Le Templier et le Secret du Cristal , livre ebook

Erato Editions - Liliane Ghini

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

86 pages

Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

A propos
Informations
Extrait

Description

Pour leur plus grand bonheur, Geoffrey et Aymeric Maréchal vont passer quelques jours de vacances à Paris.

Désirant visiter les Catacombes, ils remarquent un avis placardé sur la porte. Suite à d’insolites évènements survenus dans ce lieu très singulier, la préfecture en a interdit l’accès. D’inquiétantes rumeurs circulent. Les deux frères sont profondéments déçus. Sur le point de rebrousser chemin et, contre toute attente, un étrange personnage va leur proposer de découvrir cet endroit spécial.

N’ayant plus de nouvelles de leurs fils, les parents vont se résigner à lancer un avis de recherches.

Faisant les gros titres de tous les quotidiens, la presse va immédiatement s’emparer de cet épisode dramatique : " DISPARITION DE DEUX FRÈRES, le soir d’Halloween. Que sont-ils devenus ? Aucune trace d’eux. Envolés ! Mais où ? Impossible d’interroger le gardien car lui aussi a mystérieusement disparu. Le seul indice est la carte d’identité de Geoffrey Maréchal, retrouvée près des lieux".

Que s’est-il passé cette nuit là ?

Sujets

Jeunesse Aventure

Littérature

Littérature d'enfance et de jeunesse

Mystère

Frères et soeurs

Famille

Intrigue

Jeunesse

Enquête

Disparition

Classicisme

Templiers

frères

Classiques Jeunesse

Informations

Publié par	Erato Editions
Nombre de lectures	1
EAN13	9782374474366
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LES TEMPLIERS ET LE SECRET DU CRISTAL Jeunesse

Liliane GHINI

LES TEMPLIERS ET LE SECRET DU CRISTAL Jeunesse

Une très grande tendresse pour mes enfants Jessica, Ralph et mes petits enfants à qui je dédie ce livre. Un énorme merci pour leur soutien inconditionnel.

Remerciements à :
Maryanick, Georgette.
Mes amies Corinne et Françoise au Chili.

CHAPITRE I
Pendant de nombreuses années, la famille Maréchal avait résidé dans la ville fortifiée de Concarneau, dénommée « ville close », avec ses remparts, son beffroi, son cadran solaire, son port de plaisance et son climat océanique. Après bien des hésitations, pesant le pour et le contre, finalement, elle décida de s’installer dans un joli bourg, à proximité d’une région à l’accent chantant, sentant bon la lavande, les herbes de Provence, où le soleil vous brûle la peau si vous n’y prenez garde.
Situé entre deux barres rocheuses, Nans se trouvait dominé par un château féodal du 12 ème siècle. Le site était composé de maisons accolées les unes aux autres avec, pour la plupart, des volets en bois peints dans les tons bleus. Des pots suspendus aux balcons des fenêtres s’échappaient : des géraniums-lierre bicolores ou pourpres, des pétunias retombants jaunes et orangés. Plantés le long des allées, de magnifiques platanes dispensaient leur ombre ainsi qu’une fraîcheur bienfaisante, durant l’été. Au plus fort de la chaleur, le feuillage des arbres servait de refuge aux pigeons et aux moineaux. Nans, avec sa rue principale, ses boutiques aux façades variées, sa halle ainsi que sa fontaine et son lavoir, exerçait une certaine attraction sur les passants.
En flânant dans les petites ruelles qui s’élevaient en direction de l’église, les promeneurs pouvaient contempler d’anciennes bâtisses.
Face à la place du marché, le magasin « Au Poil Hérissé » vendait farces et attrapes, habillement en tout genre. En ce jeudi du mois d’octobre, des pas résonnèrent dans l’escalier reliant la boutique à l’appartement. En effet, parents et enfants rejoignaient leur logis. Réunis pour un objectif spécial, une certaine effervescence régnait dans la salle à manger.
Floriane Maréchal, la mère, quarante trois ans, silhouette élancée, mesurait un mètre soixante quinze, cheveux roux, coupés « à la garçonne ». Dans son visage, légèrement ovale, brillaient deux yeux noisette, pleins de malice; une bouche rieuse et une peau laiteuse parsemée de petites taches de rousseur complétaient ses traits. Ses tenues préférées : jeans, tuniques imprimées représentant des symboles celtiques et robes-chemisier.
Drake Maréchal, le père, surnommé familièrement « le corsaire », quarante cinq ans, sportif, mesurait un mètre quatre vingt cinq. Des yeux bleu-gris, un visage carré au teint bronzé, des lèvres minces. Ses cheveux noirs comme de l’ébène s’agrémentaient de quelques fils d’argent. Il disciplinait sa « tignasse » en l’attachant avec un catogan. Ses habits : des tee-shirts, des chemises en jean ou de couleurs claires et des jeans. Sa voix au timbre chaud et son comportement chevaleresque inspiraient, immédiatement, la sympathie.
Quant à Geoffrey et Aymeric, les deux frères, aussi différents que sont le jour et la nuit, s’entendaient comme « larrons en foire », toujours prêts pour de nouvelles aventures. Était-ce dans leur caractère ou parce que leurs parents étaient un « tantinet » bohème ?
Âgé de seize ans, Geoffrey mesurait un mètre quatre vingt. Il possédait un tempérament sensible, une silhouette longiligne, des cheveux blonds cuivrés, descendant jusqu’au niveau de la mâchoire inférieure, d’yeux verts, un visage rectangulaire à la peau blanche sur laquelle, quelques boutons d’acné pointaient le bout de leur nez. Il se vêtait soit d’un pantalon ou d’un jean. Les polos ou tee-shirts colorés, manches longues ou courtes avaient sa préférence.
Depuis l’âge de dix ans, il pratiquait le kung-fu. Le dimanche, accompagné de son frère, il se rendait dans un centre équestre.
Aymeric, dix huit ans, mesurait environ un mètre quatre vingt dix et possédait une carrure très musclée, due aux sports pratiqués : natation depuis son plus jeune âge et karaté lorsqu’il atteignit ses huit ans. Des cheveux châtains doré, coupés courts, entouraient un visage allongé à la mâchoire carrée, des yeux bleu-gris comme ceux de son père. Un nez droit, des lèvres bien dessinées flattait le portrait. Ses choix vestimentaires : chemises dans les tons bleus, des polos et pantalons de différentes couleurs. Pour le reste, veste de sport ou blazer.
À l’inverse de Geoffrey, il affichait une attitude à la fois spirituelle, énergique, tout en faisant preuve, parfois, d’une certaine impatience.
Disposant de quelques jours de liberté, les deux garçons comptaient bien dépenser leur salaire perçu durant les vacances scolaires.
Après bien des pourparlers avec leurs parents, les deux frères obtinrent, enfin, l’autorisation de partir quelques jours à destination de Paris.
— Papa et moi, nous vous demandons de téléphoner tous les jours pour avoir de vos nouvelles et, surtout, de ne pas faire n’importe quoi. Nous avons votre parole ?
— Oui ! Nous ne sommes plus des bébés !
— Ouais ! Ok ! C’est promis.
— Demain vous ferez vos valises. Dès à présent, vous pouvez établir un programme déclara leur mère. Situé à proximité du quartier latin papa a réservé, dans un petit hôtel, une chambre double avec tout le confort.
— Formidable ! Merci.
Installés sur le lit, les deux garçons se mirent à regarder sur internet les différentes propositions de visites et circuits organisés dans la capitale. Après bien des hésitations, ils arrêtèrent définitivement leurs choix, afin de voir un maximum de choses dans un minimum de temps.
— Oh, Geoffrey ! Es-tu prêt à tenter une aventure ?
— Laquelle ?
— Gravir 222 marches pour arriver au sommet de la Butte Montmartre ou préfères-tu prendre le funiculaire ?
— Tu me prends pour un dégonflé par hasard ? Je suis vexé comme un pou.
— Non, mais… ! Allez frangin ! Ne fais pas ta mauvaise tête. Zut ! À quelques jours près, nous ratons la fête des vendanges de Montmartre.
— Pas de chance ! Ça sera pour une autre fois.
Le regard de Geoffrey fut immédiatement attiré par un petit résumé concernant les Catacombes.
— Hé ! Aymeric ! Veux-tu visiter les Catacombes ? Cela doit être quelque chose. Nous ne pouvons pas rater ça !
— Ok, je suis partant ! Es-tu toujours sur le site ?
— Oui. Veux-tu voir quelques clichés ? Installe-toi à côté de moi.
— J’arrive !
Assis côte à côte, ils jetèrent un coup d’œil aux diverses photos illustrant les commentaires. Subitement, les yeux de Geoffrey se posèrent sur une bizarrerie émergeant sur le dessus d’un crâne. Machinalement, il se mit à chantonner : « Zorro est arrivé… ». Il n’eut pas le temps de terminer que son frère lui demanda :
— Que t’arrive-t-il ?
— Observe le crâne ! Sur le sommet, il y a la forme d’un Z.
Aymeric regarda d’un peu plus près.
— Tu as raison ! C’est vraiment très étrange. La photo étant légèrement floue, je ne distingue pas vraiment si c’est la forme d’un Z, d’un N inversé ou d’un S.
— En effet ! Mais si c’est un Z cela me fait penser à autre chose.
— À quoi ? Demanda Aymeric.
— Désolé vieux ! Mais je ne t’en dirai rien.
— Comme tu veux ! Je te laisse. À tout à