Fenêtres, toitures & maçonnerie (L'essentiel du bricolage) , livre ebook

icon

388

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2014

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

388

pages

icon

Français

icon

Ebook

2014

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Maçonnerie : démolitions
L’agencement des espaces intérieurs et extérieurs nécessite souvent une phase de démolition préalable. Cette étape, apparemment simple à réaliser, exige pourtant une préparation soigneuse, à la fois pour des raisons techniques et de sécurité.

Maçonnerie : parpaings
Très économique, servant aussi bien à réaliser la structure porteuse du bâtiment qu’à monter des murs de façade ou de refend, le bloc en béton – ou parpaing – est aujourd’hui un des matériaux les plus utilisés dans la construction.

Maçonnerie : briques
Au-delà de la garantie de solidité et de pérennité qu’elle offre, la brique ouvre de nombreuses possibilités architecturales, grâce à une infinie variété de calepinages, de finitions et d’aspects.

Maçonnerie : ancrages et scellements
Très courant dans le bâtiment, l’accrochage structurel permet d’assurer un maintien particulièrement résistant entre deux éléments. Résultat : aucun démontage ultérieur ne peut s’effectuer sans être obligé de tout casser.

Maçonnerie : réparations
Une maison nécessite d’être surveillée et entretenue régulièrement pour préserver tant sa solidité que son aspect extérieur. En agissant dès qu’un problème apparaît, vous évitez que de simples petits dégâts ne s’aggravent et finissent par engendrer d’importants et coûteux travaux.

Maçonnerie : mortiers
Enduire, couler, jointoyer, lier… Les bétons et les mortiers sont présents dans toutes les pièces de votre habitation, du sol au plafond, à l’intérieur comme à l’extérieur. Mais de quoi sont-ils constitués et comment les utiliser sans se tromper ?

Ravalement : travaux préparatoires
Les façades d’une maison subissent les assauts du temps. La pollution, la pluie, les vents et le soleil… ternissent, noircissent, fragilisent puis dégradent inexorablement les murs. Pour ne pas en arriver là, une surveillance et un entretien réguliers sont souhaitables. Un ravalement peut être envisagé tous les dix ans environ. Cela dépend bien sûr de la nature et de l’état de vos murs ainsi que des pathologies rencontrées.

Toiture : tuiles plates, accessoires
La couverture est à la fois un élément esthétique et très technique puisqu’elle doit assurer l’étanchéité du toit. Chaque accessoire qui la compose joue un rôle spécifique et demande de la précision pour la mise en place. Exposée à la pluie, au vent ou au gel, la toiture joue un rôle technique essentiel. Pour garantir son étanchéité et limiter son vieillissement, il convient de l’entretenir régulièrement. Toute modification de toiture est souvent encadrée par les règlements d’urbanisme : renseignez-vous auprès des services de la mairie avant d’engager de gros travaux.

Menuiseries extérieures : fenêtres
Ouvrir sur l’extérieur, laisser passer la lumière, retenir le froid et le bruit, assurer une protection physique tout en étant simples à manipuler, telles sont les attentes que les fenêtres doivent satisfaire. Avec des solutions aussi variées qu’efficaces. Une très grande variété de matériaux, de formes, de couleurs et de style permet de les adapter à quasiment toutes les situations et à toutes les régions. Même lorsque d’anciennes menuiseries de caractère remarquable, aux vitrages ouvragés, ne peuvent pas être modifiées sans dénaturer la façade, il existe encore des solutions simples à mettre en œuvre.

Menuiseries extérieures : volets
Partie intégrante de la façade, les volets et les stores répondent à de nombreux critères. Protection efficace contre les agressions climatiques extérieures et contre le bruit, les volets servent aussi à limiter les tentatives d’intrusion. Avec plusieurs systèmes d’ouverture et trois matériaux, de nombreux modèles, standard et sur mesure, s’adaptent à ces différents paramètres.


Voir icon arrow

Publié par

Date de parution

30 juillet 2014

Nombre de lectures

154

EAN13

9782215153719

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

9 Mo

MAÇONNERIE DÉMOLITIONS
L’agencement des espaces intérieurs et extérieurs nécessite souvent une phase de démolition préalable. Cette étape, apparemment simple à réaliser, exige pourtant une préparation soigneuse, à la fois pour des raisons techniques et de sécurité.
D émolir semble a priori un travail pour lequel on utilise essentiellement ses muscles. Il est vrai que déposer un vieux carrelage, retirer un sanitaire endommagé ou enlever du papier peint relève plus de l’activité physique que de la compétence technique. Dans tous les cas, entreprendre une démolition, qu’elle soit légère ou lourde, nécessite du matériel adapté à la situation et des équipements de protection individuelle pour travailler en toute sécurité. En revanche, dès que vous touchez à un élément structurel du bâtiment, que ce soit un mur de façade, un plancher, une charpente, ou même une cloison, vous devez prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas avoir de mauvaises surprises, voire un accident. Une phase d’étude et de diagnostic est indispensable. Dans les cas complexes, il vaut mieux faire appel à un bureau d’études structures compétent et assuré. Sa contribution est même obligatoire dans une copropriété avant d’effectuer des transformations.
Pensez aux gravats ! Vous pouvez être tenté de procéder vous-même à une démolition pour réduire le coût de vos travaux. Mais sachez-le, cette étape génère du bruit, de la poussière et souvent des maux de dos. Les déchets de chantier peuvent être de nature et de quantité variables, avec un encombrement et un poids non négligeables. Et en plus, il faudra les évacuer en décharge car il est évidemment interdit de les abandonner sur le trottoir ! Pour toutes ces raisons, il est parfois plus judicieux de confier cette tâche ingrate à une entreprise qui dispose de l’équipement adéquat.
Quelques règles à connaître
Qu’il s’agisse d’une simple dépose ou d’une démolition lourde, une étude préalable est indispensable pour bien planifier et organiser la suite des travaux.
Quelles précautions avant de démolir ? Avant d’abattre un mur, vous devez vérifier si les éléments à supprimer n’ont pas un rôle structurel et si leur dépose ne va pas mettre en péril votre habitation. Les murs de façade, les planchers d’étage, la dalle de fondation et les murs de refend (d’une épaisseur > 15 cm) sont porteurs. Les déposer est toujours possible mais requiert au préalable une étude spécifique pour ne pas fragiliser la structure de la maison. Les cloisons intérieures sont des éléments de maçonnerie légère qui ne possèdent aucune fonction porteuse. Elles servent uniquement à isoler ou à partitionner l’espace intérieur. Elles présentent une épaisseur comprise entre 5 et 10 cm. Leur dépose ne demande que peu de mesures particulières. Mais attention, dans les constructions anciennes, même une cloison peut être devenue porteuse au fil des transformations. Un permis est-il obligatoire ? Tous les travaux ayant pour objet de démolir ou de rendre inutilisable tout ou partie d’une construction nécessitent un permis de démolir. Le délai commun d’obtention de ce permis est de deux mois après dépôt du dossier. Si votre projet comporte, après démolition, une reconstruction, il vous faudra déposer soit une déclaration préalable soit un permis de construire dans lequel un volet démolition est prévu.
Faut-il faire appel à un bureau d’études ? Si vous envisagez de toucher à un élément structurel (abattre un mur porteur, agrandir une fenêtre, ouvrir une trémie dans un plancher…), il est indispensable de consulter un bureau d’études. Son rôle consiste à définir le mode de réalisation des travaux, à calculer la taille des poutres ou des poteaux à mettre en œuvre. Il est le seul à disposer des compétences et des garanties nécessaires à la bonne marche du chantier. Une entreprise sérieuse ne réalise pas de travaux sur des éléments de structure sans l’aval d’un bureau d’études structures.
Faut-il trier les gravats ?
Gravats, laines minérales, polystyrène, métal, plastique, bois… Chaque commune dispose d’une déchetterie où sont stockés les déchets courants du bâtiment avant leur traitement. Pour les particuliers, le dépôt est gratuit, mais réglementé. Renseignez-vous auprès de votre mairie (sachez cependant que ce service est payant pour les professionnels, et qu’ils l’incluent dans votre facture). Dans tous les cas, les déchetteries répartissent les déchets selon leur nature. Il est donc préférable de les trier par avance sur le chantier. Pour une quantité importante de gravats, la location d’une benne peut s’avérer utile. S’il vous faut l’installer dans la rue par manque de place sur votre parcelle, vous devez demander une autorisation à la mairie et vous acquitter d’une taxe.
AMIANTE : QUE FAIRE ? La dépose d’un élément contenant de l’amiante engendre souvent un coût très élevé et nécessite une procédure spécifique auprès de la préfecture et de l’inspection du travail. Par ailleurs, les déchets amiantés ne sont pris en charge et stockés que dans certaines décharges. Faites donc appel à des spécialistes !
La boîte à outils
Masse
Massette
Burin plat - Burin pic
Pied-de-biche
Gants de manutention
Marteau arrache-clous
Scie à plâtre
Lunettes de protection
Scie sabre
Découpeuse
Étai
Scie à panneaux
Masque antipoussière
Perforateur burineur
Meuleuse
Palan à chaîne
Marteaupiqueur
Bâche de protection
Sac à gravats
Pelle
Ouvrir une trémie d’escalier
Combles aménagés ou duplex, l’emplacement de l’escalier est autant dicté par les circulations que par les contingences structurelles… Explications.
De quelle taille ? La largeur d’un escalier doit être au minimum de 60 cm pour une personne, de 80 cm si deux personnes se croisent, et de 90 cm pour être confortable. La longueur de la trémie dépend de l’inclinaison de l’escalier (de confortable à très raide).
Un escalier confortable a une inclinaison comprise entre 25° et 35° : la trémie occupe au moins 3,20 m à l’étage du dessus. Un escalier raide, mais praticable, peut atteindre une inclinaison de 45° : une trémie de 2,30 m est alors nécessaire. Au-delà de 45°, il s’agit d’une échelle de meunier : une trémie de 1,80 m suffit.
Contrairement aux idées reçues, un escalier en colimaçon tient beaucoup de place. Il a besoin d’une trémie minimale qui s’inscrive dans un carré de 1,80 m de côté pour disposer d’une volée de 80 cm de passage.
Où la placer ? L’ouverture d’une trémie dans un plancher ou une dalle nécessite d’observer et de comprendre comment l’ossature du plancher a été conçue. Ce plancher peut être en effet de plusieurs types : en bois avec ou non des lambourdes et des poutres en bois ou en métal ; en béton avec un ferraillage métallique ; en hourdis sur poutrelles béton précontraintes… Mais dans tous les cas, la création d’une ouverture implique de sectionner une partie de la structure porteuse du plancher, puis de récupérer et de renforcer le reste de l’ossature. Le positionnement de l’escalier peut alors avoir un impact sur l’agencement des pièces du dessous et entraîner des travaux de redistribution des cloisons.
Voir icon more
Alternate Text