Les téléphones portables font pousser les antennes

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Les téléphones portables font pousser les antennes

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Lestéléphonesportables fontpousserlesantennes

Si les opérateurs de téléphonie mobile demandent à installer de nouvelles antennes, c’est parce que les appels augmentent en nombre et en durée. Ces antennes inquiètent une partie du public, bien qu’il n’y ait jusqu’ici aucune preuve de la dangerosité de leur rayonnement électromagnétique. Si un danger devait exister, il serait plutôt du côté des téléphones portables. lus de 9000 stations de téléphonie mobile sontLes antennes ont une capacité limitée p déjà en place sur le territoire suisse. ChacuneC’est peu connu, mais une antenne de téléphonie mo-accueille une ou plusieurs antennes – protégéesbile peut traiter un nombre limité de communications à dans leur boîtier rectangulaire gris – qui servent àla fois. Une cinquantaine environ, dans le meilleur des faire le lien entre les téléphones portables et les centrauxcas. Dès que le nombre des appels augmente dans un téléphoniques. Or, les demandes d’installation de nou-lieu, il faut ériger une nouvelle antenne, aﬁn de faire velles antennes afﬂuent chez les responsables cantonauxface à la demande. des travaux publics, chargés d’attribuer les autorisationsIl faut dire que de plus en plus de gens utilisent leur aux opérateurs. Et de plus en plus de citoyens s’inquiètenttéléphone portable comme s’il s’agissait d’un appareil de l’effet du rayonnement électromagnétique sur la santéﬁxe. Ils ne devraient pas s’étonner que les pouvoirs et lancent des oppositions. Bon nombre pensent que cespublics autorisent l’établissement d’une antenne en nouvelles antennes sont mises en place aﬁn d’améliorer laface de chez eux. Mais certains n’hésitent pas à s’en couverture du réseau. Mais il n’en est rien. Si c’était le cas,plaindre au moyen de leur téléphone… portable! er on les érigerait dans les montagnes et non dans les villesDepuis le 1février 2000, l’Ordonnance fédéral et les villages où le réseau est couvert depuis longtemps.sur la protection contre le rayonnement non-ionisantEn fait, les nouvelles antennes sont construites en réponse(ORNI)impose des normes très strictes aux antennes à l’accroissement du nombre et de la durée des appels,de téléphonie mobile, ainsi qu’un contrôle et un suivi car les téléphones portables se multiplient...réguliers à effectuer au niveau cantonal. Contraire-ment à ce qu’on entend parfois, les augmentations de puissance sont également soumises à autorisation. Lors des contrôles, les experts cantonaux constatent presque toujours que le rayonnement émis par les antennes est loin d’atteindre les normes suisses, qui sont plus sévères que celles de l’Union européenne. Dans les cas douteux, ils n’hésitent pas à imposer une réduction de puissance.

Source: http://etat.geneve.ch/topoweb4

Les stations de téléphonie mobile du canton de Genève. Leur répartition correspond à l’activité des téléphones portables et non à la couverture du territoire: elles sont très nombreu-ses dans le centre ville situé au bout du lac, et deviennent plus rares dans la campagne.

Dialogue par micro-ondes Une antenne et un téléphone portable se «parlent» en émettant et recevant des micro-ondes comparables à celles utilisées par les réseaux informatiques sans-ﬁl. L’antenne est cependant plus puissante, car elle doit pouvoir dialoguer avec une cinquantaine de téléphones à la fois. Mais comme elle est généralement perchée sur un mât et bien dirigée, son rayonnement est très faible pour les habitants du voisinage, car il s’estompe avec la distance. En pratique, on mesure rarement des champs plus importants que 1 volt/mètre dans les logements qui ont une antenne sur le toit, alors que la limite légale se situe entre 4 et 6 volts/m. Dans les cas extrêmes, par exemple lorsqu’un appartement donne sur une antenne juchée sur un immeuble situé plus bas, on mesure jusqu’à 2 volts/m, mais pas davantage.

plate-forme d’information des cantons romands • www.energie-environnement.ch