Béa et Mia 1 - Les super blogueuses
85 pages
Français

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Béa et Mia 1 - Les super blogueuses , livre ebook

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Description

« Les montagnes de Los Tuxtla au Mexique, vous connaissez ? Non ? Je ne connaissais pas non plus avant qu’on débarque, ma sœur Béa, moi et notre nouveau père au milieu des énormes moustiques et de la jungle à perte de vue. Rien de bien tripant pour une fille comme moi qui aime surtout les plantes… en pot ! Heureusement, il y a les garçons. Un en particulier… »
« On a découvert une tête géante olmèque. À sa base se trouvait un message inscrit dans la pierre. C’est à ce moment que les choses se sont gâtées. Je veux parler des pilleurs de tombes, des bêtises de Mia et d’un sorcier-nain qui porte un masque effrayant sur la figure. »
À la suite du décès de leur mère, Nathaniel Thompson renoue avec ses filles et les entraîne sur les sites archéologiques où il procède à des fouilles. C’est ainsi que Béa et Mia sont catapultées en pleine jungle mexicaine, sur la piste des anciens Olmèques. C’est à travers leurs blogues respectifs qu’elles racontent leurs tumultueuses aventures.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 septembre 2014
Nombre de lectures 67
EAN13 9782894359235
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Fredrick D’Anterny
Illustration de la page couverture : Estelle Bachelard
Conception de la couverture et infographie : Marie-Ève Boisvert, Éditions Michel Quintin
Conversion au format ePub : Studio C1C4

La publication de cet ouvrage a été réalisée grâce au soutien financier du Conseil des Arts du Canada et de la SODEC.

De plus, les Éditions Michel Quintin reconnaissent l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour leurs activités d’édition.

Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt
pour l’édition de livres – Gestion SODEC

Tous droits de traduction et d’adaptation réservés pour tous les pays. Toute reproduction d’un extrait quelconque de ce livre, par procédé mécanique ou électronique, y compris la microreproduction, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

ISBN 978-2-89435-923-5 (version ePub)
ISBN 978-2-89435-741-5 (version imprimée)

Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2014
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2014

© Copyright 2014

Éditions Michel Quintin
4770, rue Foster, Waterloo (Québec)
Canada J0E 2N0
Tél. : 450 539-3774
Téléc. : 450 539-4905
editionsmichelquintin.ca
À ma conjointe, Chantal, qui aime les voyages et les mystères, et qui m’a aidé de son point de vue féminin à trouver le ton juste pour créer Béa et Mia.

Un merci particulier à Michel, à l’équipe des Éditions Michel Quintin, ainsi qu’à Colette et Clément pour leurs apports et corrections attentifs et professionnels.
Avant de commencer…
Un mot de Denis
Il faut absolument que je vous parle de mes deux meilleures amies, Mia et Béa. Ou plutôt, pour respecter l’ordre de leur naissance et de mes préférences, Béa et Mia. Elles habitaient en face de chez moi, un peu sur la gauche. Un gros arbre poussait entre nous, mais on faisait semblant de ne pas le voir.
On s’est rencontrés au parc à l’âge de trois ans. J’apprenais à glisser dans le toboggan et Mia a décidé que je n’allais pas assez vite pour elle. Résultat : ma première bagarre avec une fille vraiment énervante! Béa était plus raisonnable que sa sœur. Elle l’est toujours aujourd’hui, alors qu’on a douze et treize ans et qu’elles ont été enlevées par un homme qui, à ce qu’il paraît, est leur père. Mais, bon! à mon avis, ça reste à prouver.
Si Mia et Béa sont parties, c’est qu’un jour, Emma, leur mère, a senti un bouton de chair qui bougeait sous son doigt à un endroit de son corps où il n’aurait pas fallu. Elle est allée voir un médecin, puis un autre, et encore un autre. Ensuite, elle est allée à l’hôpital. Finalement, elle n’en est plus ressortie.
Un soir, j’ai vu Mia monter sur le toit de sa maison avec un télescope. Je l’ai observée tandis qu’elle collait son œil à l’oculaire. Béa a traversé la rue et m’a expliqué ce que sa sœur avait décidé : leur mère n’avait pas été enterrée; elle vivait maintenant sur Alpha du Centaure.
— C’est l’étoile la plus proche de la Terre, qu’elle m’a dit. La porte à côté, selon les astrophysiciens.
Mia tenait mordicus à son idée et, pour une fois, Béa n’avait fait aucun commentaire désagréable.
— En tout cas, maman ne reviendra plus, a-t-elle simplement ajouté.
C’est le lendemain qu’est revenu Nathaniel Thompson, leur quasi-père. C’est comme ça que l’appelle Mia. On croyait qu’il allait déposer ses sacs, ses pelles et ses pinceaux d’archéologue, mais, au lieu de ça, il a pris ses filles avec lui et ils sont tous partis. Ils sont au Mexique, pour le moment. C’est pour cette raison que j’ai hérité de Biscuit, le perroquet de Béa, et de Paillasson, l’épagneul couleur chocolat de Mia.
— Lo-le-ment! Lo-le-ment! criaille justement Biscuit.
Ce perroquet savant connaît des mots qui n’existent pas dans la langue courante. Je crois que, dans son jargon, celui-là veut dire « lentement ». Autrement dit, il faut que je prenne ça cool et que je me prépare. Je lui donne quelques biscuits!
— N’est-ce pas, Paillasson?
Le chien remue ses oreilles, mais il ne grouille pas fort. Il est très âgé et, de toute façon, j’ai un peu posé mes pieds dessus.
— Il sera toujours ton ami, m’a dit Mia avant de s’en aller. Surtout, traite-le bien! Sinon…
Une voix résonne depuis la cuisine.
— C’est prêt! Descends!
Maman nous a préparé ses fameuses pâtes végé, sa grande spécialité.
— Deux minutes!
… que je termine au moins ma phrase! Enfin, mon paragraphe. Je veux dire ma page.
— Si tu n’arrives pas très vite, c’est la poubelle qui va manger ton plat! ajoute-t-elle.
— Je viiiiiennnns!
Au fait, moi, c’est Denis. À propos, mon père a un point commun avec celui de Béa et de Mia : il voyage aussi de par le monde, et sans nous. Il achète et vend des compagnies. C’est un type bizarre, toujours en cravate et veston. Mais, ça, c’est une autre histoire
— J’arriiive!

