Paracha VAYECHEV 5774 (avec Torah-Box.com)

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Feuillet dédié à la réussite matérielle et spirituelle de M. Yacoub Boukhris
Paracha Vayechev 5774
http://www.torah-box.com/chavoua-tov/vayechev-5774_195.html
* Yaakov voulait la tranquillité dans les 2 mondes
* Celui qui a volé le pain du Gaon...
* Prendre ses responsabilités et avancer !
* Perle : « 3 amours identiques » (Baal Chem Tov)
* Récit : La fête de l’espoir dans le ghetto de Kovno
* Halakha : J’ai bu sans bénédiction
Retrouvez le feuillet sur :
- http://www.torah-box.com/chavoua-tov/
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Lettres et linguistique

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Publié par	judaisme
Publié le	21 novembre 2013
Nombre de lectures	118
Langue	Français

Extrait

VAYECHEV 5774
Feu ill et h ebdomadai re
www. t orah -box. com
n°195
Feuillet dédié à la réussite matérielle et spirituelle
LA PARACHA EN RÉSUMÉ de M. Yacoub Boukhris
Yaakov s’installe à ‘Hevron avec ses douze fls.
Yossef, âgé de 17 ans, est son favori. Cette
préférence qui se manifeste notamment par la
confection d’une tunique particulière suscite la UN TRÉSOR DE LA PARACHAjalousie de ses frères. Yossef fait deux rêves dans
lesquels il lui est révélé qu’il règnera un jour sur eux.
Il leur raconte ces songes, ce qui accentue d’autant
Yaakov voulait la tranquillité dans les 2 mondes plus leur jalousie et leur haine à son égard.
Béréchit (37,1) : «Yaakov demeura dans le pays des pérégrinations de son père,
Un jour, Yaakov envoie Yossef prendre des nouvelles
dans le pays de Canaan.»de ses frères qui font paître les troupeaux dans
un endroit retiré. Le voyant arriver, Chimon et Lévi
envisagent de le tuer mais Réouven les en empêche,
Le commentateur Rachi explique que Yaakov désirait vivre paisiblement, mais Yossef lui causa bien et propose de le jeter dans une fosse. Il a en fait
l’intention le sauver, mais il doit s’absenter. Réouven de tourments. Hachem dit alors : « La part qui est réservée aux Tsadikim – justes – dans le monde
partit, Yéhouda propose de vendre Yossef à des
à venir ne leur sufft point, qu’ils réclament de surcroît la quiétude dans ce monde-ci ! ».commerçants Ismaëlites. Les frères approuvent
cette proposition, réalisent la transaction, et rentrent
chez leur père en lui annonçant que Yossef est
Les commentateurs s’interrogent : n’est-il pas concevable que les Tsadikim aspirent à une vie mort, déchiqueté par une bête sauvage.
paisible, même dans ce monde ci ? Ils pourraient ainsi s’adonner à l’étude de la Torah et vivre
Yéhouda se marie et engendre trois fls avant de
pleinement l’accomplissement des Mitzvot, sans souci d’argent ou autre ! perdre sa femme. Les deux premiers meurent peu
de temps après avoir épousé Tamar, l’un après
l’autre. Cette dernière, qui aspire très fortement à
Et d’ailleurs, le Talmud guemara Horayot (10b) relève : « Est-ce que les justes qui « héritent » des avoir une descendance de la famille de Yéhouda,
se déguise en prostituée et séduit Yéhouda lui- deux mondes – présent et futur, n’apprécient pas ce privilège ? » L’on trouve bien qu’il en fut ainsi
même, qui lui laisse des objets lui appartenant en
pour certains.gage de paiement. Tamar disparaît, et Yehouda ne
peut donc pas récupérer ses effets personnels. Elle
tombe enceinte suite à ce rapport, et Yéhouda, en
Dès lors, comment comprendre les paroles d’Hachem au sujet de Yaakov ? Après tout, lorsqu’il l’apprenant, la fait comparaître devant un tribunal
qu’il préside et la condamne à mort pour adultère aspira à une vie plus sereine, se fut tout de même après son séjour particulièrement éprouvant chez
(une femme en attente de lévirat a le statut de
Lavan et l’épisode tragique vécu par sa flle Dina ! Le temps était donc venu que ces épreuves femme mariée).
cessent, afn qu’il puisse servir son Créateur dans la sérénité !
Tamar, refusant d’humilier Yéhouda, exhibe
cependant les objets laissés en gage, et affrme
que le père de cet enfant est le propriétaire de ces Ce à quoi Hachem répondit : « Puisque tu demandes la tranquillité après les épreuves que tu as dû
objets. Yéhouda reconnaît alors qu’il est le père du
