SÉJOURS SPIRITUELS EN FRANCE 2022/2023 Petit Futé
254 pages
Français

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SÉJOURS SPIRITUELS EN FRANCE 2022/2023 Petit Futé , livre ebook

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Description

Ce guide s'adresse aux personnes désireuses de profiter de leurs vacances ou week-ends pour découvrir le patrimoine religieux, vivre dans un environnement religieux, avoir des activités religieuses... Essentiellement axé sur le christianisme, ce titre référencera les hébergements (lieux d'accueil et de séjour tels que couvents, monastères et abbayes où il est possible d'effectuer une retraite ou de prendre part à des activités religieuses), les grands lieux du christianisme, les principaux évènements, rassemblements et pèlerinages, ainsi que les possibilités d'actions caritatives. Il recensera également les coordonnées des principaux organismes nationaux chrétiens.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 avril 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782305056289
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0550€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières
Retraites et pèlerinages
Carnet
Auvergne-Rhône-Alpes
Ain
Allier
Ardèche
Cantal
Drôme
Haute-Loire
Haute-Savoie
Isère
Loire
Puy-de-Dôme
Rhône
Savoie
Bourgogne-Franche-Comté
Côte-d'Or
Doubs
Haute-Saône
Jura
Nièvre
Saône-et-Loire
Yonne
Bretagne
Côtes-d'Armor
Finistère
Ille-et-Vilaine
Morbihan
Centre-Val de Loire
Cher
Eure-et-Loir
Indre
Indre-et-Loire
Loir-et-Cher
Loiret
Corse
Corse-du-Sud
Haute-Corse
Grand Est
Ardennes
Aube
Bas-Rhin
Haut-Rhin
Marne
Meurthe-et-Moselle
Moselle
Hauts-de-France
Aisne
Nord
Oise
Pas-de-Calais
Somme
Ile-de-France
Essonne
Hauts-de-Seine
Paris
Seine-et-Marne
Val-de-Marne
Yvelines
Normandie
Calvados
Eure
Manche
Orne
Seine-Maritime
Nouvelle-Aquitaine
Charente
Charente-Maritime
Corrèze
Deux-Sèvres
Dordogne
Gironde
Landes
Lot-et-Garonne
Pyrénées-Atlantiques
Vienne
Occitanie
Ariège
Aude
Aveyron
Gard
Haute-Garonne
Hautes-Pyrénées
Hérault
Lot
Pyrénées-Orientales
Tarn
Tarn-et-Garonne
Pays de la Loire
Loire-Atlantique
Maine-et-Loire
Mayenne
Sarthe
Vendée
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Alpes-de-Haute-Provence
Alpes-Maritimes
Bouches-du-Rhône
Var
Vaucluse
Retraites et pèlerinages
Depuis que le monde est monde, faire face aux épreuves du quotidien est source de stress. Ce stress a pris à travers l’histoire des formes très diverses, du besoin de trouver de la nourriture, au plus moderne tracas du métro-boulot-dodo. Récemment, sur fond de pandémie et de géopolitique inquiétante, un besoin fondamental a émergé chez un grand nombre d’entre nous : prendre du recul, se retirer du monde pour échapper à cette sollicitation constante de nos instincts de survie. Exode urbain pour un retour à la nature et aux valeurs du terroir, télétravail pour une tranquillité retrouvée dans le cocon de son intérieur, l’éventail des reconversions est large. Sans aller jusqu’à un changement de vie, on peut avoir simplement besoin de souffler pour mieux repartir. Se poser les bonnes questions. Se retrouver face à soi-même dans un silence choisi, accompagné ou non d’une quête spirituelle. Fruits d’une longue histoire chrétienne, la France compte d’innombrables abbayes et monastères. Créées avec les premiers chrétiens ou nées d’une passion contemporaine, formées de contemplatifs perdus dans la nature ou inscrites dans la vie urbaine à l’écoute des nécessiteux, ces communautés accueillent pour la plupart des retraitants en quête de sens. Un moment unique d’un ou plusieurs jours, où l’on se retrouve seul face à soi-même pour faire le vide, dans le calme et la paix de l’esprit, tout en participant dans une certaine mesure à la vie de prière et de labeur des religieux et religieuses.
L’équipe de rédaction
Carnet

Le monachisme
Bien que le monachisme ait évolué grandement depuis son apparition autour du troisième siècle de notre ère, son concept ne s’est jamais éloigné de son origine étymologique. Le terme grec monakhos , qui signifie célibataire ou solitaire, est la ligne directrice du monachisme. Plusieurs interprétations sont possibles, qu’il s’agisse de solitude vis-à-vis des autres, de la société, ou de soi-même. Mais dans tous les cas le monachisme implique un retrait du monde et une forte introspection. Historiquement tout d’abord totalement solitaire avec l’apparition des ermites, il devient bientôt collectif, ou l’art d’être seul… avec les autres. Si le christianisme est loin d’avoir l’exclusivité sur le monachisme (après tout, le premier monachisme connu était bouddhiste, il y a près de 25 siècles), cet ouvrage est essentiellement consacré au monachisme chrétien, et le plus souvent pratiqué au sein d’ordres religieux catholiques.


