Physique Appliquée 2001 S.T.I (Génie Electrotechnique) Baccalauréat technologique
25 pages
Français

Physique Appliquée 2001 S.T.I (Génie Electrotechnique) Baccalauréat technologique

Cet ouvrage peut être téléchargé gratuitement
25 pages
Français
Cet ouvrage peut être téléchargé gratuitement

Description

Examen du Secondaire Baccalauréat technologique. Sujet de Physique Appliquée 2001. Retrouvez le corrigé Physique Appliquée 2001 sur Bankexam.fr.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 06 juin 2007
Nombre de lectures 280
Langue Français

Extrait

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE  
PHYSIQUE APPLIQUÉE  SESSION 2001  
              Série : Sciences et technologies industrielles     Spécialité : Génie Électrotechnique       Durée : 4 heures Coefficient : 7   L'emploi de toutes les calculatrices programmables, alphanumériques ou à écran graphique est autorisé à condition que leur fonctionnement soit autonome et qu'il ne soit pas fait usage d'imprimante (circulaire n°99-186 du 16-11-1999).       Le sujet estcomposé de deux problèmes pouvant être traités de façon indépendante.  Désque ce sujet vous est remis, assurez-vous qu'il est complet. Ce sujet comporte 8 pages numérotées de 1 à 8 dont les documents-réponses pages 6, 7 et 8 sont à rendre avec la copie  Il est rappelé aux candidats que la qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements entreront pour une part importante dans l'appréciation des copies.  STI Génie Electrotechnique - Sciences Physiques et Physique Appliquée –  REPERE : 1 PYETME1 PAGE : 1/8
PROBLEME N°1 Etude d'un moteur asynchrone Un moteur asynchrone triphasé possède 4 pôles. Il est couplé en étoile. Dans tout le problème, il entraîne une machine lui imposant un couple résistant constant de moment Tr = 50 N.m.  1. En ne négligeant aucun type de pertes, compléter le schéma du bilan des puissances du moteur (Document réponse n°l page 6). Préciser les notations utilisées en nommant toutes les puissances.  Les pertes mécaniques(pm)suffisamment faibles pour qu'elles puissent être négligées devant lessont autres puissances mises en jeu ; ainsi, on peut considérer que le moment (Tu) du couple utile est égal à celui (Tem) du couple électromagnétique. On négligera également les pertes(pfr)dans le fer du rotor.  En résumé, dans la suite du problème, on pourra écrire : -pm  »0 W               -Tu Tem »   -pfr»0 W La résistance mesurée entre deux bornes du stator, les enroulements étant couplés, estR =1,0W.    2. Le moteur est alimenté par un réseau de tensions triphasé équilibré 230 V/400 V, 50 Hz. Dans ces conditions, il est traversé par un courant de ligne d'intensitéI17 A. Les pertes dans le fer= du stator ont pour valeurpfs =200 W et la partie utile de la caractéristique du couple utileTu (en N.m) en fonction de la fréquence de rotationn(en tr.min-1) est donnée sur le document réponse n°5 page 8. - 2.1. Déterminer la fréquencens de synchronisme (en tr.min1).  2.2. En utilisant la caractéristique, déterminer la fréquencende rotation en charge.  2.3. En déduire la valeurgdu glissement en charge.  2.4. Calculer la puissance utile Pu du moteur.  2.5. Calculer les pertes par effet JoulepJSau stator.  2.6. Calculer la puissance transmisePtrau rotor. En déduire les pertes par effet JoulepJrau rotor.  2.7. Calculer la puissance Pareçue par le moteur.  2.8. En déduire son facteur de puissance cosΦet son rendementΔ.  2.9. Compléter le schéma de montage (document réponse n°2 page 6) avec tous les appareils nécessaires pour mesurer, lors de l'essai en charge :  l'intensitéIdu courant de ligne,  la tensionUentre phases,
STI Génie Electrotechnique - Sciences Physiques et Physique Appliquée - REPERE : 1 PYETME1 PAGE :2/8    
  - la puissance Pareçue par le moteur (on dispose de deux wattmètres W1et W2qui indiquent des puissancesP1etP2)  2.10. Exprimer la puissancePareçue par le moteur en fonction deP1etP2. 3. On se propose maintenant de faire varier la fréquence de rotation du moteur. Pour cela, on utilise un onduleur qui permet de réaliser la conditionfU= constante.  3.1. Pour une fréquencef = 35 Hz, tracer la partie utile de la caractéristique Tu(n) du moteur sur le document réponse n°5 page 8.  3.2. En déduire les nouvelles valeurs de la fréquence de rotation du moteur en charge et du glissement.  3.3. A quelle fréquence faudrait-il alimenter le moteur pour obtenir un point de fonctionnement à :  - Tu= 50 N.m   -n =1200 tr.min-1       3.4. En déduire la tension d'alimentation correspondante.         EMÈLBORP N°2   On se propose d'étudier dans un premier temps le fonctionnement d'un onduleur, puis un montage à amplificateurs opérationnels qui permet de contrôler la tension délivrée par la batterie de l'onduleur.  Première partie :Étude de l'onduleur  On considère l'onduleur de la figure n°l page 5 qui alimente une charge inductive équivalente l'association en série d'une résistanceR = 100W avec une bobine parfaite d'inductanceL. On donne VBAT= 220 V. Les interrupteurs électroniques sont considérés parfaits.   1. On a relevé la tensionu(t) aux bornes de la charge et l'intensitéi(t) courant qui la traverse du (cf. figure n°3 page 7). Pour cela, on a utilisé un oscilloscope à entrées différentielles et une sonde de courant de rapport 100 mV/A. Déterminer la période puis la fréquence de la tension délivrée par l'onduleur.   2. Proposer le schéma du montage qui a permis de releveru(t) eti(t) (on ne représentera que la charge de l'onduleur). Indiquer la correspondance entreu(t) ,i(t) etles voies A et B de l'oscilloscope.  3. Quelle est la valeur efficaceUde la tensionu(t)(aucune démonstration n'est exigée) ?   4. Des deux élémentsRla puissance active ? La valeur L, quel est celui qui consomme de  et efficace de l'intensité du courant dans la charge estI 0,9 A. Calculer la puissance active = consommée par la charge.
 STI Génie Electre/technique - Sciences Physiques et Physique Appliquée - REPERE : 1 PYETME1 PAGE: 3/8  
5. En utilisant les oscillogrammes deu(t)eti(t),compléter les deux premières lignes du tableau du document réponse n°3 page 7.  6. Donner l'expression littérale de la puissance instantanéep(t)transférée à la charge. Compléter la dernière ligne du tableau en indiquant son signe pendant les différents intervalles de temps.  7. ExprimeriBAT(t) en fonction dei(t) : a. lorsqueu(t) > 0 ; b. lorsqueu(t) <0.  8. Utiliser la question précédente pour traceriBAT(t) sur le document réponse n°4 page 7.  Deuxième partie : Étude du contrôleur de tension   Pour contrôler la tension délivrée par la batterie, on utilise le dispositif de la figure n°2 page 5 qui permettra de commander un système de recharge de la batterie. Le but est de conserver une tension VBAT= 220V à ±10%. La diode zéner Dz permet d'élaborer une tension de référenceVz =4,7 V. Cette diode est limitée en courant àIzmax= 200 mA. Les amplificateurs opérationnels sont supposés parfaits et alimentés en ±15 V (les tensions de saturations sont Vsat+= +15 V et Vsat-= -15 V).   1. Calculer la valeur deR1qui permet de limiter l'intensité du courant qui traverse Dz àIzmax.  2. L'amplificateur opérationnel n°l fonctionne-t-il en régime linéaire ou en régime non linéaire ?  Justifier la réponse.  3. Exprimer la tension Vs1en fonction de Vz.   4. L'amplificateur opérationnel n°2 fonctionne-t-il en régime linéaire ou en régime non linéaire ?  Justifier la réponse.  5. ExprimerV-en fonction de VBAT,R1etR3. En déduire sa valeur numérique.  6. Exprimer V+en fonction deVs1,Vs2 ,R4etR5. 7. référant aux questions précédentes, montrer que VEn se +peut s'écrire : #1ZR#S  V V R4#5R5V2R4R#4R5    8. Quelle est la valeur deVS2lorsqueV+> V-? En déduire l'expression deV+corrndanespoet .   Calculer sa valeur numérique. On notera cette valeurV2.  9. Quelle est la valeur deVS2lorsqueV+< V-? En déduire l'expression deV+rrocopseannd. te  Calculer sa valeur numérique. On notera cette valeurV1.   10. Quelles sont les valeurs deVBATqui vont déclencher le changement de la tension de sortie de  l'amplificateur opérationnel n° 2 ?  Est-ce correct étant donné le but fixé ?    STI Génie Electrotechnique - Sciences Physiques et Physique Appliquée - REPERE : 1 PYETME1 PAGE :4/8
 
 
STI Génie Electrotechnique - Sciences Physiques et Physique Appliquée -REPERE : 1 PYETME1
 
 
 
PAGE5/8
 
  
 
STI Génie Electrotechnique - Sciences Physiques et Physique Appliquée - REPERE : 1 PYETME1
 
 
 
