Apologie de la Philosophie , livre ebook

Editions Aïni Bennaï - Mohamed El Khaiat

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Extrait : "JEAN COCTEAU prétendait que «la Philosophie sert certainement à quelque chose », mais devait-il avouer, il ignorait précisément ce à quoi elle est susceptible de servir."

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Apologie

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Publié par	Editions Aïni Bennaï
Date de parution	11 septembre 2018
Nombre de lectures	71
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

MOHAMED EL KHAIAT
APOLOGIE DE LA
PHILOSOPHIE
EntretiensD.L. : 2014 MO 2553
ISBN : 978-9954-429-82-2
EDITIONS AÏNI BENNAÏ
131, Boulevard d’Anfa 20000
Casablanca, Maroc
Tél : +212522270907 & +212
633368402
Email :
eds.aini.bennai@wanadoo.net.maMOHAMED EL KHAIAT
APOLOGIE DE LA PHILOSOPHIE
Entretiens
Collection Humanités« LES SEPT VISIONS »
DE LA SAGESSE
- 1°) « Là où interfèrent l’esprit
dégagé de tout instinct grégaire, de tout
réfexe conservateur, et le mode d’une
pensée ‘’néo-réactive’’ en perpétuel
renouvellement, là se situe la croisée des
chemins dans la voie du progrès des
idées ».
- 2°) « En toute logique, il n’est de
valeur véritablement authentique dans le
monde de la pensée que là où
l’afrmation d’un ‘déterminant
conceptuel’ côtoie sans pour autant s’y
conformer la marche d’un‘ signifant de
l’esprit du temps’, en une avancée
rythmée au diapason d’un ‘précepte
régalien de l’éthique’ ».
- 3°) « Soigner l’esprit de sagesse,
c’est pratiquer ce rituel thérapeutique
consistant à appliquer des points de
suture sur les plaies ouvertes de la raison
».
- 4°) « Le philosophe ne pourra
dormir du sommeil du juste qu’au terme
d’une éprouvante maladie, lorsque les
virus du savoir auront eu raison de sa
virtus pédagogique ».- 5°) « Philosopher, c’est resservir les
plats de l’acquis engrangé entre les deux
tympans, synthétisé par les synapses de
la réfexion, comme serait livrée en écho
l’acoustique d’ondes se réféchissant sur
le tain des consciences ».
- 6°) « Le discours philosophique
s’inscrit en fligrane dans toute œuvre
prétendument logée à l’enseigne de la
rationalité pure, qu’il entend couvrir du
voile pudique de la raison apparente ».
- 7°) « Haranguez l’Agora de votre
hymne en faveur du débat spirituel, et
vous en ferez déguerpir les badauds bien
avant d’avoir clôt votre discours ! N’y
demeureront que les seuls initiés,
quelques sceptiques pour de très rares
convaincus ! »
« Une Approche Libre » proposée par
Mohamed EL KHAIATAPOLOGIE DE LA PHILOSOPHIE
JEAN COCTEAU prétendait que «la
Philosophie sert certainement à
quelque chose », mais devait-il avouer,
il ignorait précisément ce à quoi elle est
susceptible de servir.
En résonance à cet aveu d’ignorance,
de la part d’un écrivain englué dans
«l’être et le néant» de sa propre
création littéraire au risque d’en
éprouver de la ‘nausée’, et vous y
distinguerez là de l’allusion ciblée,
MAURICE MERLEAU-PONTY, qui lui se
sera confronté aux thèmes
existentialistes défendus par HUSSERL,
HEIDEGGER et KIERKEGAARD aurait
afrmé, quant à lui, que « la
Philosophie n’est nullement une
illusion ». C’est, à tout le moins, rien de
plus que «l’algèbre de l’Histoire », nous
aura-t-il renseigné.
Pour ma part, défnir la matière, cette
grande sœur du dogme, de manière
aussi sibylline, appelle, en toute
logique, un complément de mise au
point et une approche basée sur unexercice que je qualiferais d’ a–
rythméthique.
La philosophie, pour moi, relève de la
géométrie de l’évolution, quand ce
n’est de la trigonométrie du
spatiotemporel.
Je m’explique :
Al Gebr, ou fractionnement par
réduction séquentielle, consiste à
exploiter des paramètres chifrés afn
d’évaluer des inconnues tirées sur le
devenir de telles ou telles données
rationnellement exprimées,
graduellement délimitées et
potentiellement considérées comme
autant de célébrations du calcul,
celuici apprécié dans son acception la plus
large, à savoir le propre de toute
conscience pensante. La référence au
« Je pense, donc je suis ! » n’en est,
pour ainsi dire, que plus expressément
implicite.
Cela dit, et pour les besoins du
raisonnement, il s’agit de s’en remettre
aux origines de la réfexion et admettre
que le premier philosophe se révèle
être bel et bien notre Homo Sapiens,
celui-là même qui aura conçu etconfectionné le biface sous la forme,
taillée puis polie d’un triangle.
Prenez dès lors un triangle, autant que
faire se peut équilatéral et positionnez
au niveau de chacun des points de
convergence des sécantes les données
binaires suivantes : ‘‘Nature et
Culture’’, ‘‘Civilisation et Pureté’’ –
opposer ces deux concepts n’est
nullement contradictoire lorsqu’on sait
que la civilisation est par essence
corruptrice – et pour clore la trilogie,
installez la ‘dualité‘ Sujet-Objet’’.
Ensuite, vous fractionnez ce champ
d’investigation en alignant les
hypoténuses. Et ce afn de prendre de
la distance, une élévation de l’esprit
confgurée dans le cas d’espèce par
une triade, celle des hauteurs de ce
triangle, un croisement d’intersections
alignées en direction de l’infni.
- Saupoudrez la première
d’idéogrammes, de caractères référents
et de signifants modulables au gré de
votre recherche spirituelle.
- Edulcorez la seconde de données
acquises, étudiées et vouées par làmême à la critique par le biais de la
raison épurée des travers existentiels.
- Enfn, embrochez la dernière de toutes
les notions en « isme » qui pourraient
vous interpeller au moment de votre
interrogation sur l’étant et le possible.
Et il en existe une liste infnitésimale à
même de vous guider à déterminer
votre propre infexion en recherche de
la Réfexion.
Vous obtenez ainsi la fguration de ce
qu’est votre propre complexité
spirituelle.
Vous agitez le tout en un mouvement
circulaire autour du point d’intersection
des hypoténuses que vous aurez non
pas fabriquées, mais imbriquées, et à
partir de ce « Brainstorming » intérieur,
vous assisterez à l’éclosion du calice de
la co-naissance, cette naissance
cognitive qui fait de vous un être
démesurément humain.
Ainsi en est-il pour toute élaboration de
la réfexion philosophique, à même
d’engendrer un Big-bang à partir du
Trou Noir forgé par l’esprit au niveau
d’un champ traditionnel, et dont lafnalité s’inscrit, en toute conscience,
dans l’appréhension de la connaissance
théorique.
L’analyse qui vient d’être développée
s’accorde dans l’application d’une
méthodologie croisée défnie comme
implicative.
Ainsi, de la théorie de la connaissance,
telle que formulée par Spinoza, la
connaissance par ‘ouïe dire’, la
connaissance par ‘déduction’ et
troisième degré de la connaissance,
celle induite par le ‘savoir’ inné et
acquis, aura été ici passée au crible de
la méthode cartésienne, selon un
discours qui s’investit dans une
recherche phénoménologique de
l’esprit même du défenseur de la libre
pensée en prise avec le dogme.
Vous en conviendrez, la ‘triangularité’
du cercle, faute d’en assurer la
quadrature, fera toujours appel à
l’infexion mentale au gré de tangentes,
de cotangentes, parallèles ou
entrecroisées, de sinus et cosinus pré et
post- posés, afn de tenter de résoudre
les mystères soulevés par ce que jenommerai les hétéro-tangentes et
méta-sinus que réclame toute approche
théorique.
La tangentielle hétérogène refète l’être
sous ses aspects individuel et social, en
tant que conscience et inconscience, en
tant que sensibilité et moteur de
rationalité, enfn comme sujet de son
objectivité qui ne peut s’exprimer qu’au
travers de sa propre subjectivité. Ce en
quoi l’être reste un existant en soi en
recherche de s

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