Tutorial Photoshop : les fondamentaux
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Description

Photoshop est LE logiciel de retouche numérique pour la photo et le web-design. Photoshop peut paraître compliqué pour le débutant, toutefois, il permet des opérations complexes avec
une ergonomie assez simple. Je vais essayer de vous donner quelques « clés », en toute humilité, pour entrer dans le logiciel. Commençons par un rapide survol des organes de la
bête et de son ergonomie. Les fenêtres : Photoshop est une application multifenêtres :
- une fenêtre principale affichant le document dans un espace de travail. On peut basculer cette fenêtre sur un fond gris ou noir masquant les éléments d’arrière-plan et offrant un environnement colorimétriquement neutre, à l’aide de la touche f.
- Des palettes flottantes. On peut personnaliser l’affichage de ces palettes et organiser son environnement de travail et le sauvegarder. Pour évaluer son travail sans être gêné
par les palettes, la touche TAB permet de les faire disparaître ou apparaître à volonté.
Les menus :
Une barre de menu standard que je ne détaillerai pas ici, on y trouve les commandes habituelles et communes à une majorité de logiciels disposées à gauche et les commandes spécifiques à droite. Des touches de raccourci sont spécifiées et indiquées à côté de nombreuses commandes.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 26 octobre 2011
Nombre de lectures 655
Langue Français

Extrait

Tutorial Photoshop
Les fondamentaux
Photoshop : les fondamentaux_________________________________________________2
Caractéristiques d’une image_______________________________________________2
Taille _________________________________________________________________2
Résolution _____________________________________________________________2
Type de fichier _________________________________________________________2
Méta données___________________________________________________________2
Photoshop_______________________________________________________________3
Les fenêtres ____________________________________________________________3
Les menus _____________________________________________________________3
La barre d’options _______________________________________________________3
Les palettes d’information_________________________________________________3
La palette des couleurs ___________________________________________________3
La palette des calques ____________________________________________________3
La palette des outils______________________________________________________4
Outils __________________________________________________________________4
Système de calques _______________________________________________________4
La retouche numérique : les bases _____________________________________________4
Recadrage, redimensionnement et redressement_______________________________5
L’outil recadrage ________________________________________________________5
La commande cadrer _____________________________________________________5
La commande rogner_____________________________________________________5
Le redressement des images _______________________________________________6
Tonalité et contraste ______________________________________________________6
L’histogramme _________________________________________________________6
L’outil d’échantillonnage _________________________________________________6
L’outil Niveaux _________________________________________________________6
L’outil courbes _________________________________________________________6
Corriger la tonalité à l’aide des modes de fusion _______________________________7
L’accentuation___________________________________________________________7
Conclusions _______________________________________________________________7
Tutorial Photoshop . les fondamentaux
Blaise Dewaele
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Photoshop : les fondamentaux
Caractéristiques d’une image
Taille
Une image numérique est constituée de points de couleurs juxtaposés qui forment ensemble
une image. La taille d’une image est définie par le nombre de points que l’on trouve en
largeur et en hauteur, le produit des deux constitue le nombre total de points de l’image,
(nombre de points en largeur x nombre de points en hauteur = nombre total de points
constituant l’image).
Résolution
Un point n’ayant, par définition, aucune taille, cette image n’a pour l’instant… aucune taille
« physique ». La taille « physique » de notre image dépend du nombre de points que l’on va
répartir sur une longueur donnée, c’est ce qu’on appelle la résolution. On exprime cette
résolution en spécifiant un nombre de points par unité de longueur.
On utilise habituellement le pouce comme unité de longueur, et le point par pouce comme
unité de résolution, on peut exprimer ainsi la capacité d’une imprimante à répartir des points
sur un pouce de longueur ou, en anglais, de dot per inch (dpi)..
Cette notion est importante selon le type de sortie auquel est destinée notre image.
En effet, pour une image, une sortie papier (jet d’encre) nécessite une résolution d’environ
150 dpi alors qu’une sortie écran, pour le web par exemple, ne nécessitera que du 72 dpi. A
surface équivalente, une image à haute résolution comprendra davantage de points qu’une
image à basse résolution, elles n’auront pas le même « poids » de points.
Type de fichier
Cette représentation d’image par points se prête bien à son stockage numérique sous forme de
fichier électronique. Il existe plusieurs types de fichiers d’image.
