Robin Sylvestre 3 - Voyage au coeur de la ville , livre ebook

Québec Amérique - Véronique Drouin

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115 pages

Français

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Extrait

Description

Un rebondissement n’attend pas l’autre dans ce nouvel épisode mouvementé de la série Robin Sylvestre ! Enlèvements, fugue et jeu de pistes dans les égouts se succèdent pour conduire à une finale surnaturelle où les sylphes menacent de prendre le pouvoir. Des facettes inconnues de Caboche et Brindille, les amis fidèles de Robin, sont révélées ; un grand caniche et un rat domestique jouent des rôles déterminants ; et une forêt est découverte au cœur même des souterrains du métro.

Sujets

Fiction Jeunesse

Juvenilee Fiction

Informations

Publié par	Québec Amérique
Date de parution	28 septembre 2012
Nombre de lectures	0
EAN13	9782764422762
Langue	Français
Poids de l'ouvrage	1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection dirigée par
Stéphanie Durand
De la même auteure

De la même auteure chez Québec Amérique

Jeunesse
SÉRIE ROBIN SYLVESTRE
Robin Sylvestre 1 Livreur express, coll. Gulliver, 2010.
• Finaliste au prix Hackmatack, Le choix des jeunes, 2012.
Robin Sylvestre 2 La Petite Serre des horreurs, coll. Gulliver, 2011.

Adulte
La Chatière, coll. Littérature d'Amérique, 2011.

Crédits

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Drouin, Véronique
Voyage au cœur de la ville
(Robin Sylvestre ; n° 3)
(Gulliver ; 192)
Pour les jeunes.
ISBN 978-2-7644-1321-0 (version imprimée)
ISBN 978-2-7644-2275-5 (PDF)
ISBN 978-2-7644-2276-2 (EPUB)

I. Titre. II. Collection : Drouin, Véronique. Robin Sylvestre ; n° 3. III. Collection : Gulliver jeunesse ; 192.
PS8607.R68V69 2012 jC843'.6 C2012-941433-6
PS9607.R68V69 2012

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition.

Gouvernement du Québec Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres Gestion SODEC.

Les Éditions Québec Amérique bénéficient du programme de subvention globale du Conseil des Arts du Canada. Elles tiennent également à remercier la SODEC pour son appui financier.

L’auteure remercie le Conseil des Arts du Canada pour son soutien financier.

Québec Amérique
329, rue de la Commune Ouest, 3 e étage
Montréal (Québec) H2Y 2E1
Téléphone : 514 499-3000, télécopieur : 514 499-3010

Dépôt légal : 3 e trimestre 2012
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada

Projet dirigé par Stéphanie Durand
Révision linguistique : Émilie Allaire et Chantale Landry
Conception graphique : Célia Provencher-Galarneau
Montage : Audrey Guardia
Illustrations : Véronique Drouin
Conversion au format ePub: Studio C1C4
Pour tout commentaire ou question technique au sujet de ce ePub: service@studioc1c4.com

Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés

© 2012 Éditions Québec Amérique inc.
www.quebec-amerique.com
VÉRONIQUE DROUIN
Dédicace

À Freddy, mon œil de lynx champion et
mon premier auditeur, qui a contribué à
plusieurs détails de ce roman
et qui est toujours une inspiration !
(Même et surtout quand il n’est pas sage !)
Robin Sylvestre
Lila
Brindille
Caboche
1

