ABC... DE... Féminité
132 pages
Français

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ABC... DE... Féminité , livre ebook

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Description

Une enfance sage et « heureuse » dans une famille catho des années 60, une adolescence étouffée dans l’œuf, des études supérieures réussies sans passion, une carrière honorable de fonctionnaire. En bref, une vie ordinaire, « sans histoires », de celles qui n'intéressent personne. La seule chose qui cloche et l'interroge, c'est sa vie sentimentale.

C'est quoi l'amour ?

C'est quoi être une femme ?

Quel est le sens de ma vie ?

Rattrapée par ses questions, Claude se met en chemin à la rencontre de la femme en elle. De progrès en transformations, elle nous livre son parcours, sans concessions ni tabous.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 décembre 2015
Nombre de lectures 12
EAN13 9782334044257
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-04423-3

© Edilivre, 2016
Dédicace


À mon mari chéri, pour son soutien indéfectible,
À ma thérapeute, témoin enthousiaste de mon évolution,
À mes amies de cœur,
À mes sœurs de féminité, pour leurs encouragements,
À toutes les femmes prisonnières de leur éducation,
de leurs conditionnements, de leurs souffrances passées,
de leur manque de confiance et d’estime de soi,
je dédie ce témoignage, avec toute mon affection !
Citation


« On ne naît pas femme : on le devient. »
Simone de Beauvoir
A

Abécédaire
Ouvrage typiquement féminin réalisé en général au point de croix en fil à broder sur une jolie trame en tissu ou sur un canevas. N’ayant aucun goût pour la couture, et préférant les mots et les lettres aux travaux d’aiguille, j’improvise ici un abécédaire littéraire pour égrainer au fil de l’alphabet mon chemin d’évolution sur la trame de mon histoire imprimée en filigrane.
Amaroli
Joli nom indien pour désigner l’art de se soigner grâce à son urine. L’urinothérapie – telle est sa traduction moins poétique – est un sujet tabou. Sans être malade, j’ai essayé pendant quelques mois. Primo, c’est possible. Deuxièmement, ce n’est ni répugnant, ni dangereux. Troisièmement, ce fût une bonne manière de me réconcilier avec mon corps et tout ce qu’il sécrète. Enfin, c’est une source de renseignements sur mes états émotionnels. Loin de moi l’envie de choquer ou de mettre mal à l’aise. Il existe des boissons au goût bien plus dérangeant et plus difficiles à avaler, en particulier des médicaments dont l’amertume donne envie de vomir ! L’urine n’est pas un déchet toxique mais du sang filtré par les reins. Dans notre société, la seule situation où il est admis qu’il est bon de boire son urine, c’est lorsqu’on est enfoui sous une avalanche de neige ou lorsqu’on n’a plus rien à boire dans le désert. Comme quoi, tout est relatif !
Amitié
L’amitié tient une place de choix dans ma vie depuis l’adolescence. Fidèle, exigeante, idéaliste, j’essaie de vivre mes relations d’amitié dans la confiance, le partage, l’affection, le soutien, l’écoute, la compréhension. Rien ne m’attriste plus que de voir une amie prendre ses distances, surtout quand je ne sais pas pourquoi. La vie et les événements nous changent. Il est parfois difficile de traverser les épreuves et de rester en contact avec ses amies. Le miracle de l’amitié, c’est de se revoir après des mois ou des années, et de se retrouver comme si on s’était quitté la veille. Au fur et à mesure de mon évolution, l’univers met sur mon chemin de nouvelles amies. Merci la vie de me faire ce cadeau à chaque étape importante.
Amour
Il y a l’amour des contes de fées et du prince charmant et il y a l’amour dans la vraie vie. Le premier fait rêver, le second fait grandir. Autant de couples, autant de façons d’aimer. Je crois à l’amour entre un homme et une femme, à l’amour de Dieu pour les humains. Le modèle du couple que formaient mes parents y est sans aucun doute pour quelque chose. Par leur exemple, même s’il n’était pas parfait, ils m’ont transmis que ça vaut la peine d’aimer. L’amour est ma quête depuis toujours. Cette quête est mon aiguillon et mon espoir.
Quand j’ai rencontré celui qui partage ma vie aujourd’hui, j’ai su très vite que j’étais devant un choix crucial : Risquer d’aimer ou y renoncer.
Au début, l’amour est attirance, découverte, envie, rêverie. Ensuite il devient compréhension, confiance, connaissance. Puis il se transforme en réalité, patience, choix, intelligence du cœur, communication vraie, pardon. Sur la longue durée, on le voit et on le sent se métamorphoser. A chaque obstacle surmonté ensemble, nous grandissons en amour l’un pour l’autre. Quand je commence à aimer ses faiblesses, ses défauts, ses petites manies, alors je m’approche d’un amour inconditionnel, un amour qui n’enferme pas l’autre dans ses comportements, qui n’attend pas de lui qu’il répare mes blessures à ma place, un amour qui voit plus loin au delà des apparences, un amour qui laisse l’autre libre de se livrer de plus en plus complètement, de s’abandonner comme un petit enfant.
On croit souvent qu’il suffit d’aimer pour aplanir toutes les difficultés et vivre heureux en couple. Pas si simple que ça. En fait, on n’est pas seulement deux dans un couple, on est six. Chacun arrive avec son histoire de petit garçon ou de petite fille, et les deux parents qu’il porte au fond de lui. Reconnaître cela, c’est mettre de la légèreté dans sa vie. Quand une tension ou une incompréhension se présente, c’est la possibilité de pouvoir rendre à l’autre ce qui appartient à son histoire, à son passé et prendre responsabilité de ce qui se joue au présent.
L’amour est à réinventer pour rester vivant au quotidien. C’est un travail à plein temps que de prendre soin de son amour… et l’on n’est jamais certain du lendemain.
L’amour a ses zones d’ombre tout comme nous. Il peut être un antidote à la solitude, à la peur existentielle. Et si c’est le cas, attention, danger !… Danger d’appauvrissement de la relation ! Il risque fort de se transformer en un désamour de l’autre et de soi-même. Vigilance et lucidité sont les anges gardien d’un amour qui veut durer.
B

