Un vent de fraîcheur sur le foot français

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Un vent de fraîcheur sur le foot français La série de trois matchs pour nos Bleus a commencé sur un certain malaise. La prestation offerte face à la Biélorussie nous laisse une curieuse impression de devoir bâclé, un peu comme un devoir de vacances effectué à contre coeur.

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Publié par	le-foot-hebdo
Publié le	15 juin 2011
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Langue	Français

Extrait

Un vent de fraîcheur sur le foot français

La série de trois matchs pour nos Bleus a commencé sur un certain malaise. La prestation offerte face à la Biélorussie nous laisse une curieuse impression de devoir bâclé, un peu comme un devoir de vacances effectué à contre coeur. Le résultat nul qui en résulte nous permet de garder la tête du groupe. Mais la manière... A l'exception d'un ou deux joueurs, elle peut paraître inquiétante. Inquiétante aussi, l'espèce d'indifférence du sélectionneur. Lui habituellement si réactif, m'est apparu assez étranger au débat. Pas de changement en dehors de la rentré de Rémy en fin de match à la place de Diaby, alors que certains ne méritaient pas de rester sur le terrain. A l'image d'un Rybéri inexistant et indifférent aux tentatives de Malouda de permuter. Drôle d'ambiance. Le deuxième match, amical celui-là, nous a un peu plus rassuré. Tous les habituels titulaires devenus spectateurs, c'est un groupe remonté qui nous a offert une partie plus rassurante, même si l'adversaire, l'Ukraine, n'a pas offert une opposition insurmontable (la Biélorussie n'était pas non plus un foudre de guerre...). Ce match nous a fait découvrir la solidité défensive d'un Kaboul, l'efficacité de Gameiro et surtout, une option pour l'avenir en la personne de Martin. Nous connaissions tout le talent du jeune sochalien, mais voir ce gamin, entré en jeu à la 76ème minute, prendre le jeu en main, sans la moindre appréhension, comme s'il avait toujours évolué chez les Bleus, est certainement l'aspect le plus positif de sa prestation. Avec une passe décisive et deux buts en un peu plus d'un quart d'heure, c'est assurément l'entrée la plus remarquée depuis un certain Zidane en 1996. Avec aussi un très bon Menez, qui lui, joue où on lui dit de jouer, la solidité de Réveillère, ce groupe offre de nouvelles options à Laurent Blanc. Ce qui ne devrait pas manquer d'inquiéter certains "titulaires". Une émulation qui est un bon signe pour l'avenir.

Enfin, la victoire en Pologne, ce qui porte à dix match de suite s sans défaite pour l'ère blanc (série en cours). Une rencontre agréable où l'équipe bleue était encore remontée. Et où un petit nouveau a frappé fort dès sa première titularisation, Charles N'Zogbia, plein de culot et de talent offensif. On a aimé également Abidal, en vrai patron et M'Vila à l'énorme travail, qui semble déjà s'entendre à merveille avec Martin.

Ces deux matchs amicaux nous ont fait découvrir toute la richesse du football français et va surtout obliger certains à se remettre en cause, car là, les places vont être chères. Intéressant aussi les deux prestations des espoirs. Mombaerts a incorporé quelques "pianistes" qui ont rendu le jeu des Bleuets bien plus attractif. Avec l'apport d'un Cabella virevoltant, d'un Brahimi rapide et dribbleur, nos espoirs offrent un tout autre visage. Le physique, c'est bien, mais une touche technique, ça aide beaucoup. Une autre sélection française s'est illustrée en battant l'Italie en demi-finale au tournoi de Toulon (avant de s'incliner en finale face à la Colombie, aux tirs au but). Enfin, un petit coup de chapeau à l'équipe féminine du président Aulas, puisque dix de ses joueuses ont été sélectionnées pour représenter la France à la Coupe du Monde en Allemagne à partir du 26 juin.

Merci, car vous êtes de plus en plus nombreux à nous lire chaque mercredi. Le Foot hebdo tente chaque semaine d'apporter un autre regard sur le monde du foot.