La Grande Duchesse de Gérolstein
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La Grande Duchesse de GérolsteinJacques OffenbachLivret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy1867LAGRANDE DUCHESSEDE GÉROLSTEINOPÉRA-BOUFFE EN QUATRE ACTESReprésenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre des Variétés, le 12avril 1867.Musique de Jacques Offenbach.PERSONNAGESLA GRANDE- lleSchneider.MDUCHESSEFRITZ MDMup. uis.LE PRINCE PAUL Grenier.LE BARON PUCK Kopp.LE GÉNÉRAL BOUM Couder.LE BARON GROG Baron.NÉPOMUC, aide deGardel.campllesWANDA, paysanne Garait.MIZA Legrand.AMÉLIE Véron.} demoiselles d’honneur de la grande-duchesse.OLGA Morosini.CHARLOTTE Maucourt.Seigneurs et Dames de la cour, Demoiselles d’honneur, deux Pages, deuxHuissiers, Soldats de la Grande-Duchesse, Vivandières, Paysans etPaysannes.La scène en 1720, ou à peu près.Costumes allemands, avec autant de fantaisie que l’on voudra.LA GRANDE-DUCHESSEDE GÉROLSTEINACTE PREMIERCampement de soldats. — Tentes au milieu de la campagne. — A droite,au deuxième plan, l’entrée de la tente du général Boum. — A gauche,au premier plan, la cantine. — Au fond, un praticable, représentantune colline, au milieu de la scène, monte d’abord de droite à gauche,puis de gauche à droite. — Fusils, au fond, rangés sur des râteliers.SCÈNE PREMIÈRESoldats, Paysannes, Vivandières, puis FRITZ et WANDA.CHŒUR.En attendant que l’heure sonne,L’heure héroïque du combat,Chantons et buvons ! Courte et bonne,C’est la devise du soldat !Chantons,Buvons,Jouons,Dansons !En attendant que ...

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Langue Français
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Extrait

La Grande Duchesse de GérolsteinJacques OffenbachLivret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy1867LAGRANDE DUCHESSEDE GÉROLSTEINOPÉRA-BOUFFE EN QUATRE ACTESReprésenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre des Variétés, le 12avril 1867.Musique de Jacques Offenbach.PERSONNAGESLA DUCHESSGERANDE-MSllcehneider.FRITZMDMu.puis.LE PRINCE PAULGrenier.LE BARON PUCKKopp.LE GÉNÉRAL BOUMCouder.LE BARON GROGBaron.NÉPOMUC, aide deGardel.campWANDA, paysanneMGllaersait.IZALegrand.AMÉLIE} demoiselles dhonneur de la grandVeé-ron.OLGAduchesse.Morosini.CHARLOTTEMaucourt.Seigneurs et Dames de la cour, Demoiselles d’honneur, deux Pages, deuxHuissiers, Soldats de la Grande-Duchesse, Vivandières, Paysans etPaysannes.La scène en 1720, ou à peu près.Costumes allemands, avec autant de fantaisie que l’on voudra.LA GRANDE-DUCHESSEDE GÉROLSTEINACTE PREMIERCampement de soldats. — Tentes au milieu de la campagne. — A droite,au deuxième plan, l’entrée de la tente du général Boum. — A gauche,au premier plan, la cantine. — Au fond, un praticable, représentantune colline, au milieu de la scène, monte d’abord de droite à gauche,puis de gauche à droite. — Fusils, au fond, rangés sur des râteliers.
SCÈNE PREMIÈRESoldats, Paysannes, Vivandières, puis FRITZ et WANDA.CHŒUR.En attendant que l’heure sonne,L’heure héroïque du combat,Chantons et buvons ! Courte et bonne,C’est la devise du soldat !Chantons,Buvons,Jouons,Dansons !En attendant que l’heure sonne,L’heure héroïque du combat ! etc.Pendant ce chœur, quelques soldats valsent avec des paysannes ;d’autres jouent aux cartes et aux dés sur des tambours ; d’autresboivent, etc. Les vivandières vont de l’un à l’autre. — Tableau animé.— Entrent Fritz et Wanda, par le fond à gauche ; ils descendent aumilieu.WANDA.Ô mon Fritz, que tu m’affligesEn m’apprenant ton départ !FRITZ.Va, je ferai des prodiges,Pour revenir sans retard !COUPLETSIAllez, jeunes filles,Dansez et tournez :Vous, dans vos familles,Vous, vous resterez ;Mais nous, pauvres hommes,Bientôt nous irons,Pour de faibles sommes,Braver les canons !…Si le sort funesteNe peut s’éviter,Du temps qui nous resteSachons profiter.Vidons notre verreEn brave guerrier,Et tant pis, ma chère,Si c’est le dernier !…O filles jolies,O braves garçons,Tournons et valsons,Valsons et tournons,Comme des toupies,Comme des tontons ;Tournons et valsons,Valsons et tournons !TOUS.O filles jolies, etc.(Valse sur le refrain)FRITZ.IIQuand, prenant les armes,Nous nous en irons,Que de cris, de larmes
Et de pâmoisons !N’ayez peur, mes belles,Nous vous écrirons,Et de nos nouvellesNous vous donnerons.Votre cœur, je pense,Restera constant,Malgré notre absence…Mais, en attendant,Vidons notre verre,Prenons un baiser,Et tant pis, ma chère,Si c’est le dernier !…O filles jolies,O braves garçons,Tournons et valsons,Valsons et tournons,Comme des toupies,Comme des tontons ;Tournons et valsons,Valsons et tournons !TOUS.O filles jolies, etc., etc.Reprise de la valse. — Au moment où la valse est très animée, paraît legénéral Boum, arrivant de la droite, par la colline. — Il s’arrête,indigné, et lève les bras au ciel : — il a un énorme panache sur sonchapeau. SCÈNE IILes Mêmes, LE GÉNÉRAL BOUM.BOUM, descendant en scène.Des femmes dans le camp, effroyable licence !…(Toutes les femmes s’enfuient avec un grand cri, par la droite et par lagauche.)FRITZ, sur le devant de la scène, à part.Bon ! Voilà le gêneur !…BOUM, faisant un pas en avant.Avez-vous donc, soldats, perdu toute prudence ?FRITZ.Pour être militaire, en a-t-on moins un cœur ?BOUM, venant à Fritz.Vous encor, vous parlez !FRITZ. Mais, général…BOUM. Silence !Quand je me fâche, l’on se tait !Car ma rigueur, on la connaît.CHŒUR.Quand il se fâche, l’on se tait !Car sa rigueur, on la connaît.BOUM.COUPLETSIÀ cheval sur la discipline,
Par les vallonsJe vais devant moi, j’extermineLes bataillons !Le plus fier ennemi se cache,Tremblant, penaud,Quand il aperçoit le panacheQue j’ai là-haut !Pif paf pouf, tara papapoum !Je suis le général Boum ! Boum !TOUS.Pif paf pouf, tara papapoum !Il est le général Boum ! Boum !BOUM.IIDans nos salons, après la guerre,Je reparais ;Et la plus belle, pour me plaire,Se met en frais ;Elle caresse ma moustache,En souriant…En ce moment-là, mon panacheEst fort gênant.(Avec éclat.)Paf pouf, tara papapoum !Je suis le général Boum ! Boum !TOUS.Pif, paf pouf, tara papapoum !Il est, le général Boum ! Boum !TOUS.Vive le général Boum !BOUM.A la bonne heure ! Je retrouve mes enfants, les vaillants soldats de laGrande-duchesse, notre souveraine.TOUS.Vive la Grande-duchesse !BOUM.Vous n’êtes pas méchants, mais il y a ce Fritz qui vous gâte.FRITZ, à part.Bon ! J’étais sûr que ça allait tomber sur moi !…BOUM.Fusilier Fritz, venez ici.
FRITZ, s’approchant.Général ?…BOUM.Mauvais soldat !…FRITZ.Je sais bien d’où ça vient, tout ça…BOUM, fronçant le sourcil.Qu’est-ce que vous dites ?FRITZ.Je dis que je sais bien doù ça vient, tout çacest des histoires defemmes.BOUM.Comment ?…FRITZ.C’est parce que vous avez fait la cour à la petite Wanda…BOUM.Pas du tout !FRITZ.Je vous demande bien pardon… vous lui avez fait la cour… et elle n’a pasvoulu de vous, parce qu’elle est amoureuse de moi… et voilà !…BOUM, à part.O fureur !FRITZ.Elles ont mauvais goût, les femmes : elles aiment mieux le jeune soldat quele vieux chef.BOUM.Je vous mettrai à la salle de police, moi !FRITZ.Ça n’y fera rien.BOUM.Je vous ferai fusiller !FRITZ.Comme ça sera malin !BOUM.Mauvais soldat !…FRITZ.Ça vous serait bien égal que je soye un mauvais soldat… mais je suis un jolisoldat… c’est ça qui est vexant…BOUM.Taisez-vous !…
FRITZ.Je me tais… mais ça n’empêche pas !…BOUM.Jamais je ne me suis occupé de cette petite.FRITZ.Je vous demande bien pardon derechef… vous vous en êtes occupé.Entre Népomuc par le fond à droite.SCÈNE IIILes Mêmes, NÉPOMUC.NÉPOMUC, à Boum.Général !BOUM, avec énergie.Dites-moi que vous m’annoncez l’approche de l’ennemi, monsieur ; dites-le-moi, je vous en prie !NÉPOMUC.Non, général… je viens vous prévenir que la Grande-Duchesse va venirpasser son régiment en revue.BOUM.Vous entendez, soldats !…NÉPOMUC.Elle désire qu’une tente soit dressée pour elle… ici… au milieu même ducampement de ses soldats.Il sort par le fond, à droite.BOUM.Vite… un homme en faction !… Fusilier Fritz !…FRITZ, à part.Toujours moi !… (Haut.) Général ?…BOUM.Vous allez vous mettre en faction ici…FRITZ.En plein soleil… naturellement !BOUM.Ne répliquez pas !FRITZ.Pourquoi faire, d’abord, me mettre en faction ?BOUM.Pour garder la tente de la Grande-Duchesse.FRITZ.Puisqu’elle n’est pas dressée !…
BOUM.Vous garderez l’endroit où elle sera…FRITZ.Alors, c’est pour empêcher qu’on ne vienne emporter le terrain ?… je vousdemande un peu si ça a le sens commun !BOUM.Toujours, alors ?…FRITZ.Bon !… bon !… je sais d’où ça vient… les femmes, voilà !… les femmes !…BOUM.Ah ! Comme je te ferais fusiller, toi, si, à la veille d’une bataille, je n’avais paspeur de diminuer mon effectif !FRITZ.Mais voilà !… vous avez peur de diminuer votre effectif…BOUM.Je n’aurai pas le dernier, alors ?…FRITZ.Non, par exemple !…BOUM.Alors, je serais bien bête de m’obstiner… soldats, à vos rangs !…(Roulement de tambours : les soldats vont prendre leurs fusils et seplacent sur deux rangs, au fond. — Quand ils sont placés.) Portez…armes !…Fritz, qui a pris son fusil dans le coin, à gauche, près de la cantine, regardetout cela d’un air détaché.FRITZ, au général Boum, quand les soldats sont rangés.Eh bien, où allez-vous comme ça ?BOUM, terrible.C’est trop fort, ça, par exemple !… ça ne vous regarde pas !… est-ce qu’ilva falloir que je vous rende compte de mes mouvements ?… soldats…par le flanc gauche !… en avant… marche !REPRISE DU CHŒURPif paf pouf, tara papapoum !Suivons le général Boum ! Boum !Les soldats sortent par le fond à droite ; Fritz reste en faction. — Après ledéfilé, le général Boum s’approche de Fritz.BOUM, à Fritz.Hou ! Le vilain soldat !…Il sort en courant, pour rattraper son armée.SCÈNE IVFRITZ, seul, montant sa faction.Comme c’est encore malin, ça, de venir faire la grimace à un pauvre jeunesoldat qui ne peut pas répondre à son général !… c’est une chose qu’onne veut pas comprendre ! Il y a comme ça des généraux qui ont des
ne veut pas comprendre ! Il y a comme ça des généraux qui ont desgrades, des honneurs… eh bien, ils croient que ça suffit auprès desfemmes… pas du tout !… il arrive que les femmes préfèrent le jeunesoldat qui n’a pas de grades… mais qui est aimable… alors, le vieuxgénéral asticote le jeune soldat… et c’est toujours comme ça… et tantque le monde durera, ça sera comme ça… et voilà !… tout ça… c’estdes histoires de femmes… et pas autre chose !… (Tournant la tête àgauche) ah ! La voici, la petite Wanda !… elle croit que je vais aller laretrouver… ah ! Si je pouvais !… voyant que je n’y vais pas, elle vient…elle vient… (Entre Wanda par la gauche ; elle reste, un moment, aufond.) Comme il enragerait, le vieux général, s’il voyait cela !…Il reste immobile, l’arme au bras. SCÈNE VWANDA, FRITZ.WANDA, loin de Fritz.DUO.Me voici, Fritz !… j’ai tant couruQue j’en suis, ma foi, hors d’haleine !(Se rapprochant un peu.)Mais, pour te voir cet air bourru,Ce n’était vraiment pas la peine…Dis-moiPourquoi ?Fritz lui montre son fusil, puis, un doigt sur la bouche, il indique qu’on nepeut pas parler sous les armes. — Wanda se rapproche encore etreprend :IQue veut dire cette grimace ?…J’accours, et te voilà de glace !…Es-tu muet, beau grenadier ?Ne sais-tu m’aimer que par signe ?FRITZ, immobile à son poste.Il le faut bien, car la consigne,Hélas ! Me défend de parler.(Il passe à gauche.)WANDA, se rapprochant toujours de Fritz.IIFinis cette plaisanterie…Lorsque l’on voit sa bonne amie,Monsieur, l’on doit tout oublier…Vite, un mot, ou bien j’égratigne !FRITZ, toujours immobile.Je ne peux pas, car la consigne,Hélas ! Me défend de bouger.ENSEMBLE.FRITZ.Je ne peux pas, car la consigne, etc.WANDA.Il me dit non, car la consigne,Hélas ! Lui défend de bouger.
