LES Cordes de cristal , livre ebook

WELLAN - Anne Robillard

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115 pages

Français

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Extrait

Description

Entre Palm Springs et Los Angeles, en Californie, se situe Kennenika, une toute petite ville qui a pourtant eu une immense importance dans le monde de la musique rock des années 80. Voici donc, en plusieurs épisodes, un aperçu des hauts et des bas de la vie de ses habitants exceptionnels.
EPISODE 10 :
Grâce aux efforts de Hayden, tous les groupes de Tex-son se retrouvent bientôt en tournée, mais Jippy tarde à rentrer au bercail… Devrait-il s’inquiéter? Profitant de quelques jours de congé, John se rend à Hawaii pour déclarer son amour à Allison mais surtout pour s’assurer qu’elle ne tombera pas amoureuse d’un autre homme pendant qu’il gagne sa vie sur la route. Regrettera-t-il son impulsion? Le 15 juillet, les groupes se retrouvent tous réunis pour une occasion très spéciale…

Sujets

Juvenilee Fiction

Informations

Publié par	WELLAN
Date de parution	06 octobre 2016
Nombre de lectures	0
EAN13	9782924442418
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

DANS LA MÊME SÉRIE

FORMAT NUMÉRIQUE ET PAPIER
(saga complétée - 10 épisodes)
Épisode 1
Épisode 2
Épisode 3
Épisode 4
Épisode 5
Épisode 6
Épisode 7
Épisode 8
Épisode 9

www.anne-robillard.com
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Tome 2 - Nouveau monde
Tome 3 - Les dieux ailés
Tome 4 - Le sanctuaire
Tome 5 - Abussos
Tome 6 - Nemeroff
Tome 7 - Le conquérant
Tome 8 - An-Anshar
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Les Chevaliers d’Émeraude, tome 5 - La première invasion
A.N.G.E. - Genesis

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© Wellan Inc., 2016. Tous droits réservés. Ce roman, incluant les personnages et l’histoire qui y sont exprimés, est protégé par le droit d’auteur en vertu de la Loi canadienne et des conventions internationales sur le droit d’auteur. Wellan Inc. est le titulaire exclusif du droit d’auteur sur le roman. Aucune partie de cette œuvre ne peut être utilisée ou reproduite sous quelque forme ou en quelque plateforme que ce soit en l’absence de l’autorisation écrite et préalable de Wellan Inc.

