Mamie Polar - Mamie Jo ne fait plus de cadeaux ! , livre ebook

Scrineo - Régis Delpeuch

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160 pages

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Extrait

Description

Lucas est inconsolable : Olivier, le frère de son meilleur ami Tom, a été retrouvé inanimé au stade de foot. Il est à présent à l’hôpital, dans le coma. Pour Duflair et Sabouje, c’est un banal accident. Lucas et Tom pensent que c’est une bagarre qui a mal tourné, entre deux bandes rivales menées respectivement par Olivier et Majid. Mamie Jo, reconnaissant là deux anciens élèves, qui étaient à l’époque amis, est effondrée. La bande de Majid est-elle responsable de l’état d’Olivier ? Ou une tierce personne chercherait-elle à semer la zizanie dans le quartier… ? Pourquoi les choses ont-elles dégénéré entre Olivier et Majid ? Et quel est cet air niais que Duflair affiche face à une infirmière de l’hôpital ? Mamie Jo et ses deux petits-enfants ont du pain sur la planche !

Informations

Publié par	Scrineo
Date de parution	07 septembre 2017
Nombre de lectures	46
EAN13	9782367405353
Langue	Français
Poids de l'ouvrage	65 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0495€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Régis Delpeuch a été enseignant durant vingt ans
avant de se consacrer à l’écriture. En 2001, il crée le
salon du livre jeunesse « Lecteurs en Herbe ». Chez
Scrineo, il est l’auteur de Quand Marcel et ses amis
découvrirent la grotte de Lascaux, dans la collection
« Il était un jour ».
© 2017 Scrineo
8, rue Saint-Marc, 75002 Paris
Difusion : Volumen/Interforum
Couverture réalisée par Caroline Ayrault
Mise en pages : Virginie Langlais
ISBN : 978-2-3674-0535-3
Dépôt légal : septembre 2017Ce sont eux
qui mènent
lenquête…'CONFIDENTIEL
CONFIDENTIEL
AVEC
MAMIE JO
60 ANS
DIRECTRICE D’ÉCOLE
À LA RETRAITE
SIGNES PARTICULIERS :
Hyperactive et hyper branchée.
S’occupe tous les samedis de ses deux
petits-enfants : Camille et Lucas.
CAMILLE
10 ANS
PETITE-FILLE DE MAMIE JO
ET COUSINE DE LUCAS
SIGNES PARTICULIERS :
Fonceuse, sportive.
Ne renonce jamais et a mille idées
à l’heure.
4 CONFIDENTIEL
CONFIDENTIEL
AVEC
LUCAS
11 ANS
PETIT-FILS DE MAMIE JO
ET COUSIN DE CAMILLE
SIGNES PARTICULIERS :
Observateur et pragmatique.
Réfléchit toujours avant d’agir.
DON
QUICHOTTE
8 ANS
TECKEL DE MAMIE JO
SIGNES PARTICULIERS :
Têtu ! Au flair redoutable.
Toujours prêt à se lancer truffe en avant
dans l’aventure !
5 CONFIDENTIEL
CONFIDENTIEL
AVEC
DUFLAIR
45 ANS
COMMANDANT DE POLICE
SIGNES PARTICULIERS :
Trop sûr de lui. N’a aucune intuition.
A beaucoup de mal avec ses enquêtes
et encore plus avec Mamie Jo.
ANDREA
10 ANS
FILS DE DUFLAIR
SIGNES PARTICULIERS :
Surdoué en informatique.
Hacker de génie.
Est toujours prêt à aider Mamie Jo.
6 Une chute étrangeVVeennddrreeddi 6 maarrss
- Tu ne veux pas qu’on passe d’abord à l’école,
mon chou ?
- Non, ma Jo.
- Nos petits-enfants seraient pourtant ravis
de te voir et de t’accompagner jusqu’à ton gîte.
- Oui… mais… non !
Pas la peine d’insister ! Je connais trop bien
Papi mon Chou. Quand il sait qu’il ne va pas dormir
dans son lit, il n’est jamais dans son assiette.
Et ce week-end, c’est double peine : non
seulement un nouveau lit, mais sans moi !
- Tu as vraiment besoin de t’occuper de Camille
et Lucas ce week-end ? me redemande-t-il
pour la troisième fois depuis notre départ de
Tras-la-Combe.
- Oui, mon chou !
9
1/Oui…mais…non !MAMIE POLAR — Mamie Jo ne fait plus de cadeaux !
- Je croyais que leurs parents ne travaillaient
pas ce week-end.
- Exact. Mais je te rappelle qu’ils sont déjà dans
le train pour Paris. Ils participent au salon :
Agriculture bio et Locavores.
- Loca… quoi ?
- Locavores.
- Késako ?
- Les locavores sont les gens qui mangent
uniquement les produits cultivés près de chez eux.
- Pourquoi aller à Paris, alors ?
- Écoute, mon chou, tu vas bien passer ton
week-end à voir chasser des Fauves de Bretagne
alors que tu en as une quinzaine à la maison !
- Oui… mais ce n’est pas pareil !
Fin de la conversation. Si j’entre dans son jeu,
Papi mon Chou va se plaindre tout le restant du
trajet. Je me concentre sur la route et le laisse
BOUGONNER DANS SA BARBE.
Une demi-heure plus tard, je gare le Kangoo
devant un magnifique gîte tout en bois.
- Tu es sûre que c’est là ?
10 Oui…mais…non !
- Oui, mon chou. Gîte Au bon repos. Je t’ai
réservé sur Internet la chambre 24, au premier