Saint Antoine, considéré comme le fondateur du mode de vie érémitique. - © Zvonimir Atletic - Shutterstock.com


Saint-Benoît de Nursie. - © Zvonimir Atletic - Shutterstock.com
Un choix de vie aux origines et motivations diverses
De nos jours, le terme monachisme désigne un mode de vie communautaire, coupé (à divers degrés) du monde extérieur, et dont les participants ont choisi de consacrer leur vie à des pratiques religieuses. Les moines (pour un homme) ou moniales (pour une femme) appartiennent le plus souvent à des communautés auprès desquelles ils s'engagent, par la prononciation de vœux, au partage d'une vie d’ascèse, de prière et parfois de silence et de travail.
La première raison de l’émergence de ce courant qu’est le monachisme chrétien est la plus évidente : elle est religieuse. Dès les premiers siècles de notre ère, une volonté d’imiter l’ascétisme du Christ, de renoncer à tous plaisirs terrestres et charnels, émerge au sein de la communauté chrétienne. La découverte du tombeau du Christ au IV e  siècle, accompagné d’une croyance populaire que la fin du monde était proche poussa également les chrétiens à entreprendre des actions de repentance.
Mais si la conviction religieuse est certainement la plus noble de ces raisons, il faut également considérer des motivations beaucoup plus pratiques et humaines. Échapper à la famine, à la justice, au paiement de l’impôt, fuir les persécutions, quelles qu’elles soient… Autant de facteurs qui ont poussé les hommes et les femmes à se retirer du monde.
Quoi qu’il en soit, après sa conversion en 313, l'empereur Constantin donne un statut public à l’Église et les conversions se multiplient. Le courant monastique s'accentue et prend ses racines historiques dans l'Orient chrétien. Il est dicté par la doctrine des Pères du désert.
Saint Antoine (251-356) est considéré comme le fondateur du mode de vie érémitique. Il fut suivi par de nombreux disciples dans les environs de Thèbes en Égypte. De plus en plus nombreux, les ermites (ou anachorètes) commencèrent alors à partager repas et offices. C'est ainsi que l'on passa de l'érémitisme au cénobitisme. À saint Pâcome (292-346) est attribuée la première règle de vie communautaire. Des milliers de disciples se joignirent à lui et il fonda plusieurs monastères pour les hommes et un pour les femmes, sous la direction de sa sœur.
En Occident, c'est à Rome que la forme cénobitique fut d'abord introduite, puis en Afrique du Nord par saint Augustin d'Hippone (354-430), et enfin en Gaule par saint Martin de Tours (316-397). Mais c'est par saint Benoît de Nursie (480-547), que la vie monastique se développe vraiment en Occident autour de la célèbre règle bénédictine, toujours en vigueur de nos jours et rédigée au Mont Cassin. Les religieux doivent désormais prononcer des vœux solennels d'obéissance, de conversion des mœurs et de stabilité mais aussi subvenir à leurs besoins en travaillant de leurs mains. Généralement, c'est autour d'un martyrium que les abbayes s'édifient. En chantant ses louanges et en s'inspirant de ses vertus, on se réunissait pour garder la dépouille du saint. Au fil du temps, ces modestes établissements, appelés monastères, se virent fortifiés pour protéger non seulement les religieux mais surtout les précieuses reliques. Transformés en places fortes, véritables chefs-d’œuvre d'architecture, la population venait s'y réfugier lorsqu'elle était menacée. C'est ainsi, d'ailleurs, que sont nées de nombreuses villes. L'intérieur des abbayes se composait d'une église, d'un dortoir, d'un réfectoire et d'une maison d'hôtes pour les voyageurs. Les bâtiments entouraient une large cour fermée par une clôture ou une galerie couverte.
Au Moyen Âge, les abbayes constituèrent des retraites propices pour les savants et furent les principaux centres de piété et d'éducation chrétienne.
Lors de la Révolution, un très grand coup est porté aux monastères. Les persécutions reprirent en France à partir de 1880 et durèrent jusqu'à la Première Guerre mondiale. Loin de se décourager, religieux et religieuses reconstituèrent leurs biens.
À la suite du Concile Vatican II (1962-1965), sous les pontificats des papes Jean XXIII puis Paul VI, les choses se modifient, à commencer par la suppression des grilles de la clôture, le port d'un costume plus moderne, des offices chantés en français. Autrefois fermé, aujourd'hui terre d'accueil, le monastère ouvre ses portes à tous, sans différence aucune, dans le partage de la prière et de sa vie communautaire.
Prière et travail manuel
Le chapitre 48 de la règle de saint Benoît dit ceci : « Ils sont vraiment moines s'ils vivent du travail de leurs mains. » La vie monastique est principalement rythmée par la prière, l'étude et le travail, indispensable pour subvenir aux besoins de la communauté. En plus d'être un gagne-pain, moines et moniales ont intégré, dès le début de leur histoire, le labeur, dans leur quête spirituelle.
Ce sont eux qui asséchèrent les marais, défrichèrent les forêts, cultivèrent les terres. Ils ont été précurseurs et maîtres dans bien des secteurs, notamment dans l'amélioration des produits, tels que le vin, la bière, le fromage, les recettes culinaires, autant de savoir-faire, transmis de génération en génération.
Aujourd'hui, nous retrouvons dans « leurs boutiques ou à la porterie » tout le fruit de leur travail réalisé la plupart du temps en clôture : des produits alimentaires à l'ancienne, sans additifs chimiques, des vêtements liturgiques ou encore pour enfants, des broderies d'une rare finesse. Dans les faïences, émaux, vitraux, tissages, reliures, enluminures, vannerie, carteries… se mêlent art et beauté.
Sous l'impulsion de Dom Loys Samson, alors abbé de Cîteaux, en Côte-d'Or, quelques abbés et abbesses cisterciens et bénédictins ont constitué une association Monastic.
En 1989 fut effectué le dépôt légal d'une marque collective et d'un graphisme précis, dont l'utilisation est réservée aux produits fabriqués par les communautés membres de « Monastic ». Le besoin d'une telle association a été d'abord ressenti par les responsables des fromageries des abbayes qui désiraient garantir l'origine monastique de leur production. A

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