Conversion numérique :
Épisode 10

ISBN 978-2-924442-41-8

Avril 2016

Illustration de la couverture : Jean-Pierre Lapointe
New York, dans les années 1980
La neige n’avait pas cessé de tomber, mais elle était maintenant moins dense, ce qui avait enfin permis aux chasse-neige de déblayer les rues.
Dans un hôtel du centre-ville, les jeunes groupes rock California et Distant Star attendaient l’arrivée de leurs nouveaux autobus. Ils allaient partir en tournée chacun de leur côté. Après leur avoir souhaité bonne chance, Hayden Roe était monté dans un taxi avec Rachel Sarzo. Il la reconduirait chez elle pour qu’elle se prépare à son entrée à l’université en janvier.
Heureux d’avoir fait la connaissance de tous ces gens de Tex-son, le guitariste Bryan Stanza avait hâte de raconter sa fabuleuse aventure aux membres de son propre groupe.
Alignés devant la grande fenêtre de la réception, qui donnait sur la rue, les musiciens observaient le travail des véhicules de la Ville et le courage des citadins qui avaient déjà recommencé à circuler sur les trottoirs à peine déneigés.
– Phil va me manquer, laissa tomber Marlon.
Toutes les têtes se tournèrent vers lui.
– À cause de lui, j’ai des ecchymoses partout ! s’exclama David.
– Mais nous sommes toujours vivants et nous n’avons eu aucun accident grave.
– Par miracle, commenta Jeff.
– C’était un bon chauffeur, persista Marlon.
– Un fou qui ne savait pas freiner, plutôt, grommela Joey.
– Je viens d’avoir une horrible pensée, leur confia Matthew. Peut-être que tous les chauffeurs d’autobus de tournée sont comme lui...
– Nous le saurons bien assez vite, soupira John.
– Alors, c’est ici qu’on se sépare ? s’attrista Marlon.
– Tu es vraiment en mode nostalgique, toi, remarqua Jeff.
– Je suis toujours comme ça quand je n’ai pas encore bu mon café du matin.
– Je vais lui en chercher un, annonça Vincent.
Il revint quelques minutes plus tard avec une tasse en carton qu’il planta dans la main du batteur.
– Bois et tais-toi, lui ordonna Joey.
– C’est dommage qu’on n’ait pas pu passer plus de temps dans la ville qui ne dort jamais, déplora Do.
– Surtout que c’est ici que Keith Roe a fait ses débuts, ajouta Joey.
– J’aurais bien aimé visiter les clubs où il a joué, commenta John.
– À mon avis, Tex-son ne nous le pardonnerait pas, cette fois, de prendre la poudre d’escampette, les avertit Miguel.
Un premier autobus arriva, deux fois plus gros que celui dans lequel les jeunes avaient parcouru tout le pays.
– Waouh ! lança Jeff.
Il ne portait aucun logo et ses fenêtres teintées ne permettaient pas de voir qui se trouvait à l’intérieur. Les rockers attendirent en silence qu’il se passe quelque chose. Puis, la porte s’ouvrit et un visage familier leur apparut.
– C’est Steve Kennedy ! s’exclama Vincent.
– Il n’était pas censé être déjà ici ? s’étonna Marlon en se grattant le crâne.
L’Amérindien entra dans l’hôtel, vêtu d’une parka matelassée rouge pompier.
– Salut, les gars !
– C’est à qui, celui-là ? s’empressa de demander John en pointant l’autobus.
– C’est le carrosse de Distant Star, qui doit partir maintenant pour Montréal avec les musiciens d’Oceanside. Allez porter vos valises à l’intérieur, les étoiles. Je vous rejoins tout de suite.
Spontanément, les musiciens des deux formations se mirent à s’étreindre et à se tapoter le dos avec affection.
– Mettez-leur-en plein la vue ! les encouragea Marlon.
– C’est bien mon intention ! répondit John, qui souriait de toutes ses dents.
Les membres de son groupe s’engouffrèrent dans le gros véhicule.
Aspen Walsh, Hunter Holland, Salvatore Battisti et Malakaï Naukona vinrent aussitôt leur serrer amicalement la main pour les accueillir.
– Contents que vous ayez accepté notre offre ! lança Aspen, le chanteur.
– Et heureux de voir Do en meilleure forme, se réjouit Hunter.
Les musiciens d’Oceanside avaient en effet recueilli Domenico Specogna après sa séparation avec sa femme. C’étaient eux qui avaient permis à John de venir le chercher pour le faire soigner.
– Quant à nous, Tex-son ne pouvait pas nous assigner un meilleur groupe pour poursuivre notre tournée, répliqua John, enthousiaste.
– Puis-je vous interrompre un petit moment ? réclama Steve Kennedy.
Les rockers prirent aussitôt place sur les fauteuils pour écouter ce qu’il avait à dire.
– Je veux vous présenter votre nouveau directeur de tournée, London Matheson.
L’homme assis sur le premier banc près de la porte les salua de la main. Il était dans la trentaine et ressemblait à la caricature d’un hippie des années 60 : cheveux bruns coiffés à la Beatles, lunettes de soleil et chemise fleurie dans les tons de bleu et orange. John ne put s’empêcher de penser que Marlon l’aurait adoré, celui-là.
– Est-ce qu’il s’appelle London parce qu’il vient d’Angleterre ? demanda innocemment Matthew.
Tous s’esclaffèrent.
– C’est un surnom, expliqua finalement l’étranger avec un accent qui trahissait indéniablement ses origines britanniques.
– On s’en contentera, assura Miguel.
– Toi, Marlon t’appelle bien Pasadena, chuchota Do à son frère.
– Ne le dis à personne, l’avertit John.
– London est un vétéran des tournées partout dans le monde, poursuivit Steve. Il vous traitera de la même façon que je vous traitais.
– Ça reste à voir, murmura David, incrédule.
– Je vous laisse partir, car les routes sont encore glissantes. Il vous faudra plus de temps que prévu pour vous rendre à Montréal. Soyez sans crainte, vous avez un excellent chauffeur.
– Il ne s’appelle pas Phil, au moins ? s’inquiéta Matthew.
– Non, moi c’est Nathan, fit le jeune homme assis derrière le volant en s’étirant le cou vers l’arrière.
– Bonne route et bon concert demain, leur souhaita Steve.
Il descendit de l’autobus avec London et regarda le gros véhicule s’éloigner. Il retourna alors à l’intérieur de l’hôtel.
– Et nous ? se lamenta Marlon.
– Votre autobus arrivera bient