Pirates somaliens
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Pirates somaliens

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Pirates somaliens : à l’école des bonnes manières occidentales
http://www.solidarites.ch/journal/index.php3?action=6&id=3624&rubr=10
D’abord, on avait cru à un gag: Pascal Couchepin et Micheline Calmy-Rey envisageaient d’envoyer des pioupious suisses jouer les Navy Seals à bord des bâtiments helvétiques croisant au large de la Somalie.
On avait même l’unité prête à affronter tous les périls, le détachement de reconnaissance de l’armée 10, la crème des forces spéciales suisses. Restait plus qu’à commander les stocks de Mercalm et à apprendre la différence entre le lac de Constance et le golfe d’Aden à nos vaillants soldats...
Mais si l’on se penche un peu sur l’origine de la piraterie dans cette région, la contribution suisse à l’opération aéronavale «Atalante» de l’Union européenne devient bien moins amusante. Car les pirates ne sont pas nécessairement ceux que l’on croit.
Une pêche très INN
Notons premièrement qu’il existe une piraterie, industrielle celle-là, qui se pratique en matière de pêche. Officiellement, on l’appelle la pêche INN (illicite, non déclarée et non réglementée). Elle ne fait pas les gros titres des journaux télévisés, bien qu’elle soit diablement efficace. Cette pêche pirate utilise des chalutiers naviguant sous des pavillons de complaisance (Taiwan, Belize, Honduras, Panama, Malte, etc.), contournant les accords internationaux sur la pêche. Ils œuvrent le plus souvent sans signes d’identification (pavillon, nom de bateau, etc.), avec des équipages souvent armés, quelquefois masqués. Ils opèrent soit en haute mer, soit là où les États côtiers n’ont pas les moyens matériels de défendre leur zone de pêche. Leurs propriétaires coulent des jours heureux en Floride ou sur la Costa Brava.
Ils ont ainsi largement pillé les côtes de l’Afrique de l’Ouest, celles des États insulaires de l’Océan Pacifique, mais aussi celles de la Somalie. L’ONU estime que ce pays perd de ce fait l’équivalent de 300 millions de dollars chaque année.
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