Dans la chambre de Robin, la discussion s’échauffait : Caboche et lui avaient tous les deux perdu leur coéquipière respective. Ils étaient maintenant condamnés à travailler ensemble et leur travail d’équipe de français, qui devait porter sur une créature fantastique, en souffrait considérablement…
J’ai l’impression qu’on s’est fait avoir ! grogna Caboche. D’habitude, c’est bien plus facile de travailler avec Brindille !
Et c’est bien moins compliqué avec Bianca ! rétorqua Robin, aussi contrarié.
Assis côte à côte devant l’écran d’ordinateur, les deux garçons ruminaient des idées en feuilletant une pile de documents de recherche. Il y avait plusieurs livres sur la mythologie, certains sur des fables anciennes et d’autres sur des légendes populaires. Hélas, malgré cette abondance de sujets fabuleux, l’inspiration ne venait ni à l’un ni à l’autre.
Je ne comprends pas pourquoi elles se sont placées en équipe ; je pensais qu’elles se détestaient ! poursuivit Caboche avec fougue.
Moi aussi ! Mais elles se parlent depuis le fameux Lave-o-thon ! 1 On dirait qu’elles ont changé d’opinion : avant, Brindille me disait toujours de me méfier de Bianca et là, elles sont amies ! C’est bien les filles, ça !
Et nous, on est pris comme deux idiots ! Grrrr !
Pour se venger, on devrait pondre quelque chose de vraiment exceptionnel, de… de fantasmagorique ! proposa Robin, en se frottant les mains avec un nouvel enthousiasme.
Oui, mais comment ? On n’a encore rien trouvé en deux heures !
Je ne sais pas, lâcha le garçon en se dégonflant aussitôt. Pourtant, ça ne devrait pas être difficile de trouver une créature mythique sur laquelle travailler…
Et sur laquelle on s’entend ! Le pire, c’est qu’avec celle que tu as de cachée dans ta garde-robe, on épaterait toute la classe ! ajouta Caboche, en désignant du pouce le placard d’où s’échappait de la musique.
Robin asséna un coup sur l’épaule de son ami.
N’y pense même pas !
Elle pourrait au moins nous fournir des informations !
Ce n’est pas ce que la prof veut ! Elle a demandé de consulter ce qui a été écrit comme histoires sur ces bêtes ! Elle demande de la vraie fausse information ! Lila est vraie, elle ! Ça ne marche pas !
Ils poussèrent un soupir résigné en chœur. À deux, ils formaient une équipe d’une étonnante inefficacité. Robin se leva ; peut-être qu’une collation les stimulerait un peu.
Je vais chercher quelque chose à manger… Après, il faudra décider de notre sujet une fois pour toutes !
Robin quitta la pièce, laissant Caboche plongé dans ses réflexions, les bras croisés. Celui-ci délaissa vite son air buté et vérifia par-dessus son épaule que son coéquipier n’était plus en vue. Furtif, le garçon se dressa de sa chaise, ramassa son sac et enfila des gants de travail avant de se diriger à pas de loup vers la garde-robe. Là, sur une étagère élevée, une petite pièce digne d’une maison de poupées avait été aménagée, avec toutes les commodités nécessaires pour un séjour confortable. Lila était étendue sur son lit à l’édredon coloré, tapant du pied au son de la musique qui s’échappait du iPod qui prenait des allures de méga chaîne stéréo à sa mesure posé à côté d’elle. Interrompue dans la lecture d’une bande dessinée plus grande qu’elle, elle lança, sans regarder :
Ah ! Robin ! Tu t’es enfin débarrassé de ton abruti de…
Comme elle n’obtint aucune réponse, elle se tourna vers celui qui l’épiait sans gêne et découvrit, à sa grande surprise, qu’il s’agissait de Caboche.
Hé ! Qu’est-ce que tu fais là, toi ? Retire immédiatement ta mine de gorille mal léché de mon domaine ! rouspéta-t-elle avec une moue hargneuse.
Le garçon l’agrippa d’un geste vif et l’enferma dans une boîte rembourrée qu’il enfouit ensuite dans son sac. Lila n’eut pas le temps de protester que ses cris étaient déjà étouffés par cette prison improvisée. Elle eut beau se débattre, cogner aux parois et chercher une issue, rien n’avait été laissé au hasard. Elle était bel et bien captive ! Il n’y avait que de minuscules trous pour lui procurer de l’air.
Par Titania ! Mais qu’est-ce que Caboche pouvait bien lui vouloir ? Nerveuse, la fée appréhenda la suite.
De son côté, Caboche rangea tous ses effets dans son sac à la hâte, revêtit son manteau et sortit de la chambre. Dans le couloir, il croisa Robin qui portait un plateau de victuailles et des jus de fruits.

Où vas-tu ? s’enquit-il.
Il faut que je retourne chez moi, lâcha Caboche, sans plus, en disparaissant dans l’escalier.
Mais… Et le travail ?
Sa seule réponse fut la porte d’entrée qui claqua. Médusé, Robin se demanda ce qui s’était passé entre le moment où il avait quitté la chambre et le départ précipité de Caboche. Bien sûr, son ami était secret et prompt aux sautes d’humeur ces derniers temps, pourtant cette urgence soudaine et inexpliquée semblait louche.
Pensif, Robin demeura un moment planté au milieu du couloir quand il entendit une petite voix ; c’était Laurie, la fille de six ans de son beau-père, qui parlait seule dans la salle de bains. Puisqu’il avait été désigné gardien pour la soirée, il vérifia ce que fabriquait la fillette. Il la trouva accroupie dans le meuble, sous l’évier.
Qu’est-ce que tu fais là, Laurie ?
Euh… Rien ! bredouilla-t-elle, avec l’air penaud de quelqu’un pris en flagrant délit.
Ben voyons ! Qu’y a-