(Fritz repasse à droite.)IIIEt si, pour toi perdant la tête,Je te disais : « viens, grosse bête,Viens vite là prendre un baiser »,Me ferais-tu l’injure insigne ?…FRITZ, allant vivement à elle, après avoir posé son fusil à droite.Ah ! Ma foi, non ! Car la consigneNe me défend pas d’embrasser.WANDA, gaiement.Je savais bien que la consigneNe défendait pas d’embrasser !ENSEMBLE.FRITZ.Non, ma Wanda, non, la consigneNe me défend pas d’embrasser !WANDA.Je savais bien que la consigneNe défendait pas d’embrasser !(Fritz l’embrasse.)ENSEMBLE.Au diable la consigne !Et vive l’amour !Tant pis ! En ce jourBravons la consigne,Obéissons à l’amour !Fritz embrasse de nouveau Wanda. — À ce moment, le général Boumentre par le fond à droite, en bondissant. SCÈNE VIWANDA, FRITZ, BOUM.BOUM, qui a vu le baiser.Ah ! Ah ! Je t’y prends !FRITZ, bas, à Wanda.Nous sommes pincés !…Il reprend vivement son fusil et se remet en faction.WANDA, tremblante.Mon Fritz !…BOUM, à Fritz.Cette faction que je t’ai ordonné de monter, ce mouvement que j’ai fait faireà mon armée… tout cela a été fait pour te surprendre… et je tesurprends…FRITZ.Eh bien, tenez ! Ça doit vous faire plaisir… car c’est la première fois que jevois réussir un de vos mouvements !…
BOUM.Malheureux !Un coup de fusil au dehors.WANDA, tombant dans les bras de Fritz.Ah !FRITZ.Ma Wanda !Elle s’est évanouie dans ses bras, il la soutient.BOUM.Qu’est-ce que c’est que ça ?… qu’est-ce que c’est ?FRITZ.Une attaque peut-être… permettez-moi de la reporter chez sa mère…Second coup de fusil.BOUM.Oui… va… et veille bien sur elle.FRITZ.Ah ! Vous voyez bien, général… vous voyez bien que vous l’aimez !…BOUM.Va !… va !…FRITZ, à Wanda qu’il soutient toujours.Viens prendre un verre de schnaps…Il entre avec elle dans la cantine. — Nouveaux coups de fusil au dehors.— Entre par le fond, à droite, le baron Puck : il court effaré, courbé endeux.SCÈNE VIIBOUM, PUCK, puis NÉPOMUC.PUCK.Ah ! Mon cher Boum !…BOUM.Qu’est-il donc arrivé ?PUCK.On m’a demandé le mot d’ordre… absorbé comme je l’étais par les hautescombinaisons de la politique, j’ai négligé de répondre, et, alors…BOUM.Pan, pan, ratapan !…PUCK.Pan, pan, ratapan !… Ils ont tiré…BOUM.C’était leur devoir…
PUCK.Heureusement, ils m’ont manqué…BOUM.Ils seront punis pour cela…PUCK.Qu’est-ce que vous dites ?BOUM.Je dis qu’ils n’auraient pas dû vous manquer.PUCK.Alors, vous auriez voulu ?…BOUM.Comme général, certainement !… mais j’en aurais été désolé comme ami…PUCK, lui serrant la main.A la bonne heure !…BOUM.Et qu’est-ce qui me procure l’avantage ?…PUCK.C’est une chose très délicate… Vous savez que notre habitude, à la veilled’une campagne, est de ne rien négliger de ce qui peut animer le soldatet faire de l’effet sur les troupes…BOUM.Sans doute !…PUCK.Cette fois-ci, nous avons imaginé quelque chose qui,je crois, est assez ingénieux… la Grande-duchesse va venir…BOUM.Je le sais.PUCK.Elle restera au milieu des soldats. Quand elle sera là, vous lui offrirez dechanter devant elle la chanson du régiment.BOUM.Bon !…PUCK.Son altesse vous répondra : « mais cette chanson, je la sais… » Et elle lachantera.BOUM.Elle-même ?PUCK.Elle-même… et c’est avec vous, Rudolph, qu’elle la chantera !BOUM.
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