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Publié par | motorevue |
Publié le | 10 mai 2012 |
Nombre de lectures | 14 |
Langue | Français |
Extrait
Président (anglais) de la FEMA depuis 4 ans
Pensez-vous que l'heure du vote d'un nouveau standard de glissières de sécurité est proche ?
Nous sommes plus près d'un vote que jamais. La raison en est simple, c'est que ce projet provient de l'Union européenne. N'oublions pas que c'est le Parlement qui a notamment cofinancé ce projet. Il serait donc absurde de ne pas aller plus loin. Après, la solution est moitié technique, moitié politique. À la FEMA, nous travaillons sur ce projet depuis trois ans. Certaines choses prennent du temps, mais là, nous devrions bientôt toucher au but.
Pensez-vous que la moto soit suffisamment bien représentée au niveau européen ?
Oui, car les motards sont un groupe d'usagers minoritaires, il faut le rappeler. Pour autant, notre voix est devenue aujourd'hui plus large que notre communauté elle-même. Être motard, c'est être différent des autres usagers. Et la différence est remarquable. Nous sommes donc écoutés.
Quels sont actuellement les dossiers prioritaires de la FEMA ?
En termes de sécurité, la question des glissières de sécurité est cruciale. Mais nous cherchons également à réduire le taux d'émissions polluantes des motos. Elles ont baissé ces dernières années mais pas de manière harmonieuse. De plus, si des normes existent, elles ne baissent pas assez vite. Or, c'est l'avenir de la moto qui se joue sur cette question. Car si la moto pollue moins, elle sera mieux perçue par les instances dirigeantes et donc mieux acceptée sur nos routes et dans nos villes.