étage. Tiens, regarde, tes copains sont déjà là.
- Tu ne descends pas les saluer ?
- Non mon chou ! J’ai promis à Camille et Lucas
de les récupérer à la sortie de l’école. Je dois
vraiment y aller TOUT DE SUITE.
- À dimanche soir alors, ma Jo.
- Oui mon chou. Tu veux que je te laisse Don
Quichotte , pour ne pas dormir tout seul ?
- Non… non… ça va aller.
Embouteillages du vendredi soir obligent,
j’arrive avec quelques minutes de retard à l’école
Jacques-Prévert.
C’est la première fois que j’y retourne depuis
qu’elle a été en partie reconstruite après
L’INCENDIE CRIMINEL qui a ravagé la
bibliothèque et la classe attenante, il y a trois
*mois .
* Lire Fallait pas toucher à l’école de Mamie Jo ! – éditions
Scrineo.
11 MAMIE POLAR — Mamie Jo ne fait plus de cadeaux !
meM Babin, la concierge, m’accueille devant le
portail de l’école avec un grand sourire.
- Bonjour, madame Varot. Camille et
Lucas vous attendent devant le bureau de
me M Marchand.
me - Le bureau de M Marchand ? m’étonné-je.
- Vous ne savez pas ? C’est elle qui vient d’être
nommée directrice à la place de Sontanné.
- Ça, c’est une bonne nouvelle !
- Oui… et un peu grâce à vous.
- Je cours la féliciter.
- Désolée, mais elle a dû partir à l’inspection
départementale. Elle vous fait dire qu’elle sera
chez elle tout le week-end, si vous voulez papoter
un petit peu.
me Je remercie M Babin, lui demande quelques
nouvelles de son fils Matéo et je récupère
Camille, Lucas et Andrea, leur inséparable copain
et fils du commandant Duflair .
- Comment va ton père ? demandé-je à
Andrea après les traditionnelles bises et
embrassades.
12 Oui…mais…non !
- Plutôt bien, me répond-il avec un AIR
ÉNIGMATIQUE.
- Tu es sûr ?
- Oui… enfin… il est juste un peu bizarre !
Il sourit aux anges toute la journée et il
est encore plus tête en l’air que d’habitude.
Heureusement, il n’a aucune enquête sérieuse
en cours au commissariat. Ah, voilà ma sœur.
Je vous laisse. Bon week-end et à lundi les
amis.
Ce week-end, nous logeons chez Camille. Elles
habitent, sa mère et elle, dans un appartement
au quatrième étage d’un immeuble récent, tout
près du centre-ville.
Je suis en train de m’installer quand
Lucas fait irruption dans la chambre
d’amis. Son téléphone portable à la main, il a le
visage décomposé.
- Mamie, est-ce que mon ami Tom peut venir
passer la soirée ici ?
- Euh… oui… si ses parents sont d’accord. Mais
pourquoi fais-tu cette tête ?
13 MAMIE POLAR — Mamie Jo ne fait plus de cadeaux !
- Son frère Olivier vient d’être hospitalisé.
On l’a retrouvé, INANIMÉ, au pied d’une
des tribunes du stade de rugby. Ses parents
foncent à l’hôpital et…
- Est-ce qu’il veut qu’on aille le chercher ?
- Pas la peine, mamie. Il habite tout près d’ici.
Je le rappelle.– Dis-moi Lucas, Olivier et Tom sont bien les
enfants des pharmaciens, ceux de la place de la
Mairie ?
– Oui, mamie. Tom est dans ma classe et son
frère Olivier est en troisième au collège André
Malraux.
– Je me souviens très bien d’Olivier. Je l’ai eu
en CM2, deux ou trois ans avant ma retraite.
Un très bon élève. Enfin, espérons que ce n’est
pas trop grave.
Malheureusement les NOUVELLES qu’apporte
Tom une demi-heure plus tard, quand il arrive chez
Camille, ne sont PAS TRÈS RASSURANTES.
Ses parents viennent de l’appeler depuis
l’hôpital. Olivier a une jambe cassée, de
multiples contusions mais, surtout, il s’est
fracturé le rocher.
15
2/Tu es vraiment lourde !MAMIE POLAR — Mamie Jo ne fait plus de cadeaux !
– C’est quoi le rocher ? me demande Camille.
– C’est un os du crâne, de la tempe plus
précisément, tout près de l’oreille.
– C’est grave, une fracture du rocher ? s’inquiète
Lucas.
– Je ne suis pas médecin mais je ne crois pas,
dis-je pour ne pas trop les affoler. Tom, sais-tu
si ton frère a repris connaissance ?
– Non, madame. Je n’ai pas demandé. Par
contre papa m’a dit qu’il avait parlé au policier
qui était au stade avec les pompiers. C’est le
papa d’Andrea : le commandant Duflair . Vous
le connaissez ?
– Oui, je le connais même très bien ! Et qu’a-t-il
dit à ton père ?
– C’est le gardien du stade qui a trouvé Olivier
en allant ouvrir les vestiaires pour
l’entraînement de ce soir. Apparemment, Oli serait TOMBÉ
ACCIDENTELLEMENT depuis la tribune. Une
chute de presque trois mètres de haut.
– Je ne savais pas que ton frère jouait au
rugby ! remarque Lucas.
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