CONCILIER RENTABILITE ET EMPLOI LOCAL DANS UN CONTEXTE DE ...
52 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

CONCILIER RENTABILITE ET EMPLOI LOCAL DANS UN CONTEXTE DE ...

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
52 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

CONCILIER RENTABILITE ET EMPLOI LOCAL DANS UN CONTEXTE DE ...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 126
Langue Français

Extrait

Le Descartes 1 -29, promenade Michel Simo F93166  Noisy – Le – Grand  Cédex tél :33 (0)1 48 15 57 80 / fax :33 (0)1 43 05 94 85 M é l : s e c r e t a r i a t @ g i p - m i s . f r W e b : h t t p : / / g i p - m i s . f r
CONCILIER RENTABILITE ET EMPLOI LOCAL DANS UN CONTEXTE DE MONDIALISATION
Approches innovantes en milieu industriel
Denis Bourgeois, Hervé Gouil
Novembre 2002
Rapport établi pour la DIGITP – Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie
PREAMBULE METHODOLOGIQUE
1. LES STRATEGIES DEVELOPPEES
SOMMAIRE
2. CONCEPTION ET PERIMETRE DE LARESPONSABILITESOCIALE DE L’ENTREPRISER(E.S. ).EN MATIERE DEMPLOI
3. LE MANAGEMENT INTERNE
4. LES ATTENTES VIS-A-VIS DE LENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL
CONCLUSION
2
5
8
21
32
44
48
La France, comme d’autres pays occidentaux, connaît une tendance à la délocalisation de certaines de ses activités industrielles. Divers facteurs, déjà amplement analysés, concourent à cette situation. Peut-on pour autant parler de fatalité ? Quelle est la marge de liberté des acteurs économiques français ? Dans quelle mesure leur est-il possible de préserver l’emploi local dans des activités industrielles très exposées à la concurrence internationale ?
Cette étude vise à alimenter la réflexion sur ce sujet, au moins pour ce qui concerne les entreprises de taille petite ou moyenne. Elle procède d’une démarche exploratoire et consiste en l’analyse de cas. Conformément à la demande qui nous été faite, nous avons analysé les comportements de quatre entreprises industrielles de taille petite ou moyenne qui répondaient aux critères suivants : - globalisés, où les incitations à la délocalisation et à laopérer sur des marchés compression d’effectifs en France sont fortes ; - être rentables de manière pérenne, c’est à dire l’avoir été dans les années passées et ne pas aborder de difficultés fortes en ce domaine dans l’avenir prévisible ; - rechercher à maintenir l’emploi et les centres de décision sur le territoire national et y être parvenues à ce jour.
Si marges de liberté il y a, en effet, il est probable qu’une des meilleures façons de les identifier est de comprendre comment de telles entreprises s’y prennent pour satisfaire à la fois à ces trois critères.
Ce rapport comportera un préambule précisant le mode de sélection des entreprises et la méthodologie employée puis quatre chapitres, respectivement consacrés : - aux stratégies que ces entreprises développent ; - à leur conception de la responsabilité sociale en matière d’emploi ; - aux modes de management interne qu’elles utilisent ; - aux attentes qu’elles expriment vis-à-vis de l’environnement institutionnel.
Ce plan traduit une hypothèse de base, qui nous a guidés dans cette étude, quant aux facteurs permettant à ces entreprises de concilier rentabilité et emploi. Cette hypothèse était que ces facteurs devaient se trouver plus ou moins répartis dans trois grands domaines, qui forment les trois premiers chapitres du rapport : - une stratégie d’entreprise permettant de se positionner de manière pertinente sur des marchés ; - une volonté, pour réussir ce qui ne va pas de soi. Cette volonté pouvant être celle des dirigeants et/ou celle du corps social ; - un management des collaborateurs et un fonctionnement interne permettant de mettre en œuvre efficacement ces stratégies et cette volonté.
3
Compte tenu du but de ce rapport, qui est de dégager des enseignements des études de cas, nous avons pris le parti d’un traitement transversal de ces grands domaines, en mentionnant à chaque chapitre ce que chacune des entreprises nous y apprend et en soulignant les points de convergence ou de différence entre elles.
Nous tenons à remercier tout particulièrement les dirigeants des entreprises étudiées qui nous ont réservé un excellent accueil et ont bien voulu nous consacrer de leur temps. Nous remercions également leurs collaborateurs, clients ou actionnaires que nous avons rencontrés par leur intermédiaire.
Cette étude a également bénéficié de nos échanges avec Jean-Pierre Segal, CNRS, qui a mené récemment avec des collègues une étude sur un sujet voisin1. Il avait notamment enquêté dans une entreprise qui aurait pu faire partie de notre échantillon mais qui a décliné notre proposition, précisément parce qu’elle avait reçu peu de temps auparavant la visite de nos collègues. Nous remercions Jean-Pierre Segal pour ces échanges et les éléments d’information que nous avons pu utiliser sur cette cinquième entreprise. Nos remerciements vont également au directeur des ressources humaines de cette entreprise, pour l’entretien qu’il nous a accordé et les compléments qu’il nous a apportés.
                                                                1- Jean-Pierre SEGAL , André SOBCZACK et ClaudeResponsabilité sociale, emploi et conditions de travail Emmanuel TRIOMPHE - Université Européenne de Travail c/o CEE « Le Descartes » 29 Promenade Michel Simon 93166 Noisy le Grand - Rapport établi pour la Fondation Européenne pour l’Amélioration des Conditions de Vie et de Travail – 2002. Ce document nous est parvenu alors que nous rédigions ce rapport. Il a pour objet de documenter, à l’aide d’étude de cas, les « bonnes pratiques » d’entreprises européennes en matière de RSE (Responsabilité Sociale de l’Entreprise) ainsi qu’à en discuter la portée et les limites éventuelles. Il étudie des cas d’entreprises européennes de pays, de tailles et de secteurs divers en se concentrant essentiellement sur les pratiques en matière d’emploi et de conditions de travail.
4
Choix des entreprises
PREAMBULE METHODOLOGIQUE
Nous avons recherché les entreprises à étudier au travers de deux réseaux bien connus de l’un d’entre nous.
L’un est celui de dirigeants d’entreprises soucieux à la fois de développement social et de performances économiques, proches du CJD (Centre des Jeunes Dirigeants). L’autre est celui des scop (Sociétés Coopératives de Production). Il nous semblait en effet que, dans ces deux univers, nous aurions de bonnes chances de trouver des entreprises satisfaisant à nos critères. C’est effectivement ce qui se produisit.
Outre les critères de base dans le choix des entreprises, énoncés ci-dessus, une contrainte et quelques préoccupations ont orienté notre choix
La contrainte était que ces entreprises veuillent bien nous recevoir, dans la période où nous pouvions les rencontrer. Nous avons essuyé quelques refus de la part de dirigeants d’entreprises, généralement pour des raisons de manque de disponibilité.
Les préoccupations étaient que notre groupe d’entreprises comporte une variété suffisante en termes de : -  ;secteur d’activité industrielle - localisation géographique ; - statut juridique (statut coopératif et statut classique) ;   taille. -
Les entreprises retenues ont permis cette variété, comme le résume le tableau ci-après. Toutefois ce dernier ne mentionne pas la localisation pour des raisons d’anonymat. Les noms des entreprises ont été transformées pour les mêmes raisons.
Activité statut juridique effectifs Systran 180 (pôle « ST» :bandes transporteuses classique pour sites industriels 51) Fonderie SA 180 SCOPfonderie d’alliages légers Jouets SA 55 SCOPjouets et articles de puériculture Compelec 850composants classique électroniques (en complément) Cablelec 1300 SCOPcâbles électriques plastique extrudé pour bâtiment
5
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents