Crépuscule à la frontière
232 pages
Français

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Crépuscule à la frontière , livre ebook

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Description

Lady Sibylla Cavers est mûre pour le mariage et pourtant, elle rejette les trois premiers prétendants présentés par son père. Quand l’un d’eux, l’élégant lord Simon Murray, porte secours à lady Sibylla et à la petite fille qu’elle tente d’arracher à la rivière Tweed agitée, Sibylla commence à voir lord Simon sous un jour nouveau. Pendant qu’il veille sur elle et l’enfant jusqu’à ce qu’elles soient toutes les deux remises après une mort quasi certaine, elle trouve des qualités admirables, voire adorables, chez lord Simon. Cependant, un complot politique entourant le puissant gouverneur de l’Écosse érigera des obstacles sur le chemin de l’amour naissant entre Simon et Sibylla. Simon luttera pour conserver le domaine hérité, tandis que Sibylla mettra toute son intelligence à profit pour protéger leur avenir commun.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 février 2020
Nombre de lectures 143
EAN13 9782898038198
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2009 Lynne Scott-Drennan
Titre original anglais : Border Moonlight
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Hachette Book Group, New York, NY
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Lynda Leith
Révision linguistique : Féminin pluriel
Conception de la couverture : Catherine Bélisle
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89803-817-4
ISBN PDF numérique 978-2-89803-818-1
ISBN ePub 978-2-89803-819-8
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

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Aux véritables lady Nancy et lady Averil, de merveilleuses amies et de joyeuses compères
« Le clair de lune reviendra ! »
— Scotts de Harden, devise et cri des pillards
Mot de l’auteure
Pour les lecteurs et les lectrices qui souhaitent connaître la signification et la prononciation :
Buccleuch = Bok-CLOU
Marche est, ouest ou centre = Juridictions de chaque côté de la frontière
Hawick = Hoïc
Of that Ilk = of the same. Sir John Edmonstone Of that Ilk = Sir John Edmonstone of Edmonstone
Douglas = le comte de Douglas (écossais)
Percy = le comte de Northumberland (anglais)
Prologue

