La Mort en Héritage
156 pages
Français

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La Mort en Héritage , livre ebook

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Description

Robert Numas, détective privé à Bourg-en-Bresse, est chargé par une veuve de prouver que son mari ne s’est pas suicidé, afin de lui permettre de percevoir le capital d’une assurance vie. L’enquête le mènera au Gabon et à la Réunion et s’achèvera dans un manoir du Haut-Bugey où réside une châtelaine sulfureuse.D’accidents surprenants en suicides suspects, il reviendra en Bresse avec plus de questions que de réponses dans une enquête peuplée d’autant de veuves noires que de mantes religieuses avides d’un héritage conséquent pour lequel elles n’hésiteront pas à tuer.Avec la mort en ligne de mire, Numas va très vite comprendre qu’il ne peut faire confiance à personne.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 février 2023
Nombre de lectures 35
EAN13 9791097406356
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0345€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Mort en Héritage
 
 
 
Tous droits réservés
©Estelas Éditions
11590 Cuxac d’Aude, France
 
estelas.editions@gmail.com
www.estelaseditions.com
wwwJaimeLaLecture.fr
ISBN : 9791097406356
 
« Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. »
 
 
 
Luke CHARRYN
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La Mort en Héritage
 
 
 
 
Polar
 
 
 
 

 
 
 
Table des matières
PERSONNAGES
PROLOGUE
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Nos titres par genre

 
 
PERSONNAGES
 
La famille Numas
Robert NUMAS : le détective
Adeline, sa fille
Claire, son ex-femme
 
La famille FROMONT
Henri FROMONT, le patriarche
Jeanine, Marquise de la Valromaine, son épouse
Leurs enfants :
Charles, l’aîné
Carole, son épouse
Édouard
Sandrine, son épouse
Jérôme
 
Au Gabon
Hervé Gendron, gestionnaire de Charles
Onésime NDongo, le frère caché
Adèle Manosa, ex-secrétaire d’Hervé Gendron
Le commissaire Nzong
Hubert Chalençon, directeur de la concession de Koulamoutou
 
À la Réunion
Le commissaire Boyer
Mélanie, l’assistante de l’agence de voyage
Dumont, le chauffeur du 4x4
 
À Bourg en Bresse
Jean-Michel Roulin, inspecteur de police
Jonathan Capa, l’informateur
 
PROLOGUE
 
 
Lundi 15 août 2016 – Province de l’Estuaire – Gabon
L’homme poursuivait son double qui lui échappait. Voulait-il l’entraîner dans la mort ? Ce n’était qu’une visite dans un monde parallèle. Il lui montrait le chemin vers la lumière. Comment retrouvera-t-il la voie du retour ?
La décoction d’iboga avait fait son œuvre. Après s’être purifié, accompagné par le prêtre, il avait absorbé le breuvage et s’était allongé à même le sol. Les hallucinations avaient commencé. Hallucinations ou plongée dans une autre dimension ? Son esprit avait abandonné son corps.
Il était temps maintenant qu’il réintègre son enveloppe charnelle. Son guide semblait avoir perdu ses repères.
— Tu ne peux pas m’abandonner ici, dans ce no man’s land. Non. J’ai peur, je vois mon corps s’éloigner, je veux rentrer.
Les parrains s’étaient endormis.
Un homme gisait sur le dos, les yeux grands ouverts.
Le prêtre avait troqué ses habits de cérémonie contre un T-shirt floqué au nom d’une multinationale pétrolière et comptait l’argent de l’offrande remise en paiement de la séance d’initiation. Un jeune garçon l’interpella en langue fang :
— Papa, papa, l’homme blanc, on dirait qu’il ne respire plus.
Le prêtre rangea les billets dans sa poche et se leva. Il secoua l’individu à terre et lui tâta le pouls.
— Cet homme est mort. Va me chercher les clés du pick-up.
Ils chargèrent le corps sur le plateau du véhicule, le recouvrirent d’une bâche et prirent la route vers l’ouest.
 
 
 
