252
pages
Français
Ebooks
2023
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Ebook
2023
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Publié par
Date de parution
04 juillet 2023
Nombre de lectures
0
EAN13
9781783108381
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
3 Mo
Publié par
Date de parution
04 juillet 2023
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0
EAN13
9781783108381
Langue
Français
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3 Mo
Texte : Donald Wigal
Traduction : Karin Py et Olivier Brossard pour les poèmes d’O’Hara
Mise en page :
Baseline Co Ltd,
61A – 63A Vo Van Tan Street.
4 e étage
District 3, Hô Chi Minh-Ville
Vietnam
© Parkstone Press USA, New York
© Confidential Concepts, worldwide, USA
© Pollock Estate / Artists Rights Society, New York, USA
© Daros Collection, Switzerland / Artists Rights Society, New York, USA, p. 196
© Barnett Newman / Artists Rights Society, New York, USA, p. 132
© Mark Rothko / Artists Rights Society, New York, USA, p. 235
© Ruth Kligman, p. 246
© Willem de Kooning Estate / Artists Right Society, New York, USA p. 235
© Adolph Gottlieg Estate / Artists Rights Society, New York / ADAGP, Paris, p. 220
© Robert Motherwell Estate / Artists Rights Society, New York / ADAGP, Paris, p. 135
© Rudolph Burckard / Artists Rights Society, New York . ADAGP, Paris, pp. 242-244
Tous droits réservés
Sauf mention contraire, le copyright des œuvres reproduites se trouve chez les photographes qui en sont les auteurs. En dépit de nos recherches, il nous a été impossible d’établir les droits d’auteurs dans certains cas. En cas de réclamation, nous vous prions de bien vouloir vous adresser à la maison d’édition.
ISBN : 978-1-78310-838-1
Donald Wigal
Jackson Pollock
La Dissimulation de l ’ image
REMERCIEMENTS
L’auteur remercie Ruth Kligman, Athos Zacharius, les Art Chronicles of the Smithsonian, Jerry Saltz, critique d’art au Village Voice, le photographe Robin Holland, les artistes James Cullina du ArtSleuth, Bob Stanley, Kathy Segall et Bill Rabinovitch, les auteurs Carmel Reingold, James Robert Parish, George Sullivan, Susan Waggoner et William Kuhns, les agents Stephany Evans, Elaina Zucker, Robert Markel, Barlow Hartman et Mercedes Ruehl, James Yohe du Ameringer/Yohe/Fine Art, Tina Dickey, éditrice du Catalogue Raisonné Hans Hofmann, Maggie Seildon de la Jason McCoy Gallery, Cheryl Orlick de la Albright-Knox Art Gallery, Bradley D. Cook des Archives de l’Université d’Indiana, Jennifer Ickes du Museum of Art de la Nouvelle-Orléans, Isabelle Dervaux, curatrice du Modern and Contemporary Art, National Academy Museum, Verity Hawson, Lillian Kiesler, Cornelia Sontag et Eliane de Sérésin de Parkstone Press pour leur participation aux recherches, Bro. Frank O’Donnell, Edie LaGuardia Hansen, le docteur Mark Cooper et Gene Carney, Vera Haldy pour la traduction allemande, Herbert Verbesey et Gerard Sullivan pour la dédicace en latin, Antonio Bautista, Michael Morris, Cheryl Murray du Entertainment Law Digest, ainsi qu’ Alternative Research pour les recherches en ligne, Richard Taylor et le Centre Jackson Pollock de l’Université d’Oregon.
Merci à Catherine O’Reilly pour son dévouement, sa générosité, sa méticulosité et son talent rédactionnel pour ce livre et une douzaine d’autres ouvrages au cours des vingt-cinq dernières années.
Dédicace
Je dédie ce livre aux collègues avec lesquels je partage des intérêts communs. Leur générosité a rendu possible mon travail de cette année : Tom Brenn, Paul Cibrowski, Jœ Clark, Richard Csarny, Jim Cullina, Gene Carney, Jim DeVito, Jœ Fagan, Bill Gannon, Brian Griffin, Bob Higdon, John Kane, Mel Kubander, Jœ LaSala, Jœ Manzo, Jœ Maurer, Charlie Miller, Bob Moriarty, SM, Frank O’Donnell, SM, Andy Oravets, Frank Poliafico, Bob Schult, Bruce Segall, Rhett Segall, John Spellman, Brian Trick, Herb Verbesey, Joe Wessling, Ken White, Jim Wolf. Gestas cum sociis res meminisse juvat. [Le souvenir de toutes les choses que nous avons partagées me remplit de joie.]
— Donald Wigal
Manhattan, 2005
SOMMAIRE
Préface
Introduction
Le mythe de l’artiste cow-boy
La lutte des premieres annees : rendre l’energie visible
Les annees de gloire : l’art comme clef de soi-meme
Le genie de son geste : impliquer l’art et les autres dans son autodestruction
Annexes
Bibliographie
Sources Choisies
Notes
Index
L ’ auteur a essayé d ’ être précis en fonction des sources disponibles. Cependant, comme dans les autres ouvrages sur le sujet, il est possible que des erreurs se soient produites, en particulier dans la chronologie des faits, les titres et les dates des œuvres. Pendant les deux premières années suivant la publication, des corrections et des mises à jour seront disponibles en anglais à l ’ adresse donwigal@ix.netcom.com .