PAGE6/8
 
  
STI Génie Electrotechnique - Sciences Physiques et Physique Appliquée - REPERE : 1 PYETME1
 
 
 
PAGE7/8
 
 
Eléments de correction  Partie A  A1.1 NS=1500 tr/mnS g=157,1 rd/sN=1%  A1.2
PfPjrPm
PAPT=CESCEPU=C   A1.3 CN=PU/=1929,1Nm Cm=Pm/=6,431Nm CEN=(PU+Pm)/1935,6Nm  CEM=3871Nm CED=1548,5Nm  A1.4 PTN=CENS=304043W PjrN=PTN-CENN=gNPTN=3041W  A1.5 PAN=PUN/N=312500W PfN=PAN-PTN=8457W  A1.6 En régime nominal, la fréquence rotorique vaut 0,5Hz. Les pertes par hystérésis sont proportionnelles à la fréquence et les pertes par courant de Foucault au carré de la fréquence. Les pertes fer sont donc beaucoup plus faibles au rotor qu’au stator.  A2.1 Pf=3VS2/Rµ Rµ=18,8 S R A2.2 PT=CES=3 (R’R/g) I’R2 I'R2V2S3CV2gR' X' (R'R/ g)E( X22 Sg')R'R  A2.3 Le couple maximal est obtenu pour R’R=gX’ CEM 3V2SS X'21  X'3V21 S A2.4  0,1305 S2CEM  A2.5 PTN3RI'RN2V3R2S 0 3RV ' R2X'2PTNR2PTNX22S  R20,521897R0,0170250  A2.6 Les deux racines de l’équations sont R1=0,486933et R2=0,034964  A2.7 Le facteur de puissance est relativement élevé (0,84), la racine qui a un sens physique doit donc avoir une valeur nettement supérieure à X. R'RgNR14,869m   
 
1
A2.8 I'Vs456,27A Q'N3X' I'2R81504VAR R R2X'2  X3V2S318 A2.9 Q=PANtgNQX’=120352VARµQ1,  A2.10 PTNR3'RI'RN2304091W pour 304083W à la question A1.4. L’écart est du aux gN arrondis des applications numériques.  A3.1 Le point de démarrage est obten =1. 3V2Nm4,R' EDSR u pour g CS(X')2R'R2288  A3.2 Le courant de démarrage peut être obtenu en faisant un bilan des puissances (méthode de Boucherot) I'RDR'2VsX'21761,23A R Puissance active transmise au rotor PTD3R'RI'2R45309,7W Puissance réactive transmise au rotor QTD3X' I'2R1,2144MVAR Pertes fer Pf3VS28419W Rµ V2 Puissance réactive magnétisante Q3XSµ120410VAR IS936 Total : P=53729W ; Q=1,3348MVAR SP2Q21,336MVAD3VS1 A  A3.3 Le couple de démarrage réel est beaucoup plus important que le celui calculé en utilisant le schéma équivalent. La valeur réelle de R’R donc plus forte que celle est précédemment déterminée car l’effet pelliculaire des courants rotoriques réels n’est pas pris en compte. En réalité R’R lorsque la vitesse diminue. Les valeurs du schéma augmente équivalent précédemment déterminées ne sont valables que pour les faibles valeurs de la fréquence rotorique donc du glissement.  A3.4 Pour étendre le domaine de validité du modèle on peut imaginer introduire un paramètre R’R variable en fonction du glissement. Le point de démarrage peut aisément donner R’R(g=1). Connaissant deux valeurs de la fonction R’R(g), il est possible de faire une interpolation linéaire entre les deux points connus.  A4.1 Lorsque le glissement est faible, le terme (gX' )2pn géilégue ttêer'R devant 2Rdans la formule du couple, on obtient alors
 
2
 A4.2
CE (Nm) 3871
1935
1935
2 S CE3S'RVRg
Formule complèteFormule approchée
Zone de fonctionnement normal de l’éolienne 0 96 0 97 0 98 0 99 1 01 02 1 03 1 04/S
3871   A4.3 pour|g|=1%, la formule exacte donne |CE|=1892Nm et la formule approchée |CE|=2020Nm. L’erreur absolue vaut 128Nm l’erreur relative est de 6,8%.  A4.4 PaPmPjrPf CLL CCECESPM   A4.5  C=CL/m+Ca=1888,6Nm CE=C+Cm=1882,2Nm CESR'R   0,93%=S(1 tr/mn N=1513,9g)=158,5 rd/s g3V2S  NL=N/m=43,26 tr/mnL P=4,53 rd/sM=CES+Pf=287300 W  A4.6 IRCESg Q 3V4 A23X' I'2R193600VAR  ' 3R'R28MXSµ   
 
3
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents