Sensualité - Poésie
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Description

Un mélange de plusieurs petits poèmes autour du thème de la sensualité... De quoi vous donner envie !
(De Gérald Sédrati-Dinet en 1997-1998)

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Publié le 16 septembre 2011
Nombre de lectures 1 463
Langue Français

Extrait

– Seins – Timidité – Soirée – Sommeil – Danse – Regard – Lèvres – Descendance – Sevrage – Innocente quand tu rêves – Seins sous pression – Proximité – Distance – Inconnue – Puits de baisers – Statue – Impatience – Amour angélique – Halètement – Couleurs du désir – Extase
Sensualité
19/08/1997 - 22/01/1998
GéraldSédrati-Dinet
Seins Je pense que tes seins ont dû laisser Une suave empreinte sur ma poitrine, Tell’ment je les ai par cœur embrassés Et tant j’ai dans la peau leurs pointes fines
Sensualité
Timidité Encore une nuit où j’aurais dû t’embrasser Allongés tendrement, à portée de câlin ; Mais je ne l’ai pas fait, ne faisant que rêver, Par un respect idiot, aux sensuels lendemains.
Soirée Je suis heureux d’avoir passer la soirée avec Toi d’avoir vu ces films d’avoir vu ces rêves avec Toi de m’être enivré d’avoir fumé ma seule tête de chanvre avec toi Je suis heureux de m’être endormi à tes côtés de te retrouver au réveil si près que j’aurais pu t’embrasser si je ne ’avais pas tant aimée Je suis heureux merci.
Sommeil Je te regarde dormir Je contemple ton corps tes seins qui se gonflent tes hanches qui ondulent au rythme de ta respiration Tu dois faire l’amour comme tu respires Mais dans ton esprit suis-jeuneinspiration ou un soupir ? Je ne peux pas croire que je squatte tes rêves Ni que je t’ai tenue, serrée tout contre moi, et que je t’ai laissée rêver dans d’autres bras.
19/08/97
17/09/97
10/10/97
11/10/97
3
4
GéraldSédrati-Dinet
Danse Et tu danses Légère Chaque mouvement Chaque pas Est une inspiration Pour mieux faire corps Avec l’air Que tu soulèves autour de toi Tout en toi Devient air Brise, bise Vent, ouragan Tes mains Tes bras nus Ta poitrine sautillante Deviennent la source et l’estuaire De ce tourbillon d’oxygène L’obscurité colorée de la salle s’intensifie Et monte en ondulant aux creux de tes reins Ta danse s’érotise Et frappe de son sexe La peau tendue d’une batterie Comme le baiser Qu’Éros offrit à Éole
Regard Et je me souviens bien de ce regard Comme si tout en toi n’était que désir Me cherchant, me quittant, comme un poisson qui part Pour retrouver enfin l’amour et repartir Combien je me souviens de ce regard Où se noyait tout ce que tu as d’aquatique Et j’aimais y flotter, nager de part en part Contempler mon reflet aux échos narcissiques
Comme je me souviens de ce regard Où tu devenais enfin éperdue Le lendemain je t’ai embrassée pour un soir Pour la première fois découvrant ta peau nue
Lèvres Commentpeux-tu,commentfais-tu Avec des lèvres aussi fines Parfois déchirées par le gel
Donner des baisers de miel Comme la rosée des glycines Aussi doux que l’est ton corps nu
12/10/97
16/10/97
24/10/97
Descendance Lorsque je te regarde mon enfant Me revient en image cette nuit Où nous t’avons enfantée sous les cris Que ta mère poussait en jouissant
Sevrage La moue boudeuse Les bras nus et fins Les cuisses délicieusement voilées Derrière des bas de couleur noir Ta chair était faite de lait Et je me sentais nourrisson Prêt à m’en abreuver goulûment
Innocente quand tu rêves Baisers volés sur ta bouche endormie Tu es si innocente quand tu rêves Tu souriais toujours ma tendre amie Tant tu es innocente quand tu rêves Caresser ta peau tes seins et tes cuisses J’en rêvais quelques minutes avant Quand tu scrutais les âmes des abysses Comme une chatte au regard trop prudent Baisers envolés toujours consentis Tu es si innocente lorsque tu rêves Je t’aimais languissant dans ce grand lit Innocente et si belle quand tu rêves Tu charmais de ton rire qui sourit En venant te câliner dans mes bras Comme une chatte tu poussais des cris Toujours doux même s’ils perçaient les draps