Ceux de nos appareils numériques :
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le jpeg, très répandu sur les APN, ce format compresse les informations de l’image
pour obtenir des fichiers plus légers. Très répandu également sur le web pour les
images photographiques.
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Le RAW (NEF chez Nikon) les informations sont quasiment brutes de capteur,
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fichiers sont souvent très lourds, ces images RAW doivent être « développées » à
l’aide d’un logiciel avant de pouvoir être exploitées (Adobe Camera Raw, Nikon
Capture, etc.). Ce type de fichier permet de changer a posteriori des réglages images
habituellement définis directement sur le boîtier, telle la balance du blanc par exemple.
-
Le format TIFF s’approche du format RAW, il n’est pas compressé, mais il ne
nécessite pas de « développement » préalable, les informations du capteur ont déjà fait
l’objet d’une « interprétation ».
-
Des formats plus légers pour le Net bien souvent, le format GIF (qui autorise
également des images animées) ou le format BMP parmi d’autres.
Méta données
Comme nous vivons une époque moderne, les formats photographiques que nous utilisons
comportent une plage de renseignements relatifs au cliché sous forme de méta données. On
trouvera dans ces méta données les données EXIF qui résument les paramètres de prise de vue
(mode d’exposition, diaph., vitesse, sensibilité, balance des blancs, coordonnées GPS, etc.),
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les données IPTC qui permettent d’ajouter des « tags » (mot-clés) relatifs au type de prise de
vue (portrait, plan américain, en pied, de trois-quart, etc.) il existe des nomenclatures de mots-
clés communs aux agences de presse
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requête portant sur un ou plusieurs mots-clés.
Sans aller si loin, je profite pour souligner l’importance de bien cataloguer ses images, d’y
mettre des tags et de les sauvegarder immédiatement, toute photo non sauvegardée pouvant
être considérée comme perdue, mais ce sujet pourrait suffire à lui tout seul pour un autre tuto.
Photoshop
Photoshop est LE logiciel de retouche numérique pour la photo et le web-design. Photoshop
peut paraître compliqué pour le débutant, toutefois, il permet des opérations complexes avec
une ergonomie assez simple. Je vais essayer de vous donner quelques « clés », en toute
humilité, pour entrer dans le logiciel. Commençons par un rapide survol des organes de la
bête et de son ergonomie.
Les fenêtres
Photoshop est une application multifenêtres :
-
une fenêtre principale affichant le document dans un espace de travail. On peut
basculer cette fenêtre sur un fond gris ou noir masquant les éléments d’arrière-plan et
offrant un environnement colorimétriquement neutre, à l’aide de la touche f.
-
Des palettes flottantes. On peut personnaliser l’affichage de ces palettes et organiser
son environnement de travail et le sauvegarder. Pour évaluer son travail sans être gêné
par les palettes, la touche TAB permet de les faire disparaître ou apparaître à volonté.
Les menus
Une barre de menu standard que je ne détaillerai pas ici, on y trouve les commandes
habituelles et communes à une majorité de logiciels disposées à gauche et les commandes
spécifiques à droite. Des touches de raccourci sont spécifiées et indiquées à côté de
nombreuses commandes.
La barre d’options
Cette barre permet de régler les paramètres des outils (épaisseur et douceur d’une brosse,
taille de l’échantillon de la pipette, etc.)
Les palettes d’information
Contient par défaut 3 onglets : Informations (affiche dans un mode choisi les valeurs
colorimétriques du pixel survolé par le pointeur), Histogramme (affiche la répartition des
pixels clairs et foncés de l’image ou de la sélection), Navigation (Affiche une imagette du
document courant et permet de se déplacer rapidement dans une image fortement grossie, un
curseur permet de régler le zoom sur l’image)
La palette des couleurs
Regroupe plusieurs onglet permettant de choisir une teinte, par curseur ou par nuancier
La palette des calques
Contient par défaut 3 onglets : Calques, Couches et Tracés. On va utiliser intensément cette
palette, Nous reviendrons dessus en temps utile.
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La palette des outils
Regroupe les outils qui permettent de travailler sur les pixels de l’image, sélectionner,
corriger, cloner, effacer, diffuser, estomper, renforcer, etc.
Outils
Les outils sont regroupés dans la palette par thème :
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sélectionner, déplacer, recadrer
-
Corriger, cloner, peindre, estomper, diffuser
-
Les tracés, les typo et les formes vectorielles
-
Echantillonnage, mesure, déplacement et loupe
-
Couleurs sélectionnées de l’arrière-plan et de l’avant-plan
-
Mode d’affichage des masques et type d’affichage de la fenêtre document
Certains outils sont regroupés sous une icône (pipette et mesure p. ex.)
Les raccourcis-clavier sont indiqués à côté de chaque outil, mais malheureusement, ils
correspondent au nom anglais de l’outil (e pour la gomme, eraser en anglais).
2 raccourcis intéressants : cmd-0 (pc ctrl-0) amène la taille du document à celle de
l’écran) et opt-cmd-0 (pc ctrl-alt-0) affiche le pixel en taille réelle (amène la résolution de
limage à celle de l’écran)
Système de calques
Photoshop utilise un système de calque. Le document ouvert apparaît dans la
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sous le nom arrière-plan, on ne peut pas l’effacer.
On peut ensuite ajouter des calques par dessus qui vont fonctionner comme des acétates qui
seraient superposés à une image.
Ce système de calque permet d’apporter des modifications à notre
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e-plan (notre
document) sans en abîmer les pixels, en mode non destructif.
Si l’effet d’un calque ne convient pas, il suffit de le glisser sur la corbeille en bas de la palette.
On peut désactiver la visibilité d’un calque en cliquant sur l’oeil affiché à sa gauche.
Pour travailler sur un calque, il suffit de le sélectionner dans la palette des calques en
s’assurant qu’il est bien visible (un oeil doit être affiché à sa gauche).
Il est important de nommer ses calques de manière explicite, on y gagnera du temps plutôt
que réfléchir ce que pouvait bien faire ce calque mystérieux…
On peut ensuite regrouper des calques, les lier, en masquer des parties, mais là on sort du
cadre de ce tuto.
La retouche numérique : les bases
Ça y est, le mot « retouche » est lancé, on voit sortir les crucifix, l’exorciste est convoqué… le
vice opposé à la vertu… querelle des « anciens » et des « modernes »… bref… Photoshop
permet de manipuler le cliché et, pour les puristes, c’est intolérable. Je pense qu’il s’agit là
d’un mauvais procès et que les puristes font même preuve d’un peu de mauvaise foi !
Argentique comme numérique, la photographie est un procédé technique. En tant que tel, un
procédé a des limites, il y a des contraintes dont le photographe doit s’accommoder et c’est
précisément la maîtrise de la technique, le sens esthétique et artistique qui font les bons
photographes et les belles images.
Photoshop a été conçu par des photographes pour des photographes et de nombreuses
techniques lui ont été directement inspirées par les techniques argentiques.
Pour obtenir une image argentique, un traitement est indispensable, choix de l’émulsion pour
sa sensibilité, mais aussi pour son rendu… développement poussé…choix du grade du papier
en fonction du contraste désiré… retenir une ombre trop dense sous l’agrandisseur… masser
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l’émulsion du papier sur un visage surex style fromage blanc dans le bain de révélateur pour
le chauffer localement et faire sortir des détails… manipulations peut-être ?
Photoshop propose des outils directement inspirés des techniques argentiques pour traiter des
images numériques, mais dans les deux cas, la problématique est la même, il s’agit de
s’accommoder au mieux des contraintes techniques pour obtenir une image conforme à celle
que l’on s’est mise en tête lors de la prise de vue.
Pour la photo argentique couleur –qui nécessite des techniques plus lourdes encore –
l’amateur qui n’a pas accès à un labo couleur est obligé de se remettre au bon goût et au
savoir-faire d’un labo industriel, et souvent, au vu des résultats, il se tourne vers la diapositive
pour éviter l’étape aléatoire du labo (et au passage, il s’impose des contraintes
supplémentaires…).
Avec Photoshop, le photographe maîtrise toute la chaîne photographique, de la prise de vue
au tirage pour un investissement relativement modeste.
En numérique, à l’instar de la pellicule en argentique, le capteur de votre APN ou de votre
scanner ne « voit » pas de la même manière que nos yeux, les informations de couleur et de
luminosité se trouvent tassées et produisent des images molles et peu contrastées.