Baiser
Il y a le baiser affectueux sur la joue, le baiser plus intime sur les lèvres et le baiser de braises sur la bouche, celui qui mêle les langues et les salives, celui qui donne chaud, qui fait s’enlacer les corps, qui fait monter le désir depuis le bas jusqu’en haut, qui fait mouiller la culotte !
Bébé
Beaucoup de femmes rêvent d’avoir un bébé, un tout petit fabriqué dans leur ventre, qui dépend entièrement d’elles dès sa naissance. Moi pas ! Les bébés, je ne sais pas quoi faire avec. Ils ne m’attendrissent pas vraiment. L’attention un peu gâteuse qui entoure un berceau a vite fait de m’agacer. Peut-être que je ne peux pas aimer le bébé que j’ai été. Un bébé qui pleure, c’est insupportable ! J’étais un de ces bébés là, et ma mère ne savait pas quoi faire pour me consoler, me rassurer, m’apaiser…
Belle-mère
J’ai détesté la mienne, elle qui n’a pas su, qui n’a pas pu aimer son fils, mon mari. Elle a nié en lui le bébé, l’enfant, le fils, le mari, le père, allant jusqu’à prendre le parti de son ex-femme contre lui. Je lui en ai beaucoup voulu d’être à l’origine de blessures si profondes en lui, que je crains qu’elles ne cicatrisent jamais complètement. Je sais son histoire, je sais qu’elle n’a pas pu faire mieux. Je sais et je pardonne maintenant qu’elle n’est plus de ce monde. J’avais rêvé d’une autre relation avec elle. Mais elle était incapable d’entrer en relation avec quiconque. Prédatrice, un peu folle sur les bords, on devinait parfois sur son visage de vieille femme les traits d’une petite fille malheureuse qui n’avait pas pu grandir…
Bibliographie
Liste non exhaustive de livres extrêmement recommandables, livres de référence, aides précieuses, lectures nourrissantes, qui ont contribué et contribuent encore à changer ma vision du monde, à éclairer mon esprit, à ouvrir ma conscience, à me faire plaisir également. Cette liste figure en dernière page.
Bonheur
« C’est quoi le bonheur pour vous ? ». Question posée à mes parents un jour dans la cuisine. J’ai 17 ans et plein de questions métaphysiques et philosophiques dans ma tête.
Réponse de mon père : « N’importe quoi cette question ! » accompagnée d’une sortie précipitée de la cuisine. Mon père n’a jamais su faire des discours sur ce qui animait les profondeurs de son être. Trop pudique pour exprimer quoique ce soit d’un peu personnel.
Réponse de ma mère : « Le bonheur pour moi, c’est quand mon mari et mes enfants sont heureux, que je peux leur faire plaisir. » Le bonheur de ma mère dépend donc directement du bonheur de son entourage proche et mieux vaut lui faire plaisir, sinon elle est malheureuse ! Quel poids sur la conscience ! Quelle tâche impossible que celle de devoir rendre son épouse ou sa mère heureuse !…
Le bonheur pour moi ? Ou plutôt les bonheurs ? Goûter à toutes les petites choses qui se passent dans une journée : un sourire, un repas partagé, le chant des oiseaux, l’éclosion des bourgeons, une musique à la radio, la neige qui crisse sous mes pas, un baiser, un éclat de rire, le vent qui caresse mon visage, respirer l’air frais, humer le parfum d’une rose ou d’un brin de muguet, marcher dans la forêt, sentir la chaleur du soleil sur ma peau, etc… plein de petits bonheurs, dont la somme donne finalement une impression de bonheur durable.
C

Cafard
État dépressif momentané, familier durant mes années de célibat dans la capitale.
Canif
J’ai toujours aimé les canifs. Ma mère m’avait donné celui que son père lui avait acheté et m’avait cousu un petit étui en tissu imitation cuir pour le porter à la ceinture. Plus tard, vers 20 ans, c’est mon père qui m’a offert un petit canif au manche en corne, acheté dans une boutique à Cherbourg. Ce cadeau a une immense valeur à mes yeux car nous l’avons choisi tous les deux, sans ma mère. Je le garde précieusement, même s’il ne coupe pas grand-chose. Depuis, j’ai eu d’autres canifs, offerts par mon Chéri. Encore un truc de garçon ! Oui, je sais !… Mais j’aime tant avoir un canif dans ma poche ou dans mon sac.
Casseroles
Celles qu’on traîne derrière soi et qui font un vacarme épouvantable ! Je veux parler bien sûr de nos fragments d’histoire difficiles à avaler, qui nous freinent et se rappellent à nous bruyamment, tant que nous ne les avons pas suffisamment digérés, récurés, revisités. A ce propos, il me revient l’image de Robert de Niro dans le film Mission, qui traîne derrière lui un filet énorme, rempli de tout ce qu’il veut laisser derrière lui, repré

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