L Art du Plaisir
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L'Art du Plaisir , livre ebook

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Description

L'art est souvent associé à la beauté, à l'expression créative et à la contemplation esthétique. Mais peut-il également nous permettre de trouver le bonheur et de nous épanouir sur le plan personnel ? C'est précisément la question que soulève le livre ''L'Art du Plaisir'' de Hans-Jürgen Döpp.


Dans cet ouvrage captivant, Döpp explore la relation entre l'art et le plaisir, et comment cette relation peut contribuer à notre joie de vivre et à notre épanouissement personnel. À travers une analyse approfondie de différentes formes d'art, l'auteur nous guide dans un voyage fascinant à la découverte des multiples facettes du plaisir.


Le plaisir dans l'art


L'art a toujours été étroitement lié à la notion de plaisir. En contemplant une belle peinture, en écoutant une mélodie envoûtante ou en lisant un roman captivant, nous ressentons une sensation de plaisir profond. Cette expérience esthétique nous transporte au-delà de notre réalité quotidienne et nous permet de nous connecter avec notre être intérieur.


L'expérience esthétique est une source inépuisable de plaisir. Lorsque nous sommes confrontés à la beauté d'une œuvre d'art, nous ressentons une vague d'émotions positives qui stimulent notre bien-être et notre joie de vivre. C'est cette capacité de l'art à susciter le plaisir qui en fait un outil précieux pour notre épanouissement personnel.


Joie de vivre et épanouissement personnel à travers l'art


L'art ne se limite pas à la simple contemplation esthétique. Il peut également être un moyen puissant d'expression personnelle. En créant nous-mêmes de l'art, que ce soit en peignant, en jouant d'un instrument de musique ou en écrivant, nous nous connectons à notre essence la plus profonde et nous exprimons notre vision unique du monde. Cette forme d'expression personnelle nous permet de nous sentir vivants et épanouis.


L'art peut également être une catharsis émotionnelle. En explorant nos émotions les plus profondes à travers l'art, nous sommes en mesure de les libérer et de les guérir. L'art devient alors un moyen de transformer nos souffrances en une source de joie et de croissance personnelle.


Enfin, l'art nous permet de nous connecter avec les autres. Que ce soit en partageant une expérience artistique avec des amis, en discutant d'une œuvre d'art avec des inconnus lors d'une exposition ou en collaborant avec d'autres artistes, l'art nous invite à sortir de notre isolement et à nous ouvrir aux autres. Cette dimension sociale de l'art renforce notre sentiment d'appartenance et contribue à notre bien-être général.


Les différentes formes d'art et leur impact sur le plaisir


Le plaisir que nous pouvons trouver dans l'art ne se limite pas à une forme particulière. Chaque discipline artistique a son propre langage et son propre pouvoir d'évocation. La peinture nous émerveille par sa capacité à capturer la beauté de la nature et à nous transporter dans des paysages enchanteurs. La musique nous transporte dans un état d'extase auditive, éveillant nos émotions les plus profondes. La danse nous permet de nous libérer corporellement et de nous exprimer à travers le mouvement. La littérature nous offre une évasion mentale, nous permettant de voyager dans des mondes imaginaires. Le cinéma nous plonge dans des univers visuels envoûtants et nous fait vivre des émotions intenses.


Les grands maîtres de l'art du plaisir


Au fil des siècles, de nombreux artistes ont su capturer l'essence du plaisir dans leurs œuvres. Les peintres ont immortalisé la beauté de la nature et la contemplation esthétique à travers des paysages enchanteurs. Les compositeurs ont créé des mélodies envoûtantes qui éveillent nos émotions les plus profondes. Les chorégraphes ont inventé des danses qui nous transportent dans un autre monde, nous libérant de nos contraintes corporelles. Les écrivains ont donné vie à des personnages et à des histoires qui nous font rêver et réfléchir. Les réalisateurs ont créé des films qui nous plongent dans des univers fantastiques, nous faisant vivre des émotions intenses.


L'art du plaisir dans notre vie quotidienne


L'art ne se limite pas aux musées et aux galeries d'art. Il peut également être intégré dans notre vie quotidienne pour nourrir notre joie de vivre et notre épanouissement personnel. Que ce soit en écoutant de la musique en cuisinant, en peignant pour se détendre, en lisant un bon livre le soir avant de dormir ou en regardant un film pour s'évader, l'art peut être une source constante de plaisir et de bien-être.


La pratique régulière d'une activité artistique, que ce soit le dessin, la danse, la musique ou l'écriture, favorise notre créativité et stimule notre cerveau. Cette créativité est essentielle à notre épanouissement personnel, car elle nous permet de trouver des solutions originales à nos problèmes et de nous épanouir dans notre vie professionnelle et personnelle.


Conclusion


''L'Art du Plaisir'' de Hans-Jürgen Döpp est une véritable invitation à explorer les multiples facettes du plaisir dans l'art. En nous guidant à travers une analyse approfondie de différentes formes d'art, l'auteur nous montre comment l'art peut contribuer à notre joie de vivre et à notre épanouissement personnel. Que ce soit en contemplant une belle peinture, en écoutant une mélodie envoûtante ou en pratiquant une activité artistique, nous pouvons tous trouver le plaisir dans l'art et ainsi enrichir notre vie quotidienne. Alors, laissez-vous emporter par la beauté de l'art et découvrez la joie de vivre et l'épanouissement personnel qu'il peut vous apporter.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 juillet 2023
Nombre de lectures 47
EAN13 9781639199587
Langue Français
Poids de l'ouvrage 11 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Hans-Jürgen Döpp




L’Art du
PLAISIR
© 2022 Parkstone Press International, New York, USA
© 2022 Confidential Concepts, worldwide, USA
© Image-Bar www.image-bar.com
Tous droits d’adaptation et de reproduction, réservés pour tous pays.
Sauf mentions contraires, le copyright des œuvres reproduites appartient aux photographes, aux artistes qui en sont les auteurs ou à leurs ayants droit. En dépit de nos recherches, il nous a été impossible d’établir les droits d’auteur dans certains cas. En cas de réclamation, nous vous prions de bien vouloir vous adresser à la maison d’édition.
ISBN : 978-1-63919-958-7
Sommaire
Art érotique ou pornographique ?
Le XVI e -XVII e siècle
Le XVIII e siècle
Le XIX e siècle
Le XX e siècle
Index
Art érotique ou pornographique ?
Tout collectionneur d’art érotique s’est vu un jour ou l’autre proposer des œuvres insuffisantes à tous les égards, tandis qu’il espérait mieux. Pourtant, le vendeur affirmait avoir trouvé un objet important dans ce domaine. Il semble parfois que l’œil s’abêtit au contact de ce sujet libre. Pour s’en convaincre, il suffit de considérer un homme, souvent très cultivé, tenir pour importante une oeuvre pourtant mineure d’un point de vue artistique. A l’inverse, il arrive qu’un chef-d’oeuvre passe pour futile seulement à cause de son sujet. Il est certain que la seule représentation de l’acte sexuel n’est pas encore de l ’« art érotique », de même qu’un objet scabreux et pornographique ne perd pas son caractère d’art à cause d’un contenu réputé indécent et immoral. Il est également erroné de penser que les oeuvres produites afin d’exciter le désir sexuel ne peuvent pas appartenir à l’art, uniquement en raison de leur basse intention. Art érotique et pornographie se distinguent-ils donc par la dimension fictionnelle ?
La pornographie est elle aussi un produit de la fantaisie, avec une structure différente de celle de la réalité sexuelle. Comme le souligne Gunter Schmidt, elle « est construite comme le fantasme et le rêve sexuel, elle est tout aussi irréelle, mégalomane, féerique, alogique et stéréotypée ». D’ailleurs, celui qui propose l’alternative « art ou pornographie », s’est déjà auparavant décidé par son attitude moralisante contre la pornographie. Par conséquent, ce qui pour l’un relève de l’art est pour l’autre une machination diabolique. Le mélange de questions d’ordre esthétique et d’ordre moral voue toute tentation de clarification dès le début à l’échec.
Le mot « pornographie » dans son acception étymologique grecque et purement descriptive signifie « écriture de la prostitution ». Elle désigne ainsi les textes traitant des thèmes sexuels. Cette définition permettrait donc de rapprocher la pornographie et l’art, du moins en ce qui concerne son contenu. Ainsi, la notion de pornographie pourrait être réhabilitée. L’évaluation de l’art érotique dépend considérablement des époques et est donc fluctuante. L’histoire de la retouche des figures du Jugement Dernier de Michel-Ange dans la Chapelle Sixtine est exemplaire. Pendant la Renaissance, la nudité n’était pas considérée comme indécente ni obscène.
Le pape Clément VII, qui avait commandé la fresque, ne trouva donc rien d’immoral dans la réalisation de Michel-Ange. En revanche, son successeur, le pape Paul IV, demanda à un peintre d’ajouter au Jugement Dernier des pantalons ! Les fresques découvertes à Pompéi et rendues publiques il y a peu de temps, offrent un autre exemple du rapport difficile de la société avec l’art érotique. Lorsqu’en 1819 le « cabinet des objets indécents » fut aménagé dans le palazzo degli Studi, le futur musée national, seules des personnes « d’âge mûr et de bonnes moeurs confirmées » obtenaient l’accès à cet espace clos.
En 1823, le nom de la collection changea en « cabinet des objets tenus secrets ». On garda la coutume de la faire visiter exclusivement à des personnes en possession d’un permis royal en règle. Après les émeutes de 1848, la vague réactionnaire atteignit également la collection érotique du musée. En 1849, le « cabinet des objets tenus secrets » ferma définitivement ses portes. Trois ans plus tard, la collection déménagea dans une salle encore plus éloignée, dont on mura les portes. Ce ne fut qu’en 1860, après l’entrée de Giuseppe Garibaldi à Naples, qu’on essaya d’organiser la réouverture de la collection érotique. Son nom changea une fois encore, cette fois-ci en « collection pornographique. » Au cours du temps, on lui emprunta des objets à maintes reprises pour les insérer dans des expositions officielles. L’histoire riche de péripéties de ce cabinet offre une illustration éloquente de l’évolution des moeurs des siècles passés.
