56
pages
Français
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2017
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Ebook
2017
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Publié par
Date de parution
18 décembre 2017
Nombre de lectures
2
EAN13
9780244953546
Langue
Français
Alors que Clément, un jeune adolescent timide et réservé, passe les fêtes en compagnie de sa famille, celui-ci devient l'heureux propriétaire d'un Casse-Noisette, qui va se révéler être bien plus qu' un simple objet...
Publié par
Date de parution
18 décembre 2017
Nombre de lectures
2
EAN13
9780244953546
Langue
Français
Mon
Casse-Noisette
Anna Grésillon
Copyright © 2017 Homoromance éditions
ISBN: 978-0244953546
DéDICACE
À mon père.
Accès aux chapitres
~ Chapitre 1 ~ 1
~ Chapitre 2 ~ 8
~ Chapitre 3~....................................................15
~ Chapitre 4~....................................................22
~ Chapitre 5 ~...................................................28
~ Chapitre 6 ~...................................................34
~ Chapitre 7 ~...................................................43
~ Chapitre 8 ~...................................................47
~ Chapitre 1 ~
C'était la veille de Noël. Mes parents et moi avions invité mon oncle, ma tante ainsi que mes trois cousins, Rachel, Christophe et Marie, à venir passer les fêtes chez nous.
L'ambiance était festive et tout le monde discutait vivement dans la salle à manger. Nos rires résonnaient dans toute la maison. Mon père et moi avions soigneusement décoré la table à l'aide de bougies et de petites figurines. Mais ce dont j'étais le plus fier, c'était des efforts déployés dans l'installation des nombreuses guirlandes lumineuses qui ornaient le salon et apportaient une ambiance chaleureuse.
Alors que mes parents s'activaient dans la cuisine, de délicieuses odeurs s’en échappèrent pour venir nous chatouiller les narines, me poussant à apporter les plats et à les déposer sur la grande table.
— Merci Clément, tu es toujours aussi serviable, déclara mon oncle.
Je pris place sur ma chaise en souriant, tandis que mon père remplissait les verres de chacun des convives.
— Qu'il est bon de se retrouver tous ensemble ! s'exclama mon père.
— Je suis bien d'accord, renchérit mon oncle, ravi.
— Trinquons à notre merveilleuse famille et joyeux Noël !
— Joyeux Noël ! répondirent nos voix à l'unisson.
Après avoir dégusté la bûche et vidé les assiettes, tous regagnèrent le salon.
— C'était excellent ! s'exclama ma cousine Rachel, en s’affalant sur un fauteuil.
Mes parents discutaient près du sapin généreusement orné de guirlandes, en compagnie de mon oncle et de ma tante. Je m'installai dans le canapé, intéressé par la conversation qu'entretenaient mes cousins. Rachel et Christophe débattaient avec énergie sur l'importance de la famille tandis que Mélissa les écoutait, amusée de les voir s'emporter de cette façon en un soir de fête.
Les adultes se décidèrent à mettre un peu de musique et commencèrent à danser. Je les observais d'un regard complice, mais ma timidité excessive m'empêchait, comme toujours, de me joindre à eux.
Je continuais donc à suivre d'une oreille intéressée le débat acharné de mes deux cousins.
Après quelques danses endiablées, ma mère, épuisée, s’écroula à côté de moi, en soupirant.
— Je pense que je ne vais pas tarder à aller me coucher, déclara-t-elle en bâillant.
J'esquissai un sourire et jetai un coup d’ œil à la pendule. Elle affichait plus d'une heure et demie du matin. Plusieurs bâillements indiquèrent que tout le monde se trouvait dans le même état de fatigue qu'elle. Ainsi, peu de temps après, chacun se leva pour se saluer.
Rachel et Christophe continuèrent à argumenter malgré leur fatigue, et je pouffai de rire en les voyant poursuivre leur querelle dans leur chambre.
— Ah, ces deux-là ! s'exclama Mélissa, amusée. Je parie qu'ils vont continuer une bonne partie de la nuit !
J'éclatai de rire, réjoui par sa remarque, et hochai la tête.
— J'en suis certain, lui répondis-je.
Elle pouffa de rire, me salua puis partit se coucher à son tour. Je m'apprêtais à faire de même lorsque je fus interpellé. Je me retournai et vis mon oncle qui me demandait de m'approcher. Celui-ci se tenait derrière le sapin, un grand sourire aux lèvres. Croyant d'abord que ce dernier voulait me faire une farce, je m'avançais d'un pas hésitant.
— Ta tante serait fâchée si elle apprenait ce que je m'apprête à faire, mais je ne peux pas me résoudre à le cacher sous le sapin avec...