Peter Pan
65 pages
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Peter Pan , livre ebook

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Description

Entraînés par Peter Pan et la fée Clochette, la jeune Wendy et ses petits frères font la découverte d'un monde extraordinaire, un monde où rencontrer des sirènes est possible ! Un monde où seuls les enfants peuvent vivre leurs rêves... Mais attention, sur son bateau, le méchant capitaine Crochet veille...


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 31 octobre 2013
Nombre de lectures 550
EAN13 9782368860380
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Peter Pan
 
 
James Matthew Barrie
 
 

 
 
© 2013 NeoBook Édition
 
« Cette œuvre est protégée par les droits d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre, est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la Propriété Intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales. »
 
 
Chapitre 1. Peter Pan arrive
 
Tous les enfants grandissent. Tous, sauf un. Ils le savent tr è s t ô t et m ê me si Wendy le sait depuis fort longtemps, elle n’y pensait pas beaucoup jusqu’au jour o ù elle a rencontr é Peter Pan. Wendy vivait dans une grande maison de Londres avec ses parents, Monsieur et Madame Darling et ses deux fr è res, John et Michael. Ils écout aient tr è s heureux entour é s de l’amour de leurs parents. Madame Darling les aimait tendrement. Monsieur Darling les aimait aussi mais il é tait fort occup é par ses probl è mes d’argent. La bonne qui s’occupait des enfants n’ é tait pas à l’image de ce que Monsieur Darling souhaitait mais c’ é tait tout ce qu’il pouvait se permettre. C’ é tait un chien de Terre-Neuve, appel é Nana. Ils l’avaient trouv é e dans les jardins de Kensington et comme elle semblait abandonn é e, ils l’avaient engag é e. Nana n’ é tait pas un chien ordinaire. C’ é tait en r é alit é une vraie perle. Elle savait d’un coup d’ œ il juger si l’un de ses prot é g é s é tait souffrant. Et lorsque Madame Darling amenait des visiteurs impr é vus dans la chambre des enfants, avant m ê me que ceux-ci n’atteignent le seuil de la chambre, les enfants se trouvaient tous trois v ê tus de frais, cheveux liss é s. Comme toutes les bonnes, Nana avait droit à un soir de cong é par semaine. C’ é tait alors Madame Darling qui la rempla ç ait. Un soir que Madame Darling remettait de l’ordre dans l’esprit des enfants endormis comme le fait chaque soir chaque maman partout sur la terre, elle y d é couvrit un mot incompr é hensible pour elle chez chacun des trois enfants : Peter. Elle ne connaissait aucun Peter. Le lendemain, Madame Darling, fort intrigu é e par toute cette histoire, a questionn é Wendy :
– Qui est ce Peter, ma ch é rie ?
– C’est Peter Pan, Maman. Un petit gar ç on qui n’a pas grandi. Il vient parfois sur le bord de mon lit et joue du pipeau. Il peut voler aussi. Il vient souvent me rendre visite.
Et Wendy de raconter le pays imaginaire l à o ù elle habite dans une maison de feuilles et a un loup pour animal domestique. John a m ê me ajout é qu’il y a une lagune survol é e par des flamants roses. Madame Darling est boulevers é e par cette conversation. En cherchant bien tout au fond de sa m é moire, elle croit se rappeler que Peter Pan vit chez les f é es. Cette nuit-l à , Madame Darling est inqui è te. La chambre des enfants si calme, si reposante pr é sente quelque chose d’ é trange. Les jouets sont pourtant rang é s dans leur coffre, les livres sont pos é s dans la biblioth è que. Elle prend son ouvrage et se met à broder. Peu à peu, sa t ê te s’incline et doucement, tr è s doucement, elle s’endort. Elle r ê ve... Dans son r ê ve, le pays de l’imaginaire dont Wendy a parl é se rapproche. L’ é trange petit gar ç on est l à  ; sorti du pays de l’imaginaire pour lui rendre visite ! Soudain, la fen ê tre s’ouvre et l’enfant de son r ê ve tombe sans bruit sur le sol. Il n’est pas seul. Une lumi è re brillante, aveuglante m ê me, l’accompagne. C’est sans aucun doute cette lumi è re é tincelante qui r é veille Madame Darling. Elle sursaute, pousse un cri et lorsqu’elle voit l’enfant, quelque chose en elle lui dit que c’est Peter Pan. Il est comme tous les autres enfants, bien qu’habill é de feuilles. Madame Darling ne parvient pas à d é tacher ses yeux de lui et lorsqu’il l’aper ç oit – comme chaque fois qu’il voit un adulte –, il lui fait une horrible grimace.
 
