Issue d’une famille très modeste, Chantry, jeune étudiante de 18 ans qui vient d’obtenir le bac est orientée à l’Université. Elle y fait la connaissance d’Annabelle, une autre jeune étudiante belle et sexy qui semble avoir le monde à ses pieds. Ainsi se noue un contact sororal entre les deux demoiselles qui aura pour effet corollaire, l’intrusion de Chantry, dans un monde de strass et paillettes car voulant paraître comme toutes les filles de sa génération en dépit de sa situation familiale. Mais malheureusement, à l’issue d’un rapport sexuel avec son amant du moment, elle se retrouve avec un serpent à l’intérieur d’elle. Dès lors, sa vie prendra une autre tournure. À travers l’histoire de Chantry, l’auteure sensibilise les Hommes en général, mais la jeune fille en particulier sur les mystères du gain facile. Elle nous plonge dans un univers où la cupidité occupe une place prépondérante et est parfois origine de déchéance. Sur un ton perspicace et audacieux, elle touche du doigt la possibilité pour l’Homme de rebondir quand tout donne l’air de s’écrouler autour de lui, que la vie sait nous donner un brin d’espoir dans les situations fâcheuses. Ce roman est à dévorer sans modération ! Bonne lecture !
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Extrait
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Ernestine MBAKOU CHANTRY
Nouvelle
MEN EDITION
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Du MEME AUTEUR : J’ai vendu mon âme au diabletome 1, MEN Edi-tion, Cameroun, 2019. Roman de : 151 pages Langue : Français ASIN : B07SHSZJ2V Vendu à plus de 1 000 exemplaires physiques et numériques à travers le monde. Obsession, Proximité, Cameroun, 2018. Roman de : 190 pages Langue : Français ASIN : B07BJMT4YK L’amour ne traverse pas l’océan, Shanaprod, Ca-nada, 2020 Roman de : 262 pages Langue : Français ISBN-10 : 2925010008 ISBN-13 : 978-2925010005 L'auteur publie constamment des Ebooks sur son site internet :www.ernestinembakou.cm
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CHAPITRE 01 Mes parents me voulaient indépendante. Mon père est instituteur. Sa paye suffit juste à nourrir sa petite famille mais il avait décidé que j'irais à l'Université. Quant à ma mère, c’est une commerçante qui ne gagne pas assez. Je suis l'aînée d'une fratrie de quatre enfants. Lorsque je décrochai le baccalauréat quatre ans plus tôt, ça a été l'euphorie générale à la maison. J'étais la première de ma famille à l'obtenir. Mon père était si heureux. Je devais pour-suivre mes études dans une université du pays. Ma mère me trou-vait trop jeune, dix-huit ans, pour vivre seule. Elle demanda humblement à l’une de ses cousines vivant en ville de m’accueil-lir chez elle. Le temps pour moi de m'habituer à ma nouvelle vie car j'avais toujours vécu avec mes parents. Couper le cordon n'était pas facile. Très vite, la vie chez la cousine se transforma en enfer. Elle me faisait accomplir toutes les tâches de la maison, y com-pris les plus sales besognes. De sorte qu'il me restait peu de temps pour étudier. Résultat des courses : je ratai mon année avec plusieurs modules à repasser.
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Je dis à mon père pendant mes vacances scolaires : « s’il te plaît papa, sors-moi de là ! » Mon père ne désirait que le meilleur pour moi. Alors il promit faire tout ce qui était en son possible pour me trouver un endroit à moi. C'est ainsi que j'intégrai à la nouvelle rentrée une chambre, certes étroite et minable, mais qui m’appartenait.J'avais enfin un "chez moi". Un lieu où je pouvais m’épa-nouir sans stress. Ma mère fit de son mieux pour rendre le lieu gai. Elle me dit : « ma fille, c'est tout ce que ton père et moi pouvons-nous permettre pour le moment. L'essentiel n'est pas les murs qui t'en-tourent mais ce que tu en fais. » Ma mère, sans être allée à l'école pouvait être philosophe à ses heures perdues. Jen'avais pas d’autre choix. Il me fallait à tout prix m'éloigner de la cousine. J'étais prête à vivre même sous un pont. Je repris donc mon année, me promettant de tout faire pour ré-ussir et ne pas décevoir mes géniteurs cette fois. Tout allait pour le mieux jusqu'à ce que je rencontre An-nabelle.