Baisers sanguins sur tes lèvres de sang Mais tu es innocente quand tu rêves Cette nuit tu venais d’avoir vingt ans Tu es l’innocence lorsque tu rêves
Sensualité
Seins sous pression Et ta poitrine était si gonflée Avais-tutantdamouràdonner? Tes seins étaient tellement pressés Que mon cœur a failli exploser J’aurais pu avoir envie de viol Mais on n’abat jamais la colombe en plein vol
12/11/97
14/11/97
21/11/97
29/11/97
5
6
GéraldSédrati-Dinet
Proximité Et je joue avec cette distance Que la morale met entre nous Alors qu’en fait lorsque l’on y pense Il n’y a jusqu’à ton joli cou Que quelques centimètres de trop Je les franchirais bien volontier Si tes beaux yeux m’avaient vu plus beau Je t’aurais offert le monde entier
Distance Je suis trop hors de portée de tes mains De leurs caresses et de leur parfum De leurs gestes de mime délicats Bien trop loin pour entrecroiser tes doigts
Inconnue Bien que je ne t’ai jamais vue J’effleure cependant déjà Ta douce peau avec mes doigts Délicatement ta peau nue Commentpuis-jetimaginer Autrement que tendre et câline Drapée de lin, de crinoline Et dans la soie de tes baisers Avec toujours au fond des yeux Quelques précieux diamant d’orfèvre Et ce sourire au coin des lèvres M’embrassant déjà de son mieux
Puits de baisers La douceur rosie de ta joue Auréolée d’une fossette Me charmait avec ses risettes Et ses adorables moues Tendresse en forme de creuset Si accueillante et si troublante Tellement prête à s’emplir de baisers Aux frontières de tes lèvres brûlantes
Statue Et je restais là, envoûté Par cette ombre entre tes deux seins Ce creux suggestif au parfum De charme qui m’hypnotisait
23/12/97
23/12/97
27/12/97
10/01/98
10/01/98
Impatience Il ne reste plus que quelques minutes Avant de découvrir enfin tes lèvres Oui plus que quelques trop longues minutes Qui séparent mes baisers de tes lèvres Et le cœur bat soudain plus vite Mes soupirs restent tous bloqués Les désirs durcissent si vite Que j’en souffre de les bloquer
Ah ! délicieux moment Dans l’espoir des promesses Qu’on se fit un moment Ah ! douceur des promesses
Quelques secondes Et je frissonne Exquis’s secondes Qui me frictionnent
Et même Je t’aime
Amour angélique Cette nuit tu étais tellement belle J’ai cru faire l’amour à une ange Nous partagions le plaisir de tes ailes En jouissant entre le bleu et l’orange
Halètement J’aimerais parfois être souffle Pour naître dans ton cœur Juste sous le sein Et envahir ton corps entier
Couleurs du désir Sous le Bleu de tes cheveux Le Vert de tes yeux a pu admirer Le Noir de ton triangle sensuel Brûler dans le Blanc de tes désirs Sous le Rose de ta chair Où perlait une goutte du Rouge de ton sang
Sensualité
16/01/98
21/01/98
22/01/98
22/01/98
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Extase Une robe de cuir comme un désir Qu’aurait bien pu habiller une fée Et dedans comme un rêve d’avenir Une fille nue voulant être aimée C’est extra Ce cœur qui bouge et qui frémit Comme un poisson lune dans l’eau Cet amour sous un sein blanchi Qui s’envole comme un oiseau
GéraldSédrati-Dinet
Des cheveux qui tombent sur les hanches Soufflant une symphonie de violons Ce cri qui crie au cœur des anges blanches Ce courage d’implorer leur pardon
C’est extra Cesmainscaressantlarc-en-ciel Sur la tendre chair d’un piano Ce chant à la douceur de miel Volant en volutes de mots
Ces bas qui tiennent dans leurs bras des cuisses Tendres, fermes, douces comme une orange Et cette chair sous une peau si lisse Qui rendrait jaloux tout le chœur des anges
C’est extra Et sous le voile trop pudique Ce triangle philosophal Qui change avec sa chair magique Les désirs en gouttes d’opal
Une robe de cuir comme une envie Qu’aurait bien pu habiller une fée Et dedans comme un rêve qui s’enfuit Une fille nue se laissant aimer
C’est extra Ce cœur qui vibre et qui explose Juste à l’extrémité du sein Et sur lequel ma main se pose Jusqu’à en épouser l’entrain
22/01/98
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