Paul Verlaine

Paul VerlaineFervent défenseur du mouvement du symbolisme poétique, Paul Verlaine est l’un des plus grands représentants de la poésie française à la fin du XVIIIe siècle. Longtemps associé avec les Parnassiens, les poèmes de Paul Verlaine sont rattachés, avec ceux de Stéphane Mallarmé et de Charles Baudelaire, au soi-disant mouvement des poètes décadents.

La vie de Paul Verlaine

Né à Metz (Moselle) le 30 mars 1844, Paul Verlaine a réalisé ses études au lycée Condorcet (anciennement le lycée Impérial Bonaparte) à Paris. Après ses études, il s’engage dans la fonction publique en tant que conseiller municipal.

Durant sa carrière professionnelle, il commence à composer des poèmes à un âge aussi précoce, étant d’abord influencé par le mouvement parnassien et Leconte de Lisle. Âgé d’une quinzaine d’années, il publie son premier poème dans La Revue du progrès, une entreprise de publication fondée par le poète Louis-Xavier de Ricard.

Dès son plus jeune âge, Verlaine était un habitué du salon de la marquise de Richard au boulevard des Batignolles, ce qui lui a permis de côtoyer certaines figures artistiques de France, comme Anatole France, Emmanuel Chabrier, l’humoriste Charles Cros, l’idéaliste anti-bourgeois Villiers de L’Isle-Adam, Théodore de Banville, François Coppée ou encore José-Maria de Heredia.

Le premier recueil de poèmes de Verlaine, Poèmes saturniens (1866), si négativement critiqués par Sainte-Beuve, lui vaut le titre de poète de la promesse et de l’originalité. La vie privée du poète Paul Verlaine est fortement associée à sa vie professionnelle, à l’instar de sa liaison amoureuse avec Mathilde Mauté de Fleurville qui devient sa femme en 1870.

À la proclamation de la Troisième République, Verlaine rejoint le bataillon de la 160e Garde nationale. Il devient ainsi chef du bureau du Comité central de la presse de la Commune de Paris. À son retour à Paris en août 1871, Paul Verlaine perd tout intérêt avec sa femme Mathilde et reçoit la première lettre d’Arthur Rimbaud, son tumultueux amant.

Après avoir agressé son amant à coup de pistolet, Verlaine est arrêté et emprisonné à Mons, où il redécouvre la religion catholique. Durant son emprisonnement, le poète Paul Verlaine compose quelques lignes du recueil Romances sans paroles (1874), s’inspirant de sa vie avec Mathilde et de sa liaison orageuse avec Arthur Rimbaud. Après sa libération, Verlaine part et débarque en Angleterre où il travaille pendant quelques années comme enseignant de français, latin et de grec.

Le poème de Paul Verlaine

Une grande partie de la poésie de Paul Verlaine se caractérise de par sa forme décadente ainsi que par son contenu sinistre et moral. Fervent critique d’art, le poète utilise même l’expression « poète maudit » pour désigner un certain nombre d’artistes tels que Stéphane Mallarmé, Alice de Chambrier ou Arthur Rimbaud. À cet effet, ces derniers ont combattu les conventions poétiques, la réprimande sociale et les critiques d’art.

Avec Paul Valéry et Albert Samain, Paul Verlaine est considéré comme symboliste en raison de ses thématiques caractéristiques qui tournent essentiellement autour de la volonté, la fatalité, les forces inconscientes, le sexe ainsi que les phénomènes irrationnels (le délire, les rêves, les stupéfiants, l’alcool, etc.). En matière poétique, le concept du symbolisme, tel qu’illustré par Verlaine, consiste à utiliser la suggestion subtile au lieu d’un énoncé précis, ainsi qu’à évoquer les humeurs et les sentiments à travers la magie des mots, des sons répétés, de la cadence du verset et de l’innovation métrique.

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