un peu je vais vous demander de vous présenter nom, prénom, âge, le tout en anglais s’il vous plaît. Cela me permettra aussi de voir où vous en êtes.
— Oh merde.
Derrière nous Sébastien et Frédéric observent ma lente descente aux enfers. Un par un chacun se présente, lorsque mon tour arrive.
— Bonjour je suis Christelle Halle dix-sept ans.
J’ai baissé les mains de mon visage, je le fixe. Et oui ma tête lui dit quelque chose, il se rapproche de moi. Les nerfs de son visage se contractent, il déglutit, mais il répond.
— Merci Christelle, votre prononciation est excellente.
Stéphanie à son tour se présente, puis les garçons sont les derniers à se présenter, nous sommes au fond donc c’est normal. Les deux heures qui s’écoulent me paraissent une éternité. Quand la sonnerie de la pause retentit, un soulagement m’envahit.
Mais il faut encore avoir le courage de passer devant lui. Lorsqu’avec Stéphanie, nous arrivons à sa hauteur, je suis gênée. Sébastien, lui, a compris ou a entendu, vu qu’il a toujours les oreilles qui traînent, alors il me prend par la taille et presse le pas pour que nous allions dehors. Je le laisse faire telle une somnambule. Je suis intimidée, effrayée de m’être fait prendre, la comédie vient de prendre fin. Lorsque dehors le vent s’infiltre dans mes cheveux, j’aspire une bouffée d’air.
Nous nous sommes tous les quatre reculés pour parler plus facilement. Avec Steph,nous nous asseyons sur le muret, les garçons nous regardent.
— Je peux savoir ce qui se passe ? Frédéric ne sait pas.
— C’est le vieux de Christelle.
— Merci Sébastien. Tu es hilarant.
— Mais qui ?
— Le nouveau prof.
— Ah oui quand même.
— Il est pas mal.
— Putain Steph, c’est le prof d’anglais.
— Et alors il est mignon quand même.
— Je ne savais pas que c’était notre prof d’anglais, ne trouvé-je rien à rajouté
— Tu savais qu’il était prof ?
Je bouge la tête.
— Bien sûr que non, rien, tu ne sais rien sur lui, c’est ça que je te reproche, continue Seb.
— tu me fais chier Seb,toi et tes leçons de morale, garde-les pour toi.
À ce moment mon tel résonne. Je regarde, le prénom de Laurent s’affiche.
— C’est qui ?
— Lui.
Steph regarde par dessus mon épaule.
— Tu vas faire quoi ? Je ne dis plus rien, mais réponds au tel. Tous se taisent
— Allô.
— Je crois qu’il faut qu’on parle
— Oui
— Cette aprèm ?
— J’ai natation synchronisée de treize à quatorze heures trente.
— Je viens te chercher.
— Si tu veux rester discret ce n’est pas possible, il y a une fille de terminale avec moi.
— Je suis en voiture, je t’attendrai devant.
— Ok je t’envoie l’adresse.
— Parfait à tout’.
Là-dessus je raccroche.
— Tu vas pas y aller.
— Bien sûr qui si, il va falloir s’expliquer.
— Pourquoi faire ?
— C’est toujours mon copain je te signale.
— Tu plaisantes là ?
— Non, ça va sûrement pas durer, mais je lui dois une explication.
— Tu lui dois rien putain, il a vingt-six ans et il sort avec une mineur qui en plus est son élève. Un tordu.
— Sébastien arrête et surtout ferme-la. Il ne m’a forcé en rien et il pensait que j’étais majeure.
— Comment ça ?
— Nous parlions il m’a dit son âge puis a ajouté qu’il pensait que j’avais dix-neuf ans, je n’ai pas démenti, j’ai été dans son sens. Il croyait sortir avec une fille de dix-neuf ans. Pas avec une de ses élèves.
— Tu es inconsciente.
— Non, mais dis, je fais ce que je veux.
— Tu me fatigues Chris.
— Et ben casse-toi je te retiens pas.
— C’est ce que j’ai de mieux à faire, je me casse.
Là-dessus Sébastien s’en va, monte sur sa moto, démarre, part.
Frédéric, sur ses talons, essaie de lui parler. Mais c’est peine perdue, Sébastien est déjà loin.
— Il est fou ce mec.
Frédéric revient auprès de nous.
— Je l’ai jamais vu comme ça avec une fille,
— Il est amoureux de toi.
— Steph arrête de dire des conneries.
— J’ai l’impression qu’elle a raison.
— Il a une drôle manière de le montrer. Il est où là ?
— Il est parti.
— Mais on a encore deux heures de cours.
— Ça je pense qu’il s’en fout.
La sonnerie retentit, il nous faut rentrer, mais où est Seb ? J’essaie de l’appeler, mais rien, bien sûr il ne répond pas. J’investis donc la salle de classe, deux heures à se faire chier à se demander où est Sébastien.
Quand les cours sont terminés Stéphanie me demande.
— Tu veux que je vienne avec toi ?
— C’est gentil, mais ça va aller, il a toujours été correct avec moi, même si il n’est pas content il ne me fera pas de mal.
— Ok, tu es sûre ?
— Oui merci, je t’adore. L’embrassé-je.
— Tu veux que je t’emmène à ton cours de natation ?
— Merci, mais j’y vais avec Solange, on grignote un bout ensemble avant notre cours.
— Ok, mais tu n’hésites pas au cas où.
— Tu me tiens au courant quand tu arrives Ok ?
— Ok. À plus tard.
Le cours de natation aujourd’hui est difficile, je me trompe sur mes mouvements, ne suis pas le rythme. Je suis heureuse et anxieuse d’en voir la fin. Quand je sors, j’envoie un message à Laurent.
— J’ai fini.
— Je suis là, clio bleue juste devant.
— Je te vois, j’arrive.
J’ai repéré la voiture et m’y engouffre.
— Salut.
— Salut.
— On va où ?
— Vu qu’on doit rester discret, j’ai pensé qu’on pouvait aller prendre un café sur la promenade, qu’en penses-tu ?
— Oui bien sûr pas de souci.
Après avoir trouvé une place, on se dirige vers un petit bistrot, là on commande deux cafés. Quand le serveur dépose les tasses, Laurent attaque.
— Pourquoi m’as tu menti ?
— Je voulais sortir avec toi, j’ai pas réfléchi. Je te l’aurais dit, je ne pensais pas te retrouver dans le rôle de mon prof d’anglais.
— Ça je veux bien te croire. Tu peux pas imaginer ce que j’ai ressenti en te voyant parmi mes élèves tout à l’heure.
— Si j’imagine très bien.
Il me prend la main.
— Ça fait chier tout ça. J’aimerais tant que tu sois majeure, que tu ne sois pas...
— Ton élève ?
— Oui. Comme tu t’en doutes toi et moi tant que je suis ton professeur, ça ne va plus être possible, je refuse de mettre en péril ma carrière.
— Je comprends.
— C’est con tout ça. Tu me plaisais vraiment bien, et tu faisais les meilleures pâtes carbonara du monde.
Je lui souris, contente qu’il n’y ait pas d’effusion dramatique.
— Je t’enverrai la recette.
— Tu m’en veux ?
— De quoi ? D’être honnête ?
— Entre autre.
— Non, à vrai dire je commençais à me dire que toute cette histoire allait être compliquée, mentir ne me réussit pas.
Puis pour moi seule j’ajoute, « de toute manière je ne pense qu’à Sébastien, je pense que ça peut mettre un frein à notre relation ».
— On peut rester amis.
— Un prof a-t-il le droit d’être ami avec ses élèves ?
— Je ne sais pas, mais dans ton cas je ferai un effort.

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