surmonter, on comprend que désormais tu veux la tranquillité sans épreuves. foetus et épargne Tamar. Pendant ce temps, Yossef,
amené en Égypte, est vendu à Potiphar, ministre
des abattoirs du Pharaon. Il devient rapidement
Or sache que l’un ne va pas sans l’autre : on pourra te donner la vraie tranquillité, celle qui t’est son intendant et gère toutes ses affaires. La femme
de Potiphar tente de le séduire. Yossef, refusant réservée dans l’autre monde, seulement pour prix des épreuves que tu sais surmonter. Car ces
ses avances, est victime d’une dénonciation
épreuves ont pour but de te grandir, et de ce fait elles sont une condition nécessaire de cette « calomnieuse qui le conduit en prison. Sur place,
il rencontre l’échan son (ministre des vins) et le tranquillité », qui se mérite à terme ultime ».
panetier du Pharaon qui sont incarcérés pour avoir
offensé le souverain.
Ceux-ci sont alors troublés en même temps par des
rêves nocturnes. Yossef interprète ces deux songes.
Il leurannonce que dans trois jours, le boulanger
sera condamnéà mort et l’échanson réhabilité à son
poste. Il demande à ce dernier d’intercéder
en sa faveur auprès de Pharaon et d’obtenir
sa libération. Les prédictions de Yossef se réalisent
mais l’échanson revenu à la cour oublie Yossef...
Villes dans le monde
Nice 16h42 • 17h45 Los Angeles 16h27 • 17h25Lyon 16h45 • 17h51PARACHA : VAYECHEV
New-York 16h15 • 17h16Marseille 16h50 • 17h54 Jerusalem 15h58 • 17h16
PARIS - ILE DE FRANCE
Londres 15h44 • 16h57Strasbourg 16h24 • 17h33 Tel-Aviv 16h17 • 17h16Entrée : 16h44 • Sortie : 17h54
Toulouse 17h05 • 18h09 Casablanca 17h06 • 18h03Bruxelles 16h29 • 17h41
Prière de respecter la sainteté de ce feuillet : ne pas le jeter ni le transporter ChabbathIL ÉTAIT UNE FOIS LA PARACHA
Celui qui a volé le pain du Gaon...
Béréchit (38, 24) : « Yéhouda dit : faites-la sortir et qu’elle soit brûlée. On la fait sortir… »
Le commentateur Rach commente : « De là les Sages ont dit : mieux vaut pour l’homme se jeter dans une fournaise ardente que de faire honte à autrui
en public ». Dans l’introduction au livre Péat HaChoul’han, Rabbi Israël de Schkalov raconte une histoire terrible qui est arrivée à son Rav, le gaon de Vilna,
surnommé le “Gra”. Il y avait à Vilna une caisse d’entraide héritée de Rabbi Moché Kramer, le grand-père du Gra (le gaon de Vilna), qui avait pour but de
soutenir les talmidei ‘hakhamim, et le Gra faisait aussi partie de ceux qui en proftaient. Toutes les semaines, on faisait passer au Gra une certaine somme
d’argent par l’intermédiaire d’un bedeau, et cela suffsait à subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille.
Un jour, le bedeau décida de s’approprier l’argent qui était destiné au Gra, afn d’alléger sa situation matérielle diffcile. Il n’hésita pas à le faire, sachant
que le Gra dans sa sainteté ne le lui reprocherait jamais, et dans la maison du Gra les enfants se mirent à avoir faim. Quand sa femme vint se plaindre de
la souffrance des enfants à qui elle n’avait pas de quoi donner à manger, le Gra lui conseilla de les envoyer chez les voisins, qui auraient pitié d’eux et les
nourriraient pour qu’ils ne meurent pas de faim.
Cela se poursuivit pendant toute la vie du bedeau, et le Gra ne lui en parla jamais. Ce n’est que lorsque le bedeau tomba malade de sa dernière maladie
qu’il confessa son terrible péché, et reconnut que pendant des années il avait volé le pain du Gra et de sa famille, et qu’ils avaient souffert la faim à cause
de lui. A ce moment-là se révéla à tous la sainteté du Gra et son extraordinaire attention à ne pas faire honte à autrui.
“ET TES YEUX VERRONT TES MAÎTRES”
Rabbi ‘Haim KANIEVSKY
AU “HASARD”...
Prendre ses responsabilités et avancer !
Jérémie (2:35) : “Tu oses dire: «Oui, je suis blanc de toute faute, il est juste que sa colère se détourne de moi!» Mais voici que je te juge pour avoir dit:
«Je n’ai point fauté»”
Avant la destruction du Beit Hamikdash, les Bnei Israël transgressaient les fautes les plus graves : l’idolâtrie, le meurtre et l’adultère. L’auteur du Yalkout
Shimoni rapporte que le verdict de Jérusalem fut scellé car ses habitants se persuadaient d’avoir agi justement, comme le précise le commentateur Rachi:
«Je te juge pour avoir dit dans ton cœur ‘je