 
Chapitre 1
 
Vendredi 21 avril 2017 – Bourg-en-Bresse, France
Highway to hell ! Robert écoutait AC/DC à fond la caisse sur l’enceinte Bluetooth que lui avait offerte sa fille pour son anniversaire. Quand il lui arrivait des idées noires, rien ne pouvait mieux les atténuer, à défaut de les effacer, que de s’emplir les oreilles et par capillarité le cerveau, d’un bon vieux morceau de hard rock. Tchac a Poum ! Pour éviter de réfléchir !
Robert avait des goûts musicaux bien différents des personnes de son âge nées dans les années 70. Il vouait un culte quasi immodéré aux groupes de cette même décennie qui lui permettaient de se détacher provisoirement du monde quand il inondait son bureau ou son salon de leurs riffs assassins. Il n’avait pas accroché à la new wave des années 80, à la musique électro des années 90 ou au rap de la décennie 2000, sans parler des chanteurs à deux de tension qu’il entendait sur les ondes depuis quelque temps.
Totalement envahi par l’ambiance sonore de son bureau, Robert n’avait pas entendu la sonnette de l’interphone, mais le vibreur de son portable finit par l’alerter d’une intervention extérieure tentant de pénétrer son intimité musicale. Il actionna le bouton volume de la télécommande de l’enceinte et répondit à l’appel. Une voix féminine transita par le haut-parleur de son téléphone :
— Monsieur Numas ?
— À votre service, chère Madame.
— J’ai sonné chez vous, mais ça ne répond pas. Peut-être n’êtes-vous pas à votre bureau ?
— Si fait, Madame.
Robert affectionnait ces expressions désuètes quand il s’adressait à ses clients. Il se donnait un air vieille France uniquement réservé aux relations professionnelles. En d’autres circonstances, son langage était nettement moins châtié.
— Je vous ouvre immédiatement. 2 e étage gauche.
Il exerçait son activité de détective privé dans son appartement. À quarante-deux ans, il n’avait pas vraiment fait fortune. L’activité était régulière, mais la densité des affaires à traiter n’incitait pas à multiplier les frais professionnels. Pas de local réservé à cet effet, comme on dit dans les actes administratifs, et pas de secrétariat, suffisant cependant pour recevoir les deux ou trois clients mensuels. L’activité se concentrait sur des enquêtes de moralité pour des banques désireuses d’embaucher un transporteur de fonds ou un caissier ou des filatures de femme ou de mari volage. Robert était toujours étonné qu’on le sollicite pour ce type de prestation à l’heure du divorce à l’amiable, surtout depuis que l’intervention d’un juge n’était plus nécessaire. Quelques enquêtes à vocation économique complétaient le panel, ce qu’on appelle l’intelligence grise, à la limite de la légalité et moralement indéfendables quand il s’agit de se faire passer pour un recruteur afin d’obtenir des informations sur la concurrence.
Robert arrivait à s’en tirer honorablement en limitant les dépenses à défaut d’exploser les recettes. Son train de vie était tout ce qu’il y a de plus raisonnable. Son appartement était payé et il sortait peu en dehors des exigences du métier. Il mettait un point d’honneur à verser tous les mois la pension alimentaire de sa fille. Adeline vivait chez sa mère. Il considérait aussi qu’il était de son devoir de financer ses études, au-delà de la pension qui lui paraissait bien insuffisante pour assumer une adolescente de presque dix-sept ans ; c’était sa priorité absolue.
Il avait divorcé cinq ans plus tôt . Son travail lui demandait de s’absenter souvent et d’opérer bien en dehors des heures de bureau, rythme d ifficile à concilier avec une vie de couple. Il fallait y ajouter les problèmes de fin de mois. Il avait débuté cette activité de détective sept ans auparavant et avait alors quitté son métier de journaliste d’investigation en région parisienne pour s’installer à Bourg-en-Bresse. Le couple avait la volonté de changer de cadre de vie, fatigué par le bruit, la pollution et les temps de transport de la capitale. Un détective privé bressan partait en retraite et vendait pour un prix raisonnable son portefeuille de clients. Robert avait toujours rêvé d’une deuxième carrière professionnelle. Estimant avoir fait le tour de la première, qu’il aurait de toute façon eu de la peine à exercer hors de Paris, siège des grands médias nationaux, il avait décidé de faire d’une pierre deux coups. La décision fut prise en totale concertation avec Claire, sa femme, mais les débuts furent difficiles. Arriver dans une région où l’on ne connaît personne demande de l’énergie pour intégrer cette nouvelle communauté. Enseignante, Claire avait obtenu sa mutation dans un lycée de Bourg, mais ni le contexte professionnel ni les relations sociales ne lui avaient convenu. Adeline n’avait pas non plus supporté la perte de ses amis et le contexte d’une petite ville de province.
Claire avait souhaité retourner à une vie citadine. Robert n’était pas prêt à abandonner une activité qu’il appréhendait de mieux en mieux et dont il commençait à percevoir les résultats de son investissement, tant moral que financier. Le couple avait admis qu’il était préférable de cesser le partenariat, c’était une expression de Claire pour parler du divorce, avant de se déchirer comme ils avaient commencé à le faire. Ils étaient aussi conscients qu’ils devaient protéger leur fille, déjà affectée par son changement d’environnement. Claire avait demandé un poste à Lyon, pour ne pas mettre trop de distance entre le père et sa fille, tout en renouant avec la vie culturelle et sociale d’une grande cité. Robert recevait Adeline un week-end sur deux.
Il avait mal vécu la séparation d’avec son épouse qu’il aimait toujours, même s’il avait accepté l’impossibilité de prolonger la vie de couple. Tous les discours sur les chemins respectifs qui s’écartent progressivement l’un de l’autre avant de prendre des directions o pposées, il les avait intégrés, mais le cœur a ses raisons et son estomac ne lui disait pas la même chos

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