Abreviations
AOTC
Art of This Century, Manhattan
Benton
Thomas Hart Benton
Guggenheim
Peggy Guggenheim
Krasner
Lee Krasner
MoMA
Museum of Modern Art, Manhattan
Pollock
Jackson Pollock
Préface
C hacune des quatre parties de cet ouvrage traite une période d ’ au moins dix ans. Chaque sous-partie, couvrant généralement un an, débute par une énumération d ’ événements historiques liés plus ou moins directement à Pollock ou offrant un arrière-plan significatif à sa vie. Les faits mentionnés au cours de l ’ année en question ne suivent pas forcément un ordre chronologique, ce livre ne cherchant pas à proposer une chronologie rigoureuse et détaillée.
Bien que plus d ’ une vingtaine de biographies de Pollock aient servi de référence à l ’ élaboration de cet ouvrage, lorsque les biographes de Pollock sont mentionnés sans citer de nom particulier, il s ’ agira du travail approfondi de Naifeh et Smith. De même, les biographes de De Kooning seront toujours Stevens et Swan. La biographe de Peggy Guggenheim est systématiquement Mary V. Dearborn.
Untitled (Self-portrait) (Sans titre (Autoportrait) , 1931-1935.
Huile sur gesso sur toile, montée sur panneau de fibres,
18,4 x 13,3 cm . The Pollock-Krasner Foundation, New York.
Ce n ’ est plus qu ’ une question de temps et de travail pour que cette connaissance fasse partie intégrante de moi-même. Encore soixante-dix bonnes années et je ferai un artiste correct. (403)
– 20 ans
Introduction
Il y a cinquante ans disparaissait l’artiste Jackson Pollock, mais il vit toujours grâce à ses biographies, et surtout à travers son œuvre. Pourtant, son génie s’exprimait essentiellement par sa manière de dissimuler le visible et de révéler l’invisible.
Une étude des faits marquants de la vie de Pollock pourrait contribuer à lever le voile sur son âme troublée et son travail saisissant, et éclairerait ses périodes de turbulences. Néanmoins, cet apercu ne prétend pas proposer une explication définitive du comportement de Pollock ou de son génie. Il entend nous offrir une opportunité de contempler un homme et son œuvre, de se laisser étonner par ses aspects négatifs, d’en admirer les facettes positives et de prendre conscience de ses ambiguïtés. Et on pourra alors peut-être comprendre qu’avec sa manière tellement unique de dissimuler sa personne et son art, Pollock révéla paradoxalement beaucoup de choses de sa vie intérieure, rendant ainsi visible et plus compréhensible un peu de sa quête spirituelle – sinon celle, universelle, de l’humanité.
De nombreux événements de la vie de Pollock et la majeure partie de son art radicalement nouveau se révélèrent mystiques et profanes à la fois, laids et pourtant impressionnants. Par moment, l’artiste, comme son art, semblaient innocents, gracieux et sensibles. De même, sa vie comme son travail pouvaient paraître triviaux, machos et corrosifs.
La biographe Andrea Gabor le voyait « intelligent et naïf, doux et agressif, vulnérable et destructeur » à la fois. Elle constate que « peu d’artistes... personnifiaient aussi parfaitement les excès masculins de l’époque que Jackson Pollock, qui incarna l’archétype d’une vitalité artistique débridée ». (427)
Les cycles de la vie et de l’œuvre de Pollock coïncident parfois, le révélant occasionnellement sous les traits ambivalents d’un enfant / homme, d’un ange / bête ou d’un créateur / destructeur. Comme tout le monde, on peut être à la fois rebutés par la laideur et attirés par la beauté qui émanent de la forte présence de l’artiste et de ses splendides réalisations. En même temps, l’ironie du sort veut que ce soient ses tendances intimes à l’autodestruction et son isolement qui l’ont mené – ou il les mena – à sa fin extrêmement médiatique, il y a cinquante ans.
Plusieurs aspects secondaires de la vie de Pollock n’ont pas été développés ici, comme sa relation avec les familles de ses frères, son amour des chiens, sa fascination pour les vieilles voitures ou la vitesse, etc. L’un des objectifs de cet aperçu concis de sa vie et de cette sélection de reproductions est plutôt de contribuer à replacer ses œuvres dans un contexte historique. Cependant, ce que Pollock déclara au sujet de son She-Wolf : « toute tentative de ma part de dire quelque chose à son sujet, d’oser une explication de l’inexplicable, ne ferait que le détruire », est sûrement vrai pour son travail en général. Et pourtant, certains spectateurs ont probablement besoin d’aide pour atteindre ce point où l’art est vécu simplement comme de l’art, si possible aussi avec quelque connaissance en la matière.
En outre, certains fans de l’art de Pollock pourraient préférer ne rien savoir de la vie turbulente de l’artiste. L’ébauche biographique qui suit est destinée en particulier à ceux dont la vision est enrichie par une telle connaissance. Certains amateurs d’art trouveront une analyse scientifique de l’art utile, d’autres non. Les premiers pourraient bien être fascinés par Richard Taylor, professeur de physique à l’Université de l’Oregon, dont les recherches étonnantes et cruciales se sont portées sur l’ « expressionnisme fractal » et les processus dits « chaotiques » dans l’œuvre de Pollock. (107) .
Reproductions
Aux yeux de certains lecteurs, les reproductions, quelle que soit leur qualité, sont au mieux des cartes postales évoquant l’œuvre elle-même, qui ne connaît, il est vrai, aucun substitut parfait. On a suggéré de présenter les deux premières reproductions dans leurs formats originaux, car elles sont de petites tailles. Il faut cependant souligner que les reproductions ne sont souvent pas aux dimensions des