Le maître des Highlands
216 pages
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Le maître des Highlands , livre ebook

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Description

DÉSIRS DANS LES HIGHLANDS
Connue sous le nom de «chatte sauvage» Mackintosh, Lady Catriona ferait n’importe quoi pour défendre son clan. Mais le jour où elle découvre un guerrier blessé sur le territoire appartenant à sa famille, son dévouement est mis à l’épreuve. Ce puissant
étranger qui éveille ses sens avec la plus grande douceur l’incite de la manière la plus
intime — et cache un dangereux secret…
VENGEANCE DANS LES HIGHLANDS
Au milieu de la guerre, Sir Finlagh Cameron a prêté un serment de vengeance contre le chef de clan Mackintosh. Se retrouvant face à face avec la fille de son ennemi, Fin des Batailles hésite. Sa beauté sauvage et son esprit réveillent une soif que le guerrier, las de se battre, ne peut surmonter et qui le met devant un choix terrible. S’abandonner au désir briserait son serment. La vengeance mettrait la vie de Catriona en danger. Afin que leur désir de triompher se réalise, les deux doivent mettre en oeuvre l’inimaginable: défier la loyauté à toute épreuve qui domine les chevaliers et les clans d’Écosse.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 novembre 2013
Nombre de lectures 232
EAN13 9782897334024
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AIMER, HONORER, DÉCEVOIR
— Nous avons prononcé nos vœux l’un à l’autre, Catriona, dit-il d’un ton régulier. J’honorerai le mien, et je m’attends à ce que tu fasses de même.
— Que feras-tu, si je ne le respecte pas ? M’enlever ou me battre ?
Mais son cœur battait à tout rompre, et la manière dont il la regardait maintenant lui donna envie de le toucher.
— Tu sais que je ne te ferais pas mal ni ne te forcerais, dit-il en maîtrisant visiblement son humeur.
La tension dans la pièce avait décuplé, surtout à l’intérieur de son propre corps.
Il était déterminé, et cette détermination provoqua des sensations indescriptibles en elle. Depuis les picotements de sa peau jusqu’au centre de son corps, chaque nerf s’était réveillé. Lorsqu’il avança encore d’un pas vers elle, ils vibrèrent comme si quelqu’un avait posé une harpe avec les cordes rattachées à chaque partie de son corps.
Il tendit les bras vers elle…

Copyright © 2011 Lynne Scott-Drennan
Titre original anglais : Highland Master
Copyright © 2013 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Hachette Book Group
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Marie-Hélène Cvopa
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Catherine Vallée-Dumas
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Larry Rostant
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89733-400-0
ISBN PDF numérique 978-2-89733-401-7
ISBN ePub 978-2-89733-402-4
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Scott, Amanda, 1944-

[Highland Master. Français]
Le maître des Highlands
(Les chevaliers écossais ; 1)
Traduction de : Highland Master.
ISBN 978-2-89733-400-0
I. Cvopa, Marie-Hélène. II. Titre. III. Titre : Highland Master. Français.

PS3569.C6215H5314 2013 813’.54 C2013-941871-7
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Pour Paige Lori, lorsqu’elle sera assez grande pour le lire, et pour la vraie chatte sauvage des Highlands.

Note de l’auteure
V oici, pour les lecteurs qui l’apprécient, un guide rapide des significations ou de la prononciation de certains mots utilisés dans cette histoire :
Aodán : HEY den
Boreas : le vent du Nord (mythologie grecque)
Finlagh : FIN ley
Lui-même : la façon dont les membres de clans, sur-tout ceux qui ne font pas partie de la noblesse, appellent un chef de clan ou de confédération — dans cet ouvrage, le Mackintosh.
Moigh : Moy (le nom s’écrit aujourd’hui ainsi)
Rothesay : ROSS-i
Rothiemurchus : Roth-i MUR kus
Tadhg : TEY
« Le Mackintosh » fait référence au chef du clan Mackintosh, qui est aussi le chef ou le capitaine du clan Chattan. Le titre de « capitaine » est unique au clan Chattan.
Prologue
Perth, Écosse, septembre 1396
U n silence abrupt remplit l’air, lorsque le jeune adversaire guerrier à la chevelure foncée tomba. Le jeune homme regarda rapidement, à la recherche du prochain, mais ne vit personne tout près encore debout.
Puis, entendant des gémissements et des cris plus faibles venant des blessés et des mourants, le guerrier se rendit compte que sa sensation de silence n’était rien d’autre que l’arrêt subit du hurlement des cornemuses accompagnant toujours les combats, quand sa propre lutte avait cessé.
Non seulement les cornemuses de combat étaient devenues silencieuses, mais aussi le noble public, qui regardait depuis les sièges placés par étages surplombant le terrain. Au début, il avait applaudi ; le jeune homme l’avait entendu, avant que tous ses sens se concentrent sur son premier adversaire.
La vaste étendue, généralement un pré vert de la pointe nord de Perth, s’était transformée en un terrain macabre de corps et de sang versé.
Il avait tué un homme après l’autre, dans ce jugement par combat entre les Cameron et le clan Chattan, deux des fédérations des clans des Highlands les plus puissantes. Chacune, sur ordre du roi des Écossais, avait formé trente champions au combat.
L’intention de la royauté était de mettre fin à des décennies de querelles concernant le territoire et autres sujets de discorde.
Le jeune guerrier allongea son regard fixe, pour balayer le reste du terrain et voir s’il restait des adversaires. Il ne vit que trois hommes debout et un autre agenouillé, tous à une certaine distance d’où il se tenait, près de la large et rapide rivière Tay.
La ville de St. John de Perth ainsi que Scone Abbey, qui se trouvait tout près, avaient servi d’endroits royaux et sacrés pendant des siècles. La partie North Inch de Perth avait longtemps été un site pour les jugements par combat. Le champ était clôturé depuis le sud-est de la ville jusqu’à la rivière, qui procurait une barrière aussi efficace que les clôtures, sinon plus.
La ville donnait sur l’estuaire de la rivière Tay, qui constituait le premier endroit suffisamment étroit pour construire un pont. Si un homme venait à tomber, le courant rapide et puissant de la rivière l’emporterait dans le Firth of Tay, puis vers la mer, mais il se noierait probablement bien avant d’y arriver.
Ainsi, les combattants de la journée avaient essayé de se tenir éloignés de la rive abrupte. Mais quand un autre sol devint encombré de corps et glissant à cause du sang, l’endroit situé près de l’eau resta la seule option.
Aucun des quatre qui semblaient encore visiblement en vie ne paraissait tenir compte du jeune guerrier. Le jeune garçon demeura méfiant, mais était soulagé de pouvoir se reposer, sachant que s’il devait lutter contre un ou contre tous, il était probable qu’il mourrait.
Les autres portaient des habits semblables aux siens — des tuniques couleur safran descendant aux genoux et de larges ceinturons en cuir. Chacun portait également une protection en cuir attachée à un bras, pour parer aux coups d’épée. Et tous avaient leurs longs cheveux rattachés en une seule natte, comme la plupart des guerriers des Highlands, pour éviter que des mèches volent sur leurs visages pendant un combat.
Même s’il n’arrivait pas à distinguer les insignes de leur clan d’où il se tenait, le jeune homme savait qu’ils étaient tous membres du clan Chattan, l’ennemi.
— Fin.
Ses oreilles fines entendirent la voix, faible, et il se retourna rapidement.
Au milieu des corps à proximité, il vit un mouvement, léger mais insistant, et il se dirigea dans sa direction. Se laissant tomber sur un genou à côté de l’homme qui l’avait fait, et retenant une poussée de colère et un désespoir glacé, il s’exclama :
— Père !
— Je suis épuisé, murmura Teàrlach MacGillony, qui, de toute évidence, se donnait plus de mal qu’un homme dans son état devrait le faire. Mais je dois…
— Ne parle pas ! dit Fin précipitamment.
— Je dois le faire. Tu es tout ce qu’il nous reste de cette épouvantable journée, jeune homme. C’est donc ton devoir sacré de rester en vie. Combien des scélérats sont encore droits debout ?
— Je peux en voir quatre, répondit Fin. L’un d’eux est à genoux — il a des haut-le-cœur, je crois.
Avec un sanglot dans la voix, il ajouta :
— À part moi, tous nos hommes sont tombés.
— Alors, ils, vois-tu, ne font que reprendre leur souffle, dit son père. Il faudra que tu leur résistes, à moins que Sa Majesté le roi cesse le massacre. Mais son frère, Albany, est à ses côtés. Le roi est faible, mais pas Albany. C’est un démon ; c’est ce qu’ il est. C’était son idée, tout cela, mais Sa Majesté n’a pas le pouvoir de l’arrêter.
Fin regarda de nouveau vers le gradin. Non seulement le roi et le duc d’Albany y étaient assis, mais également des membres de la cour royale et du clergé ainsi que de nombreux habitants de la ville de Perth. Des bannières s’agitaient, et des vendeurs, sans aucun doute, offraient encore de la bière anglaise au malt, du whisky, des brioches et des confiseries, qui avaient donné l’impression en début de journée que l’événement serait une fête.
— Albany parle à Sa Majesté, en ce moment, déclara Fin.
— Hé, nul doute qu’il est en train de lui dire qu’il doit y avoir un véritable vainqueur, afin que la querelle entre les Cameron et le clan Chattan s’arrête. Mais écoute-moi, jeune homme. Notre peuple comptait sur moi comme étant leur chef de guerre, aujourd’hui, et je les ai déçus. Toi, tu ne le dois pas.
— Plusieurs de ces morts sont votre victoire, monsieur, lui dit Fin.
— Oui, en effet, mais ton épée a touché leur Fabricant plus rapidement que la mienne. Et, si tu es vraiment le dernier de nos hommes encore debout, tu as un devoir dont tu dois t’occuper.
— Lequel ?
— La vengeance, dit son père en haletant. Jure que tu t’en serviras contre leur chef de guerre et… et d’autres. Tu verras…, après un tel massacre…, que le droit à la vengeance est sacré. C’est un legs sacré… qu’en tant qu’unique survivant, tu dois accepter.
Il haleta plus fort à chaque respiration.
— Jure-le… moi, ajouta-t-il.
— Oui, je le jure, monsieur, dit Fin précipitamment.
À son père, visiblement en train de mourir, i

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