Le deuil : une loi de la nature
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Perte, chagrin, douleur... Le deuil est une épreuve très difficile parfois à gérer, à vivre ou à accepter.
Pourtant, nous y sommes tous confrontés, à un moment ou à un autre. Il nous faut maintes fois "faire le deuil" de quelqu'un ou de quelque chose...

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Publié le 25 janvier 2013
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Langue Français

Extrait

Le deuil : une loi de la nature Par Christian Godefroy Vous, tout comme moi, sommes un jour ou l’autre confrontés audeuil, au chagrin de perdre quelqu’un qui vous est cher. La vie n’aurait pas de sens sans cette fatalité. Vous devez donc vous y préparer, vous y attendre, parfois même… l’espérer.Aujourd’hui, je partage avec vous, cet article reçu de Christian Godefroy, qui nous permet de « voir le deuil » sous un autre angle. Je trouve sa vision des choses intéressante. Et vous ? Qu’en pensez-vous ?... Vous pouvez venir en parler sur mon blog : http://www.maphilosophiedevie.com« Nous avons tous été ou nous serons tous confrontes au deuil. C’est une loide la nature…J’essaye de me faire à cette idéealors qu’on recouvre le cercueil de mongrand-père d’une poignée de terre.Quand un proche meurt, on dit qu’ilnous quitte. Le prêtre, dans son discours, ne cesse de souligner la douleur de « ceux qui restent ». Pour lui, il ne fait aucun doute que mon grand-père sera plus heureux là où il va.
« Il part et nous restons » dit-il.
Cette idée me donne la chair de poule. Elle est injuste. Elle implique
que la mort est un bienfait tandis que la vie ne vaut pas la peine d’êtrevécue. Je pense le contraire : nos chers défunts n’ont plus rien à perdre,mais nous, nous avons encore tant à vivre !
Ils restent. C’est nous qui partons.
Une pluie fine s’est mise à tombersur le cercueil maintenant couvert au trois quart de terre.
J’imagine la vie comme un vaste hallde gare. Les défunts attendent au bord de la voie. Ils sont là, un peu désemparés, comme l’ami qui vousaccompagne. Le train s’éloigne. On agite la main par la portière et celui qui vous répond depuis le quai s’amenuise dans la distance.
Ils restent, nous partons.
Le phénomène de l’éloignementphysique n’explique pas tout. Ilsrapetissent parce qu’ils restent. Rivessur le quai de la gare, ils deviennent des lilliputiens. Ils se fondent dans le lointain d’une vie immuable : mêmesrepas autour de la même table, mêmes feuilletons télé, et le chien, semblable à lui-même, et le paysage, fige pour l’éternité dans l’encadrementde la fenêtre du salon. Nous, les voyageurs en route pour une nouvelle vie, nous faisons figures de géants. Nous sommes les aventuriers. La vie nous réserve encore de belles surprises.
Aujourd’hui, mon grand-père est arrivé à destination. Il a posé ses bagages. Il reste.
Moi, je continue le voyage. »
…………………………………………………
« Vivre ce n’est pas seulement changer, c’est continuer.» Pierre Leroux
« Ceux qui rient et qui jouent sont les plus vivants » Plotin …………………………………………………(C)2012 ChristianGodefroy, Chesieres reproduction autorisée sans aucune modification du texte avec mention de l’origine :wwww.cpositif.com
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