 
Chapitre 2. L’ombre
 
Nana, qui revenait de sa sortie nocturne, en entendant le cri de Madame Darling se pr é cipite dans la chambre des enfants et dans un grognement terrible se jette sur l’intrus qui avait os é p é n é trer dans son domaine. Mais c’ é tait sans compter sur la rapidit é de Peter qui d’un bond s’enfuit par la fen ê tre. Madame Darling d é vale les trois é tages et sort dans la rue à la recherche du corps de l’enfant qui avait d û se tuer dans sa chute. Elle ne voit rien mais en levant les yeux vers le ciel, elle aper ç oit ce qui devait ê tre une é toile filante. En rentrant dans la chambre, elle retrouve Nana qui tenait dans sa gueule l’ombre de l’enfant. En se jetant sur lui, elle avait referm é la fen ê tre et l’ombre n’avait pas eu le temps de s’enfuir. Madame Darling la prend, la roule soigneusement et la range dans un tiroir. Il faudra absolument qu’elle parle à son mari de toute cette é trange histoire. Une semaine passa. C’ é tait un vendredi soir comme les autres ; jour du bain, et comme à chaque fois, Michaël ne voulait pas de bain. Il avait beau temp ê ter, battre des pieds Nana restait intraitable. Madame Darling, v ê tue de sa robe du soir blanche, entre dans la chambre des enfants.
– Votre p è re et moi allons d î ner ce soir au num é ro 27, dit-elle, nous ne serons donc pas bien loin.
Monsieur Darling entre à son tour. Il tient à la main sa cravate et semble de fort m é chante humeur :
– Je n’arrive pas attacher cette maudite cravate ! Je te pr é viens, si je ne parviens pas à la mettre, nous ne sortirons pas ce soir !
Madame Darling tr è s calmement lui noue sa cravate. La mauvaise humeur semblait pass é e et elle se pr é parait à lui parler de l’ é trange petit gar ç on, lorsque Nana entra dans la chambre. En passant à proximit é de Monsieur Darling, elle le fr ô le. Le superbe pantalon se retrouve couvert de poils. Monsieur Darling entre dans une col è re noire en disant que c’ é tait une erreur d’avoir un chien pour bonne. Madame Darling se d é cide alors à lui raconter la venue de Peter Pan et il é clate de rire. Lorsqu’elle lui montre l’ombre, il a l’air plus songeur. C’est à ce moment que Nana, revient avec le sirop de Michaël qui a son habitude refuse de le prendre.
– Quand j’avais ton â ge, dit Monsieur Darling, je prenais toujours mes m é dicaments sans faire d’histoires... (ce qui bien entendu é tait faux) Si je n’avais pas é gar é ma bouteille de sirop, je t’aurais montr é l’exemple.
– Je sais o ù elle se trouve, dit Wendy.
Elle sort et revient quelques instants plus tard en tenant à la main la pr é cieuse bouteille. Monsieur Darling est p â le. C’est qu’il est tr è s mauvais ce sirop. Il se sent pris au pi è ge. Il a alors l’id é e de verser le sirop dans l’ é cuelle de Nana en pensant que ses enfants riraient de la bonne farce jou é e au chien. Nana lape l’inf â me breuvage et rentre dans sa niche en pleurant. Wendy voudrait bien consoler son chien mais Monsieur Darling à nouveau en col è re d é clare :
– Ce chien n’a rien à faire ici. Sa place est dans la cour et je vais aller l’y attacher imm é diatement.
Il la saisit par son collier et l’emm è ne rudement. Attach é e dans la cour, Nana aboie flairant le danger. Madame Darling ne se sent pas non plus tr è s rassur é e. Elle v é rifie la fen ê tre et allume les veilleuses en disant à Michaël :
– Les veilleuses sont les yeux que les mamans laissent derri è re elles pour prot é ger leurs enfants.
Elle les embrasse et sort de la chambre en leur jetant un dernier regard sans se douter qu’elle ne les reverrait pas avant longtemps. D è s que Monsieur et Madame Darling sont entr é s au 27, la plus petite é toile de la voie lact é e dit :
– Tu peux y aller, Peter !
Un ordre qui lance Peter et Clochette sur le chemin de la chambre des enfants.
 
 
Chapitre 3. Partons…
 
Tout est calme et paisible dans la chambre des enfants. Soudain, une minuscule boule de lumi è re fonce dans la pi è ce suivie presque imm é diatement de Peter Pan.
– Clochette, sais-tu o ù est mon ombre ? demande-t-il.
– Dans la grande boite au fond de la pi è ce, r é pond celle-ci dans un tintement argentin, langage commun au f é es.
Peter ouvre le tiroir de la commode et prend son ombre sans faire attention à Clochette qui y é tait entr é e et referme le tiroir, emprisonnant la petite f é e. Comment faire pour attacher une ombre lorsqu’on est un petit enfant. Bien s û r, elle ne colle pas toute seule ; le savon non plus, cela ne marche pas. Alors Peter s’assied sur le sol et se met à pleurer. Ses sanglots r é veillent Wendy.
– Pourquoi pleures-tu petit gar ç on ? demande celle-ci à Peter. Je m’appelle Wendy, Wendy, Moira, Angela Darling.
– Moi, c’est Peter Pan. Je pleure parce que je n’arrive pas à attacher mon ombre.
– Donne la moi, je sais comment faire. Je vais la recoudre avec du fil et une aiguille.
Peter fait une grimace. Une aiguille, du fil... ç a risque de faire un peu mal mais en petit gar ç on courageux, il ne dira rien.
– Voil à , c’est termin é  ! dit Wendy. Puisque tu n’as rien dit, je vais te donner un baiser.
En voyant qu’il lui tend la main, Wendy comprend que Peter ne sait pas ce que c’est qu’un baiser et elle lui tend le d é qu’elle vient juste d’utiliser pour coudre. Peter veut à son tour lui offrir quelque chose et il lui donne un gland.
– Quel est ton â ge, Peter ? lui demande Wendy.
– Je n’en sais rien, r é pond celui-ci. Je me suis enfui le jour de ma naissance. Je ne veux pas devenir un homme alors, depuis, je vis au pays des f é es. Sais-tu d’o ù viennent les f é es ? Lorsque le premier de tous les b é b é s se mit à rire pour la premi è re fois, son rire se brisa en milliers de morceaux et chaque morceau devint une f é e. Depuis ce jour, chaque enfant d

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