Blogue de Mia
Si on m’avait donné le choix, j’aurais voulu m’appeler Mia Montes ou Mia Caravaggio. Ça fait plus romantique, plus exotique. Mais non, moi, c’est Mia Thompson. Je sais, mon nom sonne comme une marque de robot ménager. Mon quasi-père dit qu’un nom est un nom, que, ce qui compte, c’est comment on se voit en dedans. Pas mal pour un bonhomme à lunettes toujours très mal habillé qui passe son temps à gratter la terre, le sable et les forêts vierges à la recherche d’anciens machins oubliés. Quand même, j’aurais préféré ne pas me faire traiter de grille-pain à l’école.
Je m’ennuie de maman. Elle me manque. Elle serait là, elle pourrait remplacer par du bleu ou du jaune tout ce vert bouillasse que je vois à travers la vitre sale. J’en suis sûre! Certains vont me dire que plein de gens rêvent de vivre dans la nature. Eh bien, ceux-là, qu’ils y aillent en VVRL, c’est-à-dire en vieux véhicule récréatif loué, et qu’ils s’installent dans la jungle avec pas un chat à la ronde, mais des tas d’autres bestioles effrayantes! Ils m’en diront des nouvelles.
Par le carreau du motorisé, on peut quand même voir des silhouettes, comme des fantômes. En fait, ce sont des ouvriers. Ils défrichent un bois au pied d’une colline. Ils sont une vingtaine. Ils soulèvent des tonnes de poussière en gémissant. Béa est tout excitée de respirer ça, mais tout le monde sait bien que c’est très mauvais pour la peau et le teint. Pour tout, en fait.
Surtout pour mon moral.
En nous enlevant à la civilisation douce et moderne, notre quasi-père a dit qu’il nous offrait le monde.
Mais j’ai bien compris qu’en réalité il est embêté de devoir traîner derrière lui deux adolescentes qu’il connaît à peine. Et vice versa, d’ailleurs, car, quelques coups de téléphone, des appels en vidéoconférence et des envois de cadeaux, ce n’est pas ce que j’appelle une relation père-fille. Je t’en donnerai, moi, du monde! Plutôt du vert brûlant, humide, puant et gluant à perte de vue. Pour les cheveux et les ongles, merveilleux, assurément!
Béa et moi, on n’est pas souvent du même avis. Elle prétend, par exemple, que c’est fantastique de suivre notre père sur les divers sites de fouilles archéologiques où son métier l’entraîne. Mais des gens en sueur et un contremaître toujours en colère – c’est à croire que des crabes lui pincent les orteils, à celui-là! – et surtout une enseignante particulière qui nous fait la leçon tous les matins, je ne trouve pas ça génial.
Qu’on en juge! La dame s’appelle Eulalie Bloomdale. D’accord, c’est un nom qui sonne rigolo. Mais, quand on la voit avec son chignon roux à épingles, ses grosses lunettes, ses yeux ronds et noirs et sa robe trop serrée, on a du mal à croire qu’elle a déjà fait plusieurs fois le tour du monde. Elle est encore jeune, à ce qu’il paraît. Pas plus de trente ans. C’est sûrement une blague. Ou alors, elle a trop de poussière sur la figure pour qu’on puisse se rendre bien compte. Et mê

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