Église St Giles, Édimbourg, 1386
— N on.
L’unique mot résolu de la jeune fiancée fit taire le bruissement des mouvements et les murmures des invités du mariage aristocratique.
Le prêtre, ayant tout juste avant demandé au corpulent fiancé élégamment vêtu s’il voulait prendre pour épouse lady Sibylla Cavers, quatorze ans, reporta son regard sur elle.
— Ma fille, dit-il sévèrement, je demandais à Sa Seigneurie s’il vous voulait pour épouse. Je vous prie de garder le silence jusqu’à ce que je m’adresse à vous.
Les convives voyaient seulement son dos gracile et ne purent donc pas déchiffrer son expression. Cependant, sa posture en soi clamait son indignation.
Sa longue chevelure auburn ondulée jusqu’à sa taille prenait des éclats dorés sous la lueur des flambeaux de la galerie séparant la nouvelle allée au sud de la nef. Cette allée, comme le savait presque tout Édimbourg, devait son existence à la générosité du père de la fiancée, sir Malcolm Cavers, lord d’Akermoor.
Le fiancé, plus près en âge de sir Malcolm que de Sibylla, se tourna vers elle, bouche bée. Ses bajoues frémissaient. Sa lèvre inférieure épaisse ressortait.
Elle l’ignora et regarda le prêtre.
— Peu importe la réponse de lord Galston, mon père, dit-elle aussi fermement et clairement que la première fois. J’ai le droit de le refuser, n’est-ce pas ? Mon parrain me l’a dit.
— Une bonne fille obéit aux ordres de son père , déclara le prêtre.
— Je suis une bonne fille, mais je ne veux pas de lord Galston pour époux. Douglas, mon parrain, a dit que je ne suis pas obligée de le prendre. Avait-il tort ?
Le prêtre la dévisagea, son regard noir incitant la plupart des observateurs à se réjouir de ne pas le voir dirigé contre eux.
Ils retinrent leur souffle commun dans la crainte de rater un seul mot.
Les têtes se tournèrent vers sir Malcolm. Il se tenait au pied des marches du chœur, son profil sombre visible pour à peu près tout le monde, sauf le couple de fiancés.
Son visage vira au rouge vif et sa mâchoire s’avança.
Le prêtre le regarda. La fiancée s’en abstint.
— Mon Seigneur, dit le prêtre. Vous connaissez la réponse à la question de Sa Seigneurie. Que voulez-vous que je fasse ?
En grimaçant, sir Malcolm secoua la tête.
— Vous ne pouvez rien faire, marmonna-t-il.
Lady Sibylla se tourna, rassembla ses jupes en un seul mouvement gracieux et descendit les marches du chœur. La tête haute, sans saluer personne, elle se tourna vers l’allée au sud.
Tandis que la congrégation l’observait dans un silence stupéfait, elle s’avança avec une dignité dépassant largement son âge tendre et sortit dans High Street de la ville d’Édimbourg.
Selkirk, jour de la Toussaint, 1387
Tandis que Sibylla Cavers, quinze ans, marchait à côté de son père vers l’autel de la minuscule église, elle vit qu’il avait invité peu de gens. Elle pouvait difficilement le lui reprocher après ce qui s’était passé la première fois qu’il avait organisé un mariage pour elle.
Les bans ayant été mystérieusement omis cette fois-ci, il n’y avait que deux frères laïques et quelques citoyens curieux dans l’église en ce jour bruineux de novembre pour assister au rite sacré et aider à atténuer le froid humide. Frissonnante, Sibylla examina le jeune homme séduisant qui l’attendait au pied de l’autel avec le prêtre.
Elle n’avait jamais rencontré le fiancé avant ce jour. Toutefois, comme son père l’avait promis, celui-ci semblait un choix plus approprié que le vieux lord Galston. Tout d’abord, cet homme comptait seulement six années de plus qu’elle, sûrement un meilleur partenaire pour elle qu’un vieil homme rondelet.
La chevelure blond caramel foncé sous le chapeau de velours bleu à plume était soigneusement coupée. Sa silhouette coûteusement vêtue affichait de larges épaules, des hanches minces et des jambes d’apparence à la fois puissantes et bien proportionnées dans leur collant foncé. Ses yeux semblaient un peu féroces sous des sourcils saillants plus foncés que sa chevelure, mais des yeux féroces n’effrayaient pas Sibylla. Au premier regard, elle le trouva fascinant.
Elle avait joui de quelques flirts légers et elle s’habituait aux hommes de tous les âges — y compris les amis de son frère Hugh — exprimant clairement leur approbation sur sa beauté. Elle attendit donc l’apparition de ce regard familier sur le visage de son promis.
Il continua de l’observer sans changer d’expression, sauf pour faire apparaître une trace de ce qui ressemblait à de l’impatience froide.
Sachant qu’elle avait hérité d’une généreuse part des biens du mariage de sa mère lors de son malheureux décès dix ans auparavant, Sibylla examina le jeune homme plus intensément tout en le gratifiant d’un chaleureux sourire.
Il demeura froidement sombre.
Devant les marches du chœur, son père s’écarta après s’être déclaré prêt à la donner en mariage. Avec une grâce naturelle, elle monta les marches, s’arrêta plus près de son fiancé que ne l’avait indiqué le prêtre et dit avec assurance :
— Vous pourriez au moins sourire, Monsieur. Vous donnez l’impression d’assister à des funérailles.
Au lieu de cela, il tourna un regard agacé vers le prêtre. Ce digne homme lui dit :
— Milady, vous devez me regarder et ne pas parler, sauf pour répéter vos vœux.
Sibylla l’ignora et sourit une seconde fois à son promis.
— Mon père m’a dit que vous étiez très empressé, Monsieur, dit-elle. Vous ne m’avez cependant jamais rendu visite, et aujourd’hui, vous ne me retournez pas mon sourire. En vérité, je commence à douter de sa parole.
— Ce discours est malséant, mon père, dit le fiancé. Je vous prie de procéder.
— Non, dans ce cas, abstenez-vous, mon père, dit Sibylla. Je ne veux pas de lui.
Tandis qu’elle se détournait, son ancien fiancé lui dit avec irritation :
— Où croyez-vous aller ainsi ?
— À la maison, dit-elle. Vous ne voulez pas de moi et je ne veux pas

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