A l’aide d’outils colorimétriques, on peut dresser une table de correspondance entre une
couleur donnée et sa représentation numérique, c’est le profil colorimétrique de ce capteur. Si
vous choisissez d’enregistrer vos images en jpeg, le profil du capteur sera appliqué aux pixels
de l’image pour ramener les couleurs capturées dans un espace colorimétrique satisfaisant
pour notre oeil. L’image sera ensuite compressée et stockée. Ce traitement est interne à l’APN,
il fait le boulot et vous délivre une image « fast-food » que vous pouvez imprimer
directement, sans même passer par un ordinateur.
Malheureusement, au cours de ce traitement, une partie de l’information se perd, ce qui
augmente le niveau de contrainte en cas de retouche. C’est la raison pour laquelle on préférera
le format RAW au JPEG. Il est certes huit à dix fois plus lourd à résolution équivalente, mais
il est le seul à pouvoir respecter la subtilité tonale de votre super capteur à 10 Mpix.
Recadrage, redimensionnement et redressement
L’outil recadrage
L’outil permet de tracer un cadre sur l’image, ce cadre peut ensuite être ajusté. La zone
d’image située hors du cadre est assombrie puis elle est détruite lors de la validation. La taille
de l’image change mais pas sa résolution. Astuce : on peut également recadrer hors de l’image
pour ajouter des marges par exemple.
La barre de réglage de l’outil permet de spécifier largeur, hauteur et résolution de l’image
après recadrage et contraint le rectangle de recadrage aux proportions des dimensions
spécifiées. Attention, cette opération peut causer aussi une augmentation ou une diminution
de la résolution, ce qui implique d’interpoler les pixels manquant ou surnuméraires.
Photoshop propose plusieurs méthode d’interpolation, on choisira bicubique plus lisse en cas
d’augmentation et bicubique plus net pour diminuer (photos pour le Net notamment).
La commande cadrer
On dessine un rectangle de sélection avec l’outil qui lui est dédié (touche m), puis on lance la
commande « Cadrer » du menu image. La photo est recadrée, mais les chutes sont conservées,
on peut activer l’outil déplacement (touche v) et déplacer l’image dans le cadre.
La commande rogner
La commande « Rogner » permet de recadrer une image au plus juste en se basant sur la
couleur du pixel supérieur droit ou inférieur gauche, très utile pour les photos sur fond uni.
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Le redressement des images
L’outil Mesure qui est caché sous la pipette permet de tracer un trait sur une horizontale ou
une verticale de l’image. Lancer ensuite la commande Image/Rotation de la zone de travail ce
qui ouvre un dialogue dans lequel est déjà spécifiée la valeur de l’angle de rotation
précédemment mesurée… Pratique !
Tonalité et contraste
Intuitivement, on serait tenté d’utiliser la commande luminosité-contraste pour retoucher la
luminosité et le contraste… et bien non ! Cet outil obsolète donne des résultats insatisfaisants,
on lui préférera l’utilisation de calques de réglages et des modes de fusion plus souples et non
destructifs.
L’histogramme
Comme sous l’agrandisseur, un de nos premiers soucis consiste à ajuster l’exposition, voire
corriger une éventuelle sur-
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s-exposition. Prenez le temps d’évaluer la tonalité de
l’image et de définir, à l’instinct, « je dois éclaircir cette image ». Le caractère tonal d’une
image peut être clair (high key), sombre (low key) ou moyen. On peut s’aider de
l’histogramme pour mieux analyser la tonalité globale d’une photo. L’histogramme est une
représentation graphique des pixels de l’image répartis du noir (à gauche) au blanc (à droite).
Plus il y a de pixels à un niveau spécifique et plus l’histogramme est haut.
L’outil d’échantillonnage
L’échantillonnage de couleur permet de fixer quatre points de contrôle sur l’image. La palette
Infos affiche les valeurs initiales de chacun de ces points ainsi que leurs valeurs après
correction.
