Dictionnaire des citations littéraires de l Ontario français
335 pages
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Dictionnaire des citations littéraires de l'Ontario français , livre ebook

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Description

Cette deuxième édition du Dictionnaire des citations littéraires de l'Ontario français depuis 1960 (DICLOF) est plus qu'une simple réimpression; elle contient un nombre de citations d'auteurs considérablement plus élevé que la précédente version et fait appel à un éventail encore plus vaste d'ouvrages. Cette édition du DICLOF comporte environ 3360 citations (ce qui signifie une augmentation de 1360 par rapport à la première édition, aujourd'hui épuisée), extraites de 760 ouvrages écrits par quelque 230 auteures et auteurs.
Les citations sont regroupées sous 1200 rubriques et sont accompagnées de leur référence, qui comporte le nom de l'auteur, la date de publication de l'oeuvre correspondante et le numéro de la page où elle fut puisée. De plus, un index facilite la recherche de rubriques.
Le Dictionnaire des citations littéraires de l'Ontario français depuis 1960 est un ouvrage de référence, un outil de travail, le seul de son genre, qui donne un aperçu de la richesse des créateurs qui composent la communauté littéraire de l'Ontario français, de leurs sentiments et de leurs façons de percevoir le monde.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 juin 2016
Nombre de lectures 5
EAN13 9782896991655
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Bibliothèque canadienne-française
Tables des matières
Page titre
Catalogage - Dépôt légal
Avant-propos
Diclof : choix de jugements
Citations
Bibliographie (Auteurs, ouvrages et rubriques)
Index
Crédits - Achevé d'imprimer
Dictionnaire des citations littéraires de l’Ontario français depuis 1960
Mariel O’Neill-Karch et Pierre Karch






Dictionnaire des citations
littéraires de l’Ontario français
depuis 1960

Deuxième édition, revue et mise à jour



DICLOF











Collection « BCF »
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada

O’Neill-Karch, Mariel, Pierre Karch-
Dictionnaire des citations littéraires de l’Ontario français depuis
1960 / Mariel O’Neill-Karch et Pierre Karch. — 2 e éd., revue et mise à jour

(Bibliothèque canadienne-française)
Comprend des références bibliographiques et un index. ISBN 2-921463-99-7

1. Citations canadiennes-françaises. 2. Écrivains canadiens-français-Ontario — Citations. I. Karch, Pierre. O’Neill-Karch, Mariel. II. Titre. III. Titre : DICLOF. IV. Collection.

PN6086 O53 2005 C848’.540208 C2005-904953



Les Éditions L’Interligne
261, chemin de Montréal, bureau 310
Ottawa (Ontario) K1L 8C7
Tél. : (613) 748-0850 / Téléc. : (613) 748-0852
Adresse courriel : communication@interligne.ca
www.interligne.ca

Distribution : Diffusion Prologue inc.




Papier ISBN 978-2-921463-99-7
PDF ISBN 978-2-89699-164-8
ePub ISBN 978-2-89699-165-5




© Les Éditions L’Interligne
Dépôt légal : premier trimestre 2006
Bibliothèque nationale du Canada
Tous droits réservés pour tous pays
Avant-propos


La parution d’un livre, quel qu’il
soit, a une incidence politique.
François Paré, Les littératures de l’exiguïté

L a deuxième édition du Dictionnaire des citations littéraires de l’Ontario français n’est pas une simple réimpression. Nous avons voulu le rajeunir, sans l’alourdir, ce qui aurait pu en décourager certains à l’utiliser. Car c’est essentiellement un outil de travail qui illustre bien la pensée, la sensibilité et le goût des écrivaines et des écrivains de l’Ontario français, qu’ils soient originaires de la province ou qu’ils y aient vécu au cours de ces quelque cinquante dernières années.
Pour rajeunir l’ouvrage, et faire de la place aux livres publiés depuis 1996, nous avons éliminé quelque 340 citations que nous avions alors retenues, en tenant compte des commentaires oraux et écrits qui nous ont été faits sur la première édition, aujourd’hui épuisée. Par exemple, dans sa recension dans Lettres québécoises (1997, n o 85, p. 51), Frédéric Martin demande « ce que cer taines phrases viennent faire ici ». Nous avons donc relu, en éliminant ce qui n’était ni original ni signifi catif. Ce qui a été plus agréable, fut d’ajouter de nouvelles citations.
Comme nos intentions, notre projet et notre but n’ont pas tellement changé au cours de ces huit dernières années et que la méthode suivie est essentiellement la même, nous reprenons ici presque intégralement l’avant-propos de 1996.
Si l’Ontario français est une réalité qui perdure malgré les prédictions sinistres de quelques faux prophètes, il faut aujourd’hui, plus que jamais, rendre perceptible « l’homme invisible » (Patrice Desbiens) d’hier. On y arrive, en partie, en nommant et en identifiant ses scribes comme on l’a fait en 1987, dans le Répertoire des écrivains franco-ontariens (Sudbury, Prise de parole). D’autres, René Dionne en tête, rédigent l’histoire de la littérature franco-ontarienne depuis ses débuts : « Il importe de rappeler ici que, en Ontario français, la littérature a précédé l’institution. En efet, dès les premières années du régime français (1610-1760), puis sous la domination anglaise (1760-1865), il s’est trouvé des francophones pour écrire en Ontario et sur l’Ontario. » (Cahiers Charlevoix, 1, 1995, 19)
Même si nous reconnaissons qu’on écrivait en français sur le territoire de ce qui est maintenant l’Ontario, dès les débuts de la colonie française, pour nous, la notion de « franco-ontarien » ou d’« ontarois », pour les besoins de ce dictionnaire, ne remonte pas plus loin que celle de « québécois », les deux se confondant, avant 1960, dans celle de « canadien-français ». On pense à des titres aussi révélateurs que l’Histoire des Canadiens français (1882) de Benjamin Sulte. Ceci pour dire que nous n’avons fouillé, à part de rares exceptions, que des œuvres publiées à partir de 1960, peu importe le lieu de ces publications, les créateurs d’ici ayant soumis régulièrement leurs textes à des éditeurs français, québécois, manitobains…
Ces années, on peut les diviser en trois périodes. Disons, pour simplifier, que la génération de 1960 à 1975 environ avait le regard tourné vers le Québec et la France, ses deux mères patries. La deuxième génération, celle des dix années suivantes, s’étant sentie tenue à distance par ces mères négligentes, s’est repliée sur elle-même. Depuis, dans bien des cas, l’enfant a abandonné sa position fœtale, a grandi et s’est épanoui, en se nourrissant de toutes les littératures sans s’étoufer. Sa mère patrie est l’univers, et c’est au village global qu’il s’adresse dans une langue multicolore et dans un esprit multiculturel, ce qui donne une littérature sans frontières véritables, même si le regard est modifié par le milieu, l’Ontario : « J’ai choisi de vivre dans les mots / au cœur d’alphabets inconnus / là où les oiseaux chantent / leur silence immémoriel / aux quatre coins des cinq continents. » (Hédi Bouraoui, Émigressence, 1992)
Pour « vivre dans les mots », il faut d’abord les connaître. C’est pourquoi nous avons glané, au cours de nos lectures, les phrases qui nous ont le plus frappés, d’abord pour des raisons esthétiques et puis pour l’expression originale de vérités de toujours sur des thèmes aussi universels que l’amour, le bonheur, la mort, la poésie, le temps et la vie. Nous avons aussi retenu, pour leur pertinence, des réflexions touchant aux littératures minoritaires et à l’espace proprement francoontarien. Il s’agit donc de choix personnels, avec tout ce que cela implique d’arbitraire. Mais nous espérons que, même si cet ouvrage en dit long sur nos goûts et sur nos croyances, il apportera davantage de renseignements sur une pensée qui s’est développée en Ontario français.

Corpus
Deux années ont séparé la parution de la première édition du présent ouvrage et celle du Dictionnaire des citations québécoises de Gilbert Forest qui ne cite que des romanciers, des romancières et des nouvellistes. Si nous le mentionnons, c’est qu’il y a entre les deux dictionnaires certains points de rencontre inévitables, le premier en date accueillant une vingtaine d’écrivaines et d’écrivains « qui ont publié en français en Ontario » (avant-propos).
Dans notre corpus, qui est sensiblement diférent du sien, nous avons fait entrer non seulement des romancières, des romanciers et des nouvellistes, mais aussi des poètes, des dramaturges, des autobiographes, des auteurs d’essais littéraires et de maximes. La double citoyenneté a été accordée à celles et à ceux qui, par leur présence plus ou moins prolongée en Ontario, en ont modifié l’image.
Nous avons volontairement omis de notre corpus les essais qui ne portent pas sur la littérature, les thèses, les ouvrages techniques, scientifiques ou journalistiques, la littérature jeunesse, les contes folkloriques et les légendes, les livres scolaires et les anthologies, ainsi que la plu part des ouvrages collectifs (livres, revues ou journaux).

Il est donc évident que cette deuxième édition n’est pas une simple réimpression.

Mise en garde
Il ne faudrait pas attribuer aux gens de lettres tout ce qui sort de la bouche de leurs personnages. Il faut aussi tenir compte de l’intention ironique de celle-ci ou de celui-là. Si certaines citations se lisent comme des proverbes ou des apophtegmes, d’autres gagnent, en efet, à être replacées dans leur contexte pour mieux en dégager l’intention réelle et profonde.

Présentation
À l’intérieur de chacune des rubriques, nous avons opté pour l’ordre chronologique. Là où deux citations ou plus sont tirées de livres ayant paru la même année, nous avonseu recours à l’ordre alphabétique des noms d’auteurs. Toute citation est identifiée par le nom de l’écrivain ou de l’écrivaine, suivi de la date de publication de l’œuvre, puis de la page où elle se trouve. Une bibliographie dresse la liste chronologique, pour chacun des créateurs, des ouvrages dépouillés, tous étant suivis des mots privilégiés.

Orthographe et typographie
Pour éviter de multiplier les crochets, nous avons opté pour la majuscule en début de citation et le point à la fin, même quand le fragment retenu ne commence pas par une majuscule, qu’il se termine à l’intérieur d’une phrase ou ne comporte pas de point à la fn. À d’autres moments, et dans la mesure du possible, nous avons gardé les majuscules et les minuscules telles qu’elles fgurent dans le texte originel. Les points de suspension entre crochets […] à l’intérieur d’une citation indiquent que nous avons supprimé un ou plusieurs mots. Pour uniformiser la mise en pages, nous avons utilisé, dans les poèmes, une barre oblique [/] pour signaler la fin d’un vers. Nous avons corrigé les coquilles, tout en espérant ne pas en avoir ajouté.

Remerciements
Nos premiers remerciements, nous les adressons aux écrivaines et aux écrivains que nous citons. Le plaisir que nous leur devons est si intense que nous avons voulu le partager avec le plus grand nombre, d’où l’idée de cette seconde édition du DICLOF qui n’est, nous l’espérons, qu’un point de départ, notre but étant de donner à d’autres le goût de répéter l’expérience de lecture que nous avons faite. Nous remercions l’Association des auteures et des auteurs de l’Ontario français qui nous a permis de puiser dans son fonds pour compléter nos recherches. Nous sommes aussi redevables aux bibliothécaires de l’Unive

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