Herbier
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Herbier , livre ebook

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Description

Le terme « herbier » dans son acceptation première désigne un ouvrage traitant des plantes. C'est ce sens qu'il faudra retenir pour l'herbier que nous vous proposons. Nous avons choisi l'herbier de Basilius Besler, médecin, botaniste et éditeur allemand, du XVIe-XVIIe siècle. Besler dirigea la pharmacie Zum Marienbild à Nuremberg de 1589 à 1629, ville où il créa également un jardin botanique et un cabinet de curiosités. En 1597, l'évêque d'Eichstätt demanda à Besler de créer un jardin botanique sur un terrain à Willibaldsburg. Le jardin dessiné par Besler, d'une superficie d'un hectare et comportant huit terrasses, devint rapidement célèbre. Il publia le catalogue des plantes de son jardin dans Hortus Eystettensis (1613). Cet ouvrage décrit 1 084 espèces végétales et comporte 367 gravures sur cuivre.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 juillet 2023
Nombre de lectures 1
EAN13 9781781609286
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Klaus Carl



Herbier
Traduction : Karin Py
© 2022, Confidential Concepts, Worldwide, USA
© 2022, Parkstone Press USA, New York
© Image-Bar www.image-bar.com
Tous droits d’adaptation et de reproduction réservés pour tous pays.
Sauf mention contraire, le copyright des œuvres reproduites se trouve chez les photographes qui en sont les auteurs. En dépit de nos recherches, il nous a été impossible d’établir les droits d’auteur dans certains cas. En cas de réclamation, nous vous prions de bien vouloir vous adresser à la maison d’édition.
Note de l’éditeur : les planches reproduites ici proviennent de l’ Hortus Eystettensis de Basilius Besler publié, pour la première fois, en 1613.
ISBN : 978-1-78160-928-6
Sommaire
Biographie
Plantarum Horti Eystæt Tensis - Claffis Verna
Plantarum Horti Eystæt Tensis - Claffis Estiva
Plantarum Horti Eystæt Tensis - Claffis Autumnalis
Plantarum Horti Eystæt Tensis - Claffis Hyberna
Liste Des Illustrations
BIOGRAPHIE
1561 :
Naissance à Nuremberg le 13 février, de Basilius Besler, fils de Michael Besler.
1586 :
Besler épouse Rosine Flock.
1596 :
Nouveau mariage avec Susanne Schmidt. De ses deux unions, Besler aura seize enfants.
1589-1629 :
Besler dirige la pharmacie Zum Marienbild à Nuremberg. Il y compose et entretient également un jardin botanique et un cabinet de curiosités ( Naturalienkabinett ).
1597 :
L’évêque d’Eichstätt charge Besler de réaliser, à Willibaldsburg, un jardin botanique. Il dessine un jardin d’un hectare composé en huit terrasses. Pour ce faire, Besler recourt à l’aide des botanistes Charles de l’Écluse, Joachim Camerarius le Jeune et Ludwig Jungermann. Suite à ce travail, Besler entreprend d’inventorier les plantes rares ou mal connues de l’époque.
1607 :
Naissance de son neveu Michel-Basile Besler.
1613 :
Besler publie, à Eichstätt et Nuremberg, l’ Hortus Eystettensis . L’ouvrage présente 1084 espèces de plantes, classées par ordre d’apparition au fil des saisons, et comporte 367 planches gravées en taille douce, notamment par Wolfgang Kilian. Imprimé en noir et blanc, l’herbier « est mis en couleur » par des peintres engagés par ses acheteurs les plus fortunés.
1616 :
Publication des figures gravées des « produits » les plus rares de la nature, qu’il avait au préalable rassemblés dans son cabinet.
1629 :
Basilius Besler meurt le 13 mars 1629, à Nuremberg.
1646-1648 :
Michel-Basile Besler publie Mantissa ad Viretum stirpium Eystettense , complément et hommage à l’ Hortus Eystettensis de son oncle.
Planche introductive : Portrait de Basilius Besler
Un herbier, ou Hortus Siccus , est une collection de plantes séchées et conservées pour illustrer, à des fins de comparaison et d’étude, leur spécificité et leurs qualités. Puisque une même plante peut être amenée à varier considérablement selon l’endroit où elle croît, en fonction du climat, du sol, du lieu, du degré d’exposition à la lumière ou d’autres influences, ce n’est qu’en réunissant un grand nombre d’entités de chaque espèce, que l’on peut représenter, de façon satisfaisante, la flore des différentes régions. Ainsi, on ne peut disposer, au même moment, même dans le jardin botanique le mieux composé, que d’un très faible pourcentage des divers spécimens floraux d’une région ou d’un groupe de plantes.
Pour cette raison, un bon herbier constitue une ressource indispensable pour les musées et les institutions botaniques. On peut ainsi admirer d’importants herbiers au British Museum ainsi que dans les Jardins botaniques royaux de Kew ; et de plus petites collections dans les institutions botaniques des principales universités britanniques.
L’herbier original de Linné est la propriété de la Société linnéenne de Londres. Il fut acheté à la veuve de Linné par le Dr (plus tard Sir) J. E. Smith, l’un des fondateurs de la Société linnéenne. À sa mort, la Société en fit l’acquisition. Les herbiers sont également associés avec les plus importants jardins botaniques et musées d’autres pays.
La possession de « types », c’est-à-dire, des spécimens originaux qui servirent de base à l’étude de l’espèce, augmente considérablement la valeur d’un herbier.
Ainsi, l’herbier du British Museum, dont les premières collections constituées au XVIII e siècle et au début du XIX e siècle sont particulièrement riches, contient les types de nombreuses espèces découvertes par les premiers botanistes. Il abonde également en types de plantes australiennes, appartenant aux collections de Sir Joseph Banks et de Robert Brown, et renferme, en outre, plusieurs précieuses collections modernes. L’herbier de Kew, créé par Sir William Hooker et considérablement augmenté par son fils Sir Joseph Hooker, est aussi riche en types, particulièrement de plantes décrites dans la Flora of British India, et de diverses flores coloniales. La collection de Dillenius est en dépôt à Oxford, et celle du Professeur W. H. Harvey au Trinity College de Dublin. Les collections d’Antoine Laurent de Jussieu, de son fils Adrien et d’Auguste de Saint-Hilaire, font partie du vaste herbier du Jardin des plantes de Paris et, dans la même ville, nous pouvons admirer la considérable collection privée du Dr Ernest Cosson.
La ville de Genève dispose de trois grandes collections – celle d’Augustin Pyrame de Candolle, où l’on trouve les spécimens typiques du Prodromus , une importante série de monographies sur les familles des plantes à fleurs, la splendide série de Benjamin Delessert au Jardin botanique, et l’herbier de Boissier, regorgeant de plantes méditerranéennes et orientales. L’université de Göttingen s’est vue léguer la plus vaste collection (plus de 40 000 spécimens) jamais réalisée par un individu – celle du Professeur Griesbach. Dans l’herbier de Bruxelles se trouvent les spécimens collectés par le voyageur Karl Friedrich Philipp von Martius, dont la majorité a constitué les fondements de sa Flora Brasiliensis . L’herbier de Berlin est particulièrement riche en collections plus récentes, et d’autres herbiers nationaux, suffisamment importants pour satisfaire aux exigences de la botanique systématique, existent à Saint-Pétersbourg, Vienne, Leiden, Stockholm, Upsala, Copenhague et Florence.

Planche introductive : Hortus Eystettensis
Parmi ceux que possèdent les États-Unis, le principal, constitué par Asa Gray, est la propriété de l’université de Harvard ; on peut aussi admirer un exemplaire significatif au Jardin botanique de New York. L’herbier de Melbourne, en Australie, dû aux bons soins du Baron Müller, est de proportion importante ; celui du Jardin botanique de Calcutta est remarquable en tant que dépositaire de nombreux spécimens décrits par certains écrivains spécialisés en botanique indienne.
Les spécimens de plantes à fleurs et de cryptogames vasculaires sont généralement disposés sur des planches de papier robuste et uniforme ; la taille adoptée à Kew est de quarante-trois centimètres de long sur vingt-huit centimètres de large, celle du British Museum est légèrement plus grande ; les palmiers et espèces de la même famille, cependant, ainsi que certaines fougères, exigent une taille plus importante. Le grossier papier gris solide et flexible (le Fliesspapier allemand), sur lequel les spécimens du Continent sont généralement fixés par des bandes adhésives du même papier, est moins hygroscopique que le papier cartouche ordinaire, mais possède l'inconvénient d’héberger dans les inégalités de sa surface un insecte minuscule, l’ Atropos pulsatoria , qui inflige d’importants dégâts aux spécimens humides, et qui, même si on le remarque, ne se laisse pas déloger sans difficulté. La majorité des spécimens de plantes se laissent plus facilement fixer sur le papier grâce à un mélange à parts égales de gomme de tragacanthe, de gomme arabique et d’eau, formant une pâte épaisse.
Les feuilles dures et rigides sont fixées au moyen de colle, ou, si leur surface est trop lisse, en cousant leurs bords. Lorsque, comme c’est le cas avec les herbiers privés, les spécimens ne supportent pas d’être manipulés trop fréquemment, on peut recourir à un fil entrant et sortant de chaque côté de la tige et noué au dos de la planche, ou à des bandelettes de papier retenant la tige et passant à travers deux fentes dans la feuille et attachées au dos par de la gomme, ou simplement à des bandes de papier gommé maintenant la tige collée.
Pour les protéger des insectes, les plantes, après montage, sont souvent enduites d’une solution composée de chlorure mercurique et de phénol dilués dans l’alcool à brûler. Elles sont ensuite mises à sécher sur des étagères faites de grillage en acier galvanisé.
Cependant, l’utilisation de chlorure mercurique n’est pas recommandée, car en séchant il laisse un résidu poudreux qui, lorsque les plantes sont manipulées, se détache et se répand dans l’air, ce qui peut se révéler nocif pour les manipulateurs.
Si, avant le montage, les plantes sont soumises à certains procédés détruisant les organismes nuisibles, comme l’exposition dans une pièce fermée à des vapeurs de disulfure de carbone pendant quelques heures, alors la présence de morceaux de camphre ou de naphtaline dans les armoires constituera une protection suffisante.
Après le montage, on écrit – habituellement dans le coin de la feuille, ou sur une étiquette que l’on y colle – la désignation de chaque espèce, la date et le lieu de la collecte, et le nom du collectionneur. D’autres spécificités, telles que son port, son abondance locale, son territoire et sa nature indigène ou non, peuvent être mentionnées au dos de la planche ou sur une feuille de papier attachée au bord de celle-ci. Il peut être pratique de placer dans une petite enveloppe gommée, attachée dans un coin supérieur de la planche, toutes fleurs, graines ou feuilles requises pour la dissection ou l’examen microscopique, en particulier lorsque le mode de fixation du spécimen rend impossible l’examen des feuilles en quête de réceptacles oléifères, ou que la graine peut

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