Les époques ont favorisé différemment la représentation de l’érotisme. Or, l’art érotique reflète non seulement le degré de liberté sexuelle atteint, mais également le refoulement imposé à l’érotisme. On imagine aisément que les oeuvres les plus passionnées virent le jour à cause de l’oppression culturelle de la sexualité. Dans le rapport sexuel direct, la nature utilise l’espèce. La sexualité instinctive des animaux n’a donc rien d’érotique. En revanche, dans l’érotisme, la culture utilise la nature, et cette sexualité formée culturellement a une histoire. La base de la sexualité culturelle se fonde sur les interdits moraux, juridiques et magiques qui changent avec le temps et qui évitent que l’édifice social soit attaqué.
L’érotisme exprime la pulsion freinée et maîtrisée, mais également l’envie de sexualité. Il traverse la fantaisie de la communauté sans l’exposer aux dangers destructifs d’une sexualité directe. Il est l’exercice d’équilibre réussi entre la société organisée de façon rationnelle et les exigences d’une sexualité effrénée et destructive. Or, même dans sa version maîtrisée, l’érotisme reste une puissance démoniaque dans la conscience humaine, où résonne le chant des sirènes conduisant vers la mort. Don et abandon, régression et agression sont, de façon universelle, les forces attirantes. Cette convergence d’envie et de mort joua toujours dans la littérature un rôle important.
Dans la mesure où l’érotisme se constitue de distances et de détours, le fétichiste est l’emblème de l’érotomane. Le corps imaginé l’intéresse plus que le corps réel, et la tension sexuelle l’excite plus que la satisfaction vers laquelle elle aspire. Les collectionneurs font partie des fétichistes. Tandis que le débauché opère dans la réalité, le fétichiste vit dans l’empire du fantasme où il jouit de façon peut-être encore plus illimitée de ces plaisirs vicieux. L’art permet non seulement la distance, mais il accorde aussi la liberté de jouer avec le feu sans se brûler les doigts. Il parle aux yeux, permet de lancer des œillades sur les interdits sans se rendre répréhensible.
Cette liberté qu’accorde la distance, se voit dans les réactions différentes des lecteurs de magazines pornographiques et des spectateurs d’œuvres d’art. Qui a vu sourire un lecteur de revues pornographiques ? En revanche, cette sérénité s’installe souvent lorsque l’on regarde un tableau. L’art serait capable de réduire la force immédiate de la sensualité. Qui déclare avec dédain qu’une oeuvre d’art est pornographique, en s’en détournant avec dégoût, ne démontre que son manque de sensibilité pour ce qui est représenté. Ce refus n’est même pas le signe d’une moralité particulière, mais plutôt d’un manque de culture érotique. Eduard Fuchs, le grand maître de l’art érotique dont on accusait les livres d’être pornographiques, considérait lui aussi l’érotisme comme le thème fondamental de l’art : la sensualité est omniprésente dans chacune de ses manifestations. Dans ce sens, il serait presque tautologique de vouloir parler d’art érotique. Longtemps avant Fuchs, Lou Andreas-Salomé remarquait les affinités électives entre érotisme et esthétique : « Le fait que la pulsion d’art et la pulsion d’amour offrent de si vastes analogies, que l’enchantement esthétique glisse si imperceptiblement dans le plaisir érotique, que le désir sexuel aspire si involontairement au beau comme ornement, semble être un signe d’un développement fraternel à partir d’une origine commune ».
Lorsque l’on demanda à Picasso, vers la fin de sa vie, quelle était la différence entre art et érotisme, il répondit d’un air méditatif et rêveur : « Mais, il n’y a pas de différence ». Tandis que d’autres craignaient l’érotisme, Picasso mettait en garde contre les expériences dangereuses de l’art : « L’art n’est jamais chaste, on devrait le tenir loin de tous les ignorants innocents. Ceux qui ne sont pas suffisamment préparés, ne devraient jamais entrer en contact avec lui. Oui, l’art est dangereux. Quand il est chaste, il n’est plus de l’art  ». Voilà pourquoi les « gardiens des mœurs » voudraient tant supprimer toute expression artistique et littéraire. Si le spirituel est le propre de l’homme, tous ceux qui le mettent en contradiction avec le sensuel sont hypocrites. En s’élevant vers l’érot isme et vers l’art, la sexualité atteint sa véritable forme spirituelle, c’est-à-dire humaine. D’ailleurs, certains traduisent érotisme par « art d’aimer ». Ce qui fut exclu du processus de civilisation exige un moyen propre qui lui correspond pour se développer : l’art.
« Pornographique » est une qualification dévalorisante utilisée par ceux qui n’ont aucun rapport avec l’érotisme. Il semble que leur sensualité échappe à toute chance d’être formée. C’est pourquoi ces sous-privilégiés de la culture aiment se présenter comme experts ou avocats et voient les dangers de la sexualité même là où ils apparaissent sous les formes adoucies de l’art. De même, le fait qu’une œuvre puisse blesser des sentiments, ne la rend pas pour autant pornographique.
L’art ne procure pas seulement du bonheur ; son devoir est également d’irriter et de bouleverser les hommes. La notion de pornographie est donc inopportune et déplacée. Des représentations artistiques d’ordre sexuel appartiennent incontestablem

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