Le pouvoir de Soi - Libérez votre potentiel , livre ebook

Enrick B. Editions - Francky PEREZ

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117 pages

Français

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A propos
Informations
Extrait

Description

La pensée positive, ça marche ! Les dernières découvertes en neuroplasticité et en épigénétique le prouvent : non seulement le cerveau adulte conserve son potentiel plastique tout au long de son existence, mais notre mode de vie et nos pensées influencent l’expression de nos gènes. Nous avons donc le pouvoir de nous reprogrammer pour améliorer notre vie. Comment ? En identifiant les fausses croyances qui nous paralysent ou les pensées limitantes qui nous dominent ; en éloignant les personnes toxiques ; en laissant libre cours à la gratitude ; et, surtout, en construisant notre propre discours intérieur positif. Avec humour, bienveillance et enthousiasme, Francky Pérez, invite les plus grands professeurs et chercheurs d’université à côtoyer des stars hollywoodiennes pour nous décrire cet extraordinaire pouvoir souvent méconnu, dont chacun d’entre nous dispose. Celui de cette « voix intérieure » qu’il nous est possible de guider dans une direction positive pour révéler le Pouvoir de Soi. Êtes-vous prêts à libérer votre potentiel ?

Sujets

Développement personnel

Confiance

Estime de soi

USS Scorpion (1813)

Croissance Personnelle

Informations

Publié par	Enrick B. Editions
Date de parution	12 octobre 2022
Nombre de lectures	1 012
EAN13	9782383130581
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0550€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

www.enrickb-editions.com Tous droits réservés, Enrick B. Éditions, Paris, 2022
Conception couverture : Michael Temim Réalisation couverture : Comandgo
ISBN : 978-2-38313-058-1
Site Internet : lepouvoirdesoi.com Application : Le Pouvoir de soi (Android et IOS)
« Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre, est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la Propriété Intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales. »
Ce document numérique a été réalisé par PCA
À Jean.
À sa fille, Vanessa – mon âme sœur.
À vous, qui avez choisi ce livre… à moins qu’il ne vous ait choisi.
« Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous. »
— Paul Éluard
Lorsque le potentiel fut donné, un groupe le voulut pour lui seul et chercha à le cacher aux autres. Les membres se disputèrent.
« Cachons le potentiel dans les montagnes !
Non, ça ne marchera pas, l’homme apprendra à grimper et finira par le trouver.
Cachons-le dans la mer !
Non, l’homme apprendra à nager et le découvrira là-bas.
Alors, enterrons-le dans le sol, dirent-ils finalement.
Ce ne sera pas bon, non plus. L’homme apprendra à creuser et trouvera le trésor.
Alors, où allons-nous cacher le potentiel ? »
Un membre trouva finalement une solution :
« Cachons-le dans l’homme lui-même, il n’ira jamais chercher là-bas. »
« J’ai tellement fermé les yeux / J’ai tellement rêvé / Que j’y suis arrivée. »
— France Gall

Venez, je vous emmène…
Sommaire
Couverture
Titre
Copyright
Dédicaces
Exergue
Introduction
Souvenir
La pensée créatrice
La neuroplasticité
La pleine conscience
Le mode autopilote
Sur-vivre
L’estime de soi
Le pouvoir de soi
Le discours intérieur
L’intention et la répétition
L’affirmation
La concrétisation
L’application sur smartphone
Conclusion
Remerciements
Le guide des affirmations positives
INTRODUCTION

« Quand je lâche ce que je suis, je deviens ce que je pourrais être. »
— Lao Tseu
J’attendais le bon moment pour vous écrire.
Là où je vis, le « you » a balayé toute possibilité de vouvoiement.
Permettez-moi, à la fois cette marque de respect, mais surtout cette nécessité de m’adresser directement à vous.
Leucosélophobie. Quel mot, comme seule la langue française en recèle, pour exprimer la peur de la page blanche ! Surtout lorsque l’on se sent comme le patient qui s’allonge pour la première fois sur le divan et qui sait l’importance des premiers mots prononcés. À moins de voir dans cette page blanche l’expression du « tout est possible » – le champ d’infinies possibilités. Une même page blanche, deux perceptions. Je choisis la seconde.
Veuillez considérer ce livre comme une lettre : la lettre d’un ami, en quête de la connaissance de lui-même et des autres, qui aurait assisté à un événement formidable dont il tient à vous faire part ; une lettre rédigée dans le seul but de partager avec vous, en réunissant, condensant et rendant accessibles des informations issues d’études, séminaires, conférences, ouvrages, mais aussi de rencontres et d’expériences de vie.
Cette lettre ne contient pas une vérité unique, plutôt une invitation à être attentif à vos réactions durant sa lecture ; celles-ci vous guideront vers une meilleure compréhension de votre propre potentiel. Certains chapitres sont comme les cahiers de coloriage de notre enfance auxquels les crayons de votre histoire apporteront tout leur relief. Progressivement, cette compréhension vous permettra de visualiser cette meilleure version possible de vous-même et d’écrire votre propre partition ; pour ensuite la lire, la transformer en une réalité, telle une partition de musique – assemblage de notes, de points et de croches, que le musicien transforme en mélodie.
Il y a un peu plus d’un siècle, en France, le psychologue et pharmacien Émile Coué créait la fameuse méthode, souvent simplifiée et caricaturée, qui porte son nom. Son livre, La Maîtrise de soi-même par l’autosuggestion consciente (1920), s’appuyait sur le concept que toute idée qui se grave dans notre esprit tend à devenir une réalité dans l’ordre du possible.
Aujourd’hui, les recherches sur la neuroplasticité du cerveau nous démontrent les merveilles d’adaptabilité et de flexibilité dont nous disposons. Nous ne soupçonnions pas l’étendue du « pouvoir de soi » ; cette capacité de remodeler nous-mêmes nos connexions neuronales, de modifier notre cerveau, notre personnalité, nos actions et, ainsi, notre réalité.
Chacun fonctionne en « pilotage automatique », celui-ci étant naturellement conditionné par notre vécu, nos relations avec notre entourage, les rencontres et expériences de notre parcours de vie, ce que nous possédons ou souhaiterions posséder, les lieux où nous nous sommes rendus et les souvenirs qui y sont associés, le vaste éventail de nos comportements et réactions passés… Tout cela est configuré dans les tissus en plastique souple de notre cerveau, dans les replis complexes de notre matière grise. La neurorigidité voudrait que ce « logiciel » soit immuable. La neuroplasticité nous prouve scientifiquement le contraire.
Voyons ensemble, de manière extrêmement concrète, comment nous « reprogrammer » pour une vie meilleure.
SOUVENIR
J’ai dix-sept ans ; en cours de philo, j’écoute d’une oreille distraite la lecture d’un texte sur le langage. Mon attention est concentrée sur Europe 1 que j’écoute à travers une oreillette, dont le fil est dissimulé le long de la manche de mon pull.
J’analyse chaque intonation, chacune des respirations des présentateurs, parce que je sais depuis l’âge de treize ans, que je serai animateur radio professionnel.
Soudain, le professeur plante ses yeux dans les miens, fixement, seulement quelques secondes, le temps de terminer sa phrase qui résonne encore : « […] pour tous ceux qui ne sont pas sur la même longueur d’onde », avant de poursuivre, comme si de rien n’était.
Ce fut la fin immédiate de mes écoutes sous-marines.
Je me souviens toujours de cet épisode et beaucoup moins du programme enseigné.
Et pourtant, tout comme la plupart des gens, si vous me demandez de me souvenir d’une seule phrase de ces cours de philosophie, c’est le « Je pense donc je suis » de Descartes qui me vient tout de suite à l’esprit.
Avons-nous seulement conscience de la puissance d’une telle phrase ?
Aujourd’hui, près de quatre cents ans plus tard, les dernières découvertes scientifiques nous permettent d’affirmer avec certitude : nous devenons ce que nous pensons.
LA PENSÉE CRÉATRICE

« Sache que la pensée possède un grand pouvoir, et si l’homme renforce et focalise sa pensée sur un quelconque élément de ce monde, il pourra faire en sorte qu’il en soit ainsi (qu’il se matérialise). »
— Likouté Moharan 1
La pensée est une énergie, une sorte de pulsion électrique qui envoie un signal à tout notre corps et qui va se traduire en une émotion, un comportement, qui entraîne les résultats que nous obtiendrons dans la vie. Si j’avais été plus attentif en cours de philosophie, je me serais souvenu de cette définition du même René Descartes : « Par le mot de penser, j’entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l’apercevons immédiatement par nous-mêmes ; c’est pourquoi non seulement entendre, vouloir, imaginer, mais aussi sentir est la même chose que penser. »
Pour mieux comprendre le mécanisme de la pensée, attardons-nous brièvement sur le fonctionnement de l’organe le plus incroyable et le plus complexe.
Questions pour un champion (souvenez-vous de la voix de l’animateur) : « Top départ. Je suis l’organe de la personnalité, du caractère et de l’intelligence. Je représente environ 2 % du poids total du corps humain, mais par le rôle central que j’occupe, consomme 20 % de son énergie totale. Constitué de 75 % d’eau, je contiens 100 milliards de cellules nerveuses, appelées neurones, qui permettent de penser. Je suis, je suis… le cerveau, bien sûr ! » (J’ai toujours aimé ce « bien sûr » qui nous traitait avec bienveillance d’imbéciles heureux.)
Cent milliards de cellules nerveuses, c’est à peu près le nombre d’étoiles de la Voie lactée. Pour obtenir le nombre de synapses (à savoir, le nombre de connexions possibles de chacun de ces neurones), multiplions ce chiffre astronomique qui donne le vertige par 15 000 et nous avons un aperçu de ce dont notre cerveau est capable.
Le travail principal d’un neurone est de générer un signal électrique appelé influx nerveux (ou potentiel d’action) – ce qu’il fait s’il est suffisamment « excité » par d’autres neurones.
Le potentiel d’action d’un seul neurone est comme un éclair qui peut stimuler d’autres neurones. Ces derniers peuvent alors générer leurs propres signaux qui se déplacent vers d’autres neurones auxquels ils sont connectés, et les stimulent, créant ainsi un réseau de neurones qui exécutent une fonction cérébrale spécifique. Ces connexions sont dynamiques et évoluent en permanence pour intégrer nos apprentissages et nos expériences.
Constamment en activité, même quand nous dormons, cet engin cosmique, abrité dans notre boîte crânienne, reste actif et nous maintient en vie.
On estime le nombre de pensées par jour aux alentours de 60 000, soit une moyenne de 2 500 pensées par heure ! Notre esprit serait comme un papillon qui volerait d’une fleur à une autre, sans cesse, sans jamais s’immobiliser bien longtemps. Dans la vie quotidienne, nous n’avons pas toujours conscience de ce « bourdonnement » permanent. C’est souvent lorsque nous concentrons notre attention que nous réalisons le nombre de pensées qui tentent de détourner celle-ci.
La National Science Foundation, agence indépendante du gouvernement des États-Unis, précise que 80 % de nos pensées sont négat