Un seul être vous manque...

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Un seul être vous manque... ... Et alors, deux solutions... La première, elle nous a donné l'envie de tout repeupler !

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Publié par	motorevue
Publié le	10 mai 2012
Nombre de lectures	14
Langue	Français

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Un seul être vous manque...

... Et alors, deux solutions... La première, elle nous a donné l'envie de tout repeupler ! Allez, dans l'absolu, on doit bien avouer nous ne nous sommes pas sentis particulièrement seuls, d'autant qu'encore récemment, nous faisions ce test des sportives conjointement avec nos nombreux collègues du SWA (association de magazines internationaux). Ce n'est donc pas tant la solitude finalement, mais bien plus l'envie de maîtriser cette élection de A à Z qui nous a conduits à la réorganiser nous-mêmes. Ne pas tenir toutes les ficelles dans la préparation, autant que dans la réalisation de cette élection, était parfois insatisfaisant pour Moto Revue. Nous avons donc repris la main afin d'y apposer notre griffe. Reprenant pour l'essentiel l'esprit de ce test qui fait référence dans la profession depuis la fin des années 90, nous avons édicté nos règles, appliqué nos méthodes autant que nos procédures (voir p. 34), et ceci afin d'élire, de manière la plus impartiale possible, LA sportive de l'année 2012. J'en profite pour remercier ici constructeurs et importateurs qui nous ont fait confiance et se sont déplacés pour nous assister, à la fois avec implication et mesure, sans jamais se montrer intrusifs dans notre travail. Un grand merci également aux pilotes, qui ont fait preuve d'un grand professionnalisme tout au long de ces journées d'essais. Mais direz-vous, pourquoi mettre autant de moyens pour une catégorie sportive qui périclite commercialement ? Pour plusieurs raisons. La première, parce que le commerce n'est pas du journalisme.

La seconde, parce que cette catégorie reste la vitrine des constructeurs, et si elle est effectivement une niche, c'est une niche où l'on y trouve les produits les plus aboutis. Et à ce titre, les enseignements livrés par ces modèles préfigurent souvent ceux que l'on tirera lorsque l'occasion nous sera donnée de tester d'autres produits, moins radicaux, du catalogue de ces mêmes constructeurs. Un exercice qu'il nous sera impossible à réaliser chez Ducati, simplement parce que la marque italienne aura été la seule à décliner notre invitation, malgré notre insistance et nos nombreuses relances. Pourquoi ? Parce que la Ducati Panigale ne peut, en raison d'accords commerciaux, être confrontée pour la première fois qu'avec ses Pirelli... Voilà ce que nous ont répondu la France puis l'Italie, quand nous leur avons demandé des explications suite à leur refus. S'interdisant de chausser nos pourtant très performants Dunlop, la Panigale est restée à Bologne... Ou on ne sait où. Car même lorsque nous avons proposé à Ducati de la faire rouler avec ses Pirelli, juste pour voir, là encore un « non » catégorique est venu percuter nos oreilles. Nous jurant pour le coup qu'il n'y avait de Panigale disponible dans aucun parc presse européen... La seule chose disponible, c'était une injonction circulant en Europe et interdisant à tout revendeur Ducati de prêter de Panigale à la presse. Étonnant. Comme si la belle gueule de l'italienne devait suffire à garantir son succès, sans qu'elle ait à livrer bataille. Mais à la fin du fin, l'aurait pas eu un peu la pétoche la Panigale ? Non ? Toujours est-il que si un seul être vous manque (et c'est là notre deuxième solution), on finira bien par le retrouver...