L’outil Niveaux
Cet outil permet d’améliorer le contraste des images qui paraissent estompées dont
l’histogramme ne touche pas les bords. Il permet de modifier trois zones tonales, les tons
sombres, moyens et clairs. Pour appliquer cet outil Sans abîmer les pixels de mon image
originale, j’utilise un calque de réglage en cliquant sur l’icône homonyme. La fenêtre de
réglage nous montre un histogramme sous lequel on peut voir 3 curseurs (noir, gris, blanc) et
sur la droite, des pipettes et des boutons. Pour améliorer l’image, il suffit de placer le curseur
noir à l’endroit précis où commencent les données les plus sombres de l’histogramme et le
curseur blanc où commencent les données les plus claires, ce qui permet de désigner un
nouveau point noir et un nouveau point blanc de l’image et recalcule la valeur des pixels des
tons intermédiaires. Le curseur des tons moyens (gris) permet lui d’éclaircir et assombrir
l’image en le déplaçant respectivement à droite ou à gauche.
L’outil courbes
Cet outil procure jusqu’à seize points d’inflexion tonale alors que l’outil Niveau n’en propose
que trois. Comme pour les Niveaux, j’utilise aussi un calque de réglage qui laissera les pixels
de mon document intacts. Par défaut le dialogue affiche une courbe exprimant la valeur
d’entrée et la valeur de sortie d’une tonalité.
En cliquant sur la courbe, on crée un point que l’on peut déplacer et changer ainsi la relation
entre la valeur d’entrée et de sortie. En plaçant un point au niveau des tons moyens foncés et
un autre sur les tons moyens clairs, en descendant le premier et en montant le second, on
obtient une courbe en forme de « s », on assombrit les tons moyens foncés et on éclaircit les
tons moyens clairs ce qui ajoute du contraste à notre image.
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Astuce . on peut cliquer directement sur une plage tonale de notre image, la touche cmd (ps
ctrl) enfoncée, un point d’inflexion sera alors créé sur la courbe à la valeur d’entrée du pixel
cliqué.
Corriger la tonalité à l’aide des modes de fusion
Photoshop permet de faire interagir les pixels d’un calque avec ceux se situant par-dessous.
Selon le type de mode de fusion, on va pouvoir éclaircir, assombrir ou durcir notre image.
Corriger une surexposition
Créer un claque de réglage de type Niveau, ne rien changer et valider. Choisir pour ce calque
le mode de fusion « Produit », l’image est immédiatement assombrie. Si l’effet n’est pas
suffisant, qu’à cela ne tienne… dupliquez ce calque jusqu’à
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désiré. On peut effectuer un réglage fin en jouant sur l’opacité du dernier calque.
Corriger une sous exposition
Procéder de la même manière, mais choisir le mode de fusion « Superposition »… Chic et
pratique !
L’accentuation
L’accentuation consiste à renforcer la netteté de votre cliché. Encore une fois, la force de cette
accentuation dépendra du type de sortie que l’on prévoit (papier, écran, offset,etc.).
Pour accentuer une image, on est obligé de travailler directement sur les pixels. On va donc
créer un nouveau calque vide sur lequel on va fusionner tous les calques précédents à l’aide
du raccourci shift-cmd-opt-e (pc shift-ctrl-alt-e)
Nous allons ensuite appliquer à cette image un filtre d’accentuation, ce filtre fonctionne sur
les transitions de luminosité de pixels, il rajoute une frange de pixels clairs en bordure de la
zone foncée et une bordure de pixels foncés en bordure de la zone claire. On dispose de trois
paramètres de réglage : le gain (comme le volume d’une radio), le nombre de pixels à prendre
en compte autours de la transition et l’écart de niveau à prendre en compte.
Mais, il y a un problème, le filtre va s’appliquer sur chaque couche composite (RVB) et risque
de créer des « mini-trous » sur une couche ou une autre et de créer des artefacts. L’astuce
consiste à basculer du mode RVB en mode Lab qui représente non pas l’image à l’aide de
trois couches respectivement rouge, verte et bleue, mais, utilise une couche pour les valeurs
de luminosité de l’image et deux pour définir les couleurs. On va appliquer le filtre
directement sur la couche L, la couche de luminance et ainsi, on ne créera pas d’artefacts. Il
suffit ensuite de rebasculer vers le mode RVB.
Conclusions
Voilà ce que j’appelle le traitement minimal d’un cliché numérique. La photo n’est pas
truquée et on tire ainsi le maximum du potentiel des informations capturées lors de la prise de
vue. Les puristes devraient être tranquillisés et j’espère même qu ce modeste tuto leur
permettra d’aborder Photoshop d’un point de vue différent et qu’ils en feront peut-être même
un allié…
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