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SIX version intégrale , livre ebook

597

pages

Français

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2021

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VERSION INTÉGRALE DE LA TRILOGIE SIX DE MAX L. TELLIAC « Elle est plutôt mignonne, cette nana. Ce sera plus intéressant de la baiser puis de la larguer. Car ce modus operandi est mon jeu préféré́. Faire souffrir. Ne rien ressentir. Continuer de survivre. Et là, elle ne pourra définitivement plus oublier mon nom. Si je ne savais pas me tenir, je lui sauterais même dessus dès à présent. »Adam Jameson, mannequin célèbre tant pour sa beauté que pour ses frasques, va faire la connaissance de Louise, jeune étudiante en stylisme. Cette dernière ne s’attendait pas à faire face à tant de charisme, mais aussi à découvrir le côté sombre du « British » en vogue. Un tour dans les pensées d’un démon à la gueule d’ange, ça vous tente ?Attention, pas sûr que vous en sortiez indemnes.Pas plus qu’avec la passion manipulatrice qui lie Marc à Simon, ou les secrets d’Eva dissimulés à Alex par des rapprochements torrides. Six, ou l’histoire de destins mêlés. Un roman chorale explosif où six protagonistes se partagent la vedette.
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Publié par

Date de parution

30 juin 2021

EAN13

9782379932397

Langue

Français

SIX
 
VERSION INTÉGRALE
 
 
 
 
Max L. TELLIAC
 
 


L’auteur est représenté par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : SIX, VERSION INTÉGRALE
 
Auteur : Max L. TELLIAC
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal juin 2021
 
Couverture © Black Ink Éditions. Réalisation Juliette Bernaz. Crédits photo Shutterstock.
ISBN 978-2-37993-239-7
 
Black Ink Éditions
27 rue vivonne – 17220 La Jarne
 
 
Numéro SIRET 840 658 587 00026
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
 
Table des matières
TOME 1
À nos destins mêlés
Chapitre un
Chapitre deux
Chapitre trois
Chapitre quatre
Chapitre cinq
Chapitre six
Chapitre sept
Chapitre huit
Chapitre neuf
Chapitre dix
Chapitre onze
Chapitre douze
Chapitre treize
Chapitre quatorze
Chapitre quinze
Chapitre seize
Chapitre dix-sept
Chapitre dix-huit
Chapitre dix-neuf
Chapitre vingt
Chapitre vingt et un
Chapitre vingt-deux
Chapitre vingt-trois
Chapitre vingt-quatre
Tome 2 :
À nos cœurs tourmentés
Chapitre un
Chapitre deux
Chapitre trois
Chapitre quatre
Chapitre cinq
Chapitre six
Chapitre sept
Chapitre huit
Chapitre neuf
Chapitre dix
Chapitre onze
Chapitre douze
Chapitre treize
Chapitre quatorze
Chapitre quinze
Chapitre seize
Chapitre dix-sept
Chapitre dix-huit
Chapitre dix-neuf
Chapitre vingt
Chapitre vingt et un
Chapitre vingt-deux
Chapitre vingt-trois
Chapitre vingt-quatre
Chapitre vingt-cinq
Chapitre vingt-six
Tome 3 :
À nos âmes liées
Chapitre un
Chapitre deux
Chapitre trois
Chapitre quatre
Chapitre cinq
Chapitre six
Chapitre sept
Chapitre huit
Chapitre neuf
Chapitre dix
Chapitre onze
Chapitre douze
Chapitre treize
Chapitre quatorze
Chapitre quinze
Chapitre seize
Chapitre dix-sept
Chapitre dix-huit
Chapitre dix-neuf
Chapitre vingt
Chapitre vingt et un
Chapitre vingt-deux
Chapitre vingt-trois
Chapitre vingt-quatre
Chapitre vingt-cinq
Épilogue
Remerciements

 
 
 
 
TOME 1
 
À nos destins mêlés
 
 
Pour toi jeune homme
 
Quinze ans, vingt ans, ô jeunesse quelle aubaine
Te voilà arrivé au seuil de ta vie
Avec une bonne santé et un peu de veine
Sur ton chemin, tout te sourit.
 
Il faut y mettre de ta part, ta joie, ton travail
La vie, ça vaut la peine d’être vécu
Si tu veux que tout marche et aille
C’est par ta volonté et non par les écus
 
Et ce bonheur dont tout le monde rêve
Est là tout près à la portée de ta main
Il est le parfum, il est la sève
De tout ce que tu feras ; aujourd’hui et demain
 
Il n’est ni grand, ni immense
Mais il faut simplement que tu oses
Car il ne dépend que de toi
Il est fait de mille petites choses
De ton bonheur, tu es le roi.
 
Marcel Hazard 1
 
 
 
 
 
 
Chapitre un
 
 
Marc
 
Putain. Pour la seconde fois cette semaine, je suis en retard. Mon téléphone est une vraie merde   ! Tu paies ces engins les yeux de la tête pour qu’ils t’abandonnent lâchement au moment du réveil. J’arrive donc complètement à la bourre au commissariat. En rogne, évidemment. Mon petit côté psychorigide et moi aimons la ponctualité. Se réveiller en sursaut, enfiler des vêtements à la va-vite et poireauter vingt minutes dans les transports en commun, c’est une très mauvaise manière de commencer la journée. Je prends donc mon indispensable café noir sans sucre, que j’ai dû zapper ce matin, à la machine automatique située à côté de mon bureau.
En ouvrant la porte, j’aperçois Alex avachi sur son fauteuil. C’est mon coéquipier depuis maintenant cinq ans. Nous avons été promus capitaines il y a quelques mois, récoltant un grade important au sein de la brigade des stups. Il est aussi ce que l’on peut considérer comme mon meilleur ami, même si nous ne nous l’avouons pas. Il faut croire que nous possédons beaucoup trop de fierté mal placée pour tomber dans les bras de l’autre. En de nombreux points, nous sommes différents. Il est extraverti, bavard, drôle et sympathique, pour ainsi dire mon exact contraire.
Lui comme moi possédons des carrures à faire pâlir n’importe qui. Mais qu’il ne se méprenne pas, je suis le plus vigoureux de nous deux. Ces nombreuses années à pratiquer divers sports de combat m’ont servi, je suis bien bâti et suffisamment déterminé pour avoir le dessus sur mes adversaires, ce qui peut s’avérer utile dans mon métier. Pourtant, initialement, j’avais débuté le kickboxing pour simplement décharger ma colère. Ça ne m’a pas réellement été utile, j’ai juste acquis de la technique. Rien de plus, rien de moins. La rage est toujours là, sous-jacente, prête à exploser. J’apprends simplement à vivre avec.
— Un matin où tu souris, c’est possible   ? me demande mon coéquipier.
— Ta gueule, grogné-je .
— Ça te dit d’aller boire un verre ce soir   ? Julie part chez ses parents.
Je ne prends pas la peine de lui répondre et accepte d’un simple hochement de tête. Pour une fois que sa nana n’est pas dans les parages, je ferais mieux de profiter d’un verre en sa compagnie, pour décompresser.
Travailler dans un commissariat n’est pas à la portée de tous, c’est une certitude. J’ai longtemps pensé que je ne me soumettrais jamais à cette ambiance et surtout, à l’autorité.
Ma bête noire !
Pourtant, j’arrive à fermer ma grande gueule… la plupart du temps… quand je ne suis pas de mauvaise humeur. Et mon boulot me passionne, alors je prends sur moi pour ravaler ma fierté devant mes supérieurs.
Ici, tout s’articule autour de trois éléments   : comptes-rendus fastidieux, repérages sur le terrain et action. C’est évidemment cette dernière que je préfère. L’adrénaline, le risque, le fil rouge à ne pas franchir et parfois, cette épée de Damoclès brandie au-dessus de nos têtes. C’est dangereux, mais je ne voudrais pas avoir un autre boulot.
En ce moment, nous planchons sur une affaire de drogue qui s’éternise depuis plusieurs mois. C’est notre job   : démanteler les trafics à l’échelle régionale. Paris est un berceau, et c’est tout naturellement que j’ai décidé d’y poser mes valises. De toute façon, rien ne me retenait là où j’habitais. J’ai passé ce foutu concours, gravi les échelons et dès que j’ai pu, ai demandé une mutation pour la capitale. Étrangement, le solitaire que je suis ne suffoque pas dans cette ville surpeuplée.
C’était une sorte de renaissance, un espoir de découvrir autre chose que ce que j’avais pu connaître…
Bref, j’essaie de ne jamais penser à mon enfance de rêve   !
Ironie, quand tu nous tiens…
 
***
 
Vers 18h, Alex me balance ma veste en cuir à la tronche. Je maugrée, l’enfile et hausse un sourcil face à son air effaré.
— Quoi   ? m’agacé-je .
— Je ne sais pas comment je fais pour te supporter   ! lâche-t-il en riant.
Il disparaît dans le couloir, je le suis avec nonchalance. Cette sortie dans un bar me tape déjà sur le système. Tout compte fait, je regrette de ne pas avoir décliné l’invitation pour me vautrer dans mon canapé.
— On va où ce soir   ? s’enquiert mon collègue en démarrant sa bagnole.
— Je m’en tamponne, maugréé-je.
Alex esquisse un petit sourire, habitué à ma mauvaise humeur et à mon allergie à la politesse et aux bonnes manières. L’amabilité, la courtoisie et toutes ces conneries m’agacent depuis toujours. Sûrement l’une des raisons pour lesquelles on me laissait de côté. J’étais un petit con, et je le suis toujours, la taille en plus.
Mon coéquipier emprunte donc le périphérique pour se rendre plus rapidement dans le centre de Paris afin de trouver un bar où se poser. Puisque je ne bois pas, je risque d’être spectateur de cette soirée, mais je ne me risquerais jamais à me bourrer la gueule. Toutes les sources d’addiction me répugnent au plus haut point et bordel, l’alcool est terrible. Ça rend con. Je le suis suffisamment sans ça.
Alex finit par engager la conversation, comme toujours. Il a raison, je suis insupportable. Je souris intérieurement.
T’es un putain de gros connard, Marc .
— Tu devrais baiser, mec. Ça te ferait du bien, me conseille mon ami.
Ses lèvres s’étirent légèrement, il esquisse un sourire tout en jetant un coup d’œil dans ma direction. Il s’attend à ce que je l’envoie chier, mais contre toute attente, je reste calme.
— T’en fais pas pour moi, je baise.
— Sérieusement   ? Merde, je suis ton seul pote et je ne suis même pas au courant. Je pensais que tu étais puceau   !
Il éclate de rire, ce con. Bien obligé de rester cohérent avec mon tempérament, je serre les mâchoires pour ne pas le suivre.
— Ferme-la, Alex. Va baiser ta nana chiante à mourir.
Mon ton sérieux et franc lui déplaît. Évidemment, sa réaction ne se fait pas attendre, je sais qu’il est cramé de cette meuf.
— Putain, Marc, elle n’est pas chiante   ! Tu l’as vue quoi, une heure depuis six mois que je la connais   ?
— Je plaisante, réponds-je, avec un tel sarcasme que je ne cherche même pas à paraître crédible.
Le reste du chemin se déroule en silence. J’ai réussi à esquiver ses questions indiscrètes sur ma vie privée. Je ne suis pas ce genre de mec qui se livre, même à son seul pote. Qui je saute me regarde, entièrement et définitivement.
 
***
 
À l’instant où je mets un pied dans ce lieu de débauche, mes sens s’alertent. La fumée épaisse me pique les yeux, le boucan des basses me perfore les tympans et cette odeur insupportable de transpiration m’agresse l’odorat. Sans parler de ces corps moites qui me bousculent et que j’ai envie de repousser avec virulence.
Bien sûr, une baston serait une très mauvaise entrée en matière, c’est la raison pour laquelle je renvoie la brute épaisse